Month: November 2019

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Diffusé sur OCS quelques jours après sa présentation, en Compétition, au Festival de Deauville, “The Tale” est un film choc qui évoque les abus sexuels et dont la réalisatrice Jennifer Fox, qui raconte sa propre expérience, nous a parlé.

C’est sans conteste l’un des films chocs de la Compétition du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Et il n’aura pas fallu attendre longtemps avant que le reste du public puisse découvrir ce long métrage produit par HBO et en lice pour 2 Emmy Awards (Meilleur Téléfilm et Meilleure Actrice dans un Téléfilm ou une Mini-Série pour Laura Dern), puisque The Tale a été diffusé sur OCS ce samedi 8 septembre. Un drame qui évoque les abus sexuels de façon sincère et frontale, et résonne d’autant plus en cette période où les mouvements #MeToo et Time’s Up ont libéré la parole sur le sujet. Et glace le sang car la réalisatrice Jennifer Fox y évoque sa propre histoire, adaptant le livre qu’elle avait écrit.

AlloCiné : Quand avez-vous décidé de tirer un film de votre livre ?
Jennifer Fox : Quand j’ai pris la décision de raconter mon histoire, j’ai immédiatement eu envie d’en faire un film, car je suis réalisatrice. Même si j’écris, je considère que chaque artiste a son métier, et pour moi c’est le cinéma. J’ai toujours considéré The Tale comme un film. Autour de mes 45 ans, j’ai fait une mini-série documentaire appelée Flying : Confessions of a Free Woman (2006), qui parlait de ce que c’était que d’être une femme aujourd’hui, donc pas d’abus ni de violence. Mais en parlant à des femmes du monde entier, j’ai entendu beaucoup d’histoires de violences et d’abus sexuels.

Il n’était plus question de classe, de couleur de peau ou de nationalité : une femme sur deux était concernée par une affaire de ce genre. J’ai d’abord été choquée, puis j’ai entendu tellement d’histoires d’abus sexuels sur des enfants que j’ai fini par réaliser que ce que j’appelais “ma relation amoureuse” en grandissant, possédait en fait la même structure que ce que j’entendais. Je ne pouvais plus considérer cela comme une relation amoureuse car toute ma perception avait été bouleversée. C’est donc à l’âge de 45 ans que j’ai commencé à parler d’abus sexuel sur un enfant me concernant, et au même moment que je me suis sentie prête à faire un film sur le sujet.

Et c’est parce que vous avez entendu ces histoires qu’il y a dans le film cette sous-intrigue au cours de laquelle Laura Dern rassemble des témoignages de femmes pour un documentaire ?
Ces images proviennent justement de la mini-série, ce sont des témoignages inédits. Y compris lorsque, au début, Laura interroge une femme indienne en Inde : ce sont des choses que j’avais moi-même filmées, mais montées de façon à y intégrer Laura. C’est une sous-intrigue qui n’est pas très forte mais fonctionne comme une impulsion : elle faisait un film sur ces femmes et recueillait des témoignages, sans réaliser que ce qu’elle entendait était aussi son histoire. Jusqu’à la fin, où cela fait sens.

C’est aussi pour cette raison que nous la voyons, adulte, questionner la version enfant d’elle-même.
Exactement.

Avez-vous, à un moment, songé à ne pas réaliser vous-même ou changer les noms ? Ou était-il clair dans votre esprit qu’il fallait que ce soit comme cela, pour que le film soit une vraie catharsis ?
Conserver les noms n’était pas une catharsis, mais une volonté de faire en sorte que ce soit concret. Étant également productrice, je craignais que si nous ne disions pas qu’il s’agissait d’une histoire vraie ou que je ne mettais pas en avant mon nom pour rappeler que cela s’était passé avant Time’s Up, #MeToo ou l’affaire Harvey Weinstein, les gens ne l’aurait ni toléré ni cru. Ils auraient pensé qu’il était impossible qu’une enfant soit amoureuse de son agresseur. J’ai eu le sentiment que je devais être là pour préciser que c’était vrai car cela m’était arrivé. Je tenais aussi à ce que le film soit fait dans une forme romanesque et non comme des mémoires, pour mieux lui permettre de toucher le monde. Mais je voulais que ce soit quelque chose de concret et non une catharsis.

Votre film est très important, et encore plus dans le contexte des mouvements Time’s Up et #MeToo que vous avez cités. Pensez-vous que cela a davantage encouragé les gens à parler, discuter après avoir vu “The Tale” ?
Nous entendons des histoires de personnes à chaque projection. Et nous recevons chaque jour e-mail sur e-mail sur le site internet [créé par Jennifer Fox et son équipe afin de permettre à toute personne ayant besoin d’assistance à ce sujet de trouver la ligne directe de son pays, ndlr]. Cela provient aussi bien de rescapés, d’un parent, de la fille d’une personne qui en a réchappé, du père d’un fils… Nous entendons des histoires venues de partout. Même de gens qui sont sur le terrain : des avocats ayant instruit une affaire d’abus sexuel sur mineur m’ont écrit pour me dire qu’ils n’avaient jamais compris ce que ressentaient ces enfants avant de voir mon film. Il y a déjà eu des milliers de témoignages et je pense que ça n’est que le début.

“The Tale” pourrait être montré afin d’aider les gens à mettre des mots sur leurs expériences.
Oui, et il doit aussi être montré aux thérapeutes pour leur permettre de comprendre. J’ai l’impression que ceux qui cherchent à aider sont souvent très didactiques, et ils ne comprennent pas à quel point la prédation sexuelle est quelque chose de subtil et de nuancé. Les thérapeutes sont en colère face aux abus sexuels, et c’est normal, mais la rage n’est pas forcément ce que leurs clients ressentent. La prédation sexuelle est comme un lavage de cerveau et le film montre ce processus au cours duquel l’enfant se rapproche petit-à-petit de l’adulte, qui devient l’un de ses meilleurs amis jusqu’à être celui auquel il fait le plus confiance. A tel point que cela devient très difficile pour l’enfant de dire non. Il est également important que les thérapeutes voient The Tale pour comprendre qu’un prédateur sexuel n’est pas nécessairement maléfique, même s’il fait quelque chose de très destructeur.

C’est à l’âge de 45 ans que j’ai commencé à parler d’abus sexuel sur un enfant me concernant

Vous a-t-il été difficile de déterminer quelles scènes garder, ce qu’il fallait montrer ou non ? Je pense notamment aux scènes intimes entre Jennifer enfant et son coach.
Oui, ces scènes étaient rédhibitoires pour moi : si elles n’étaient pas dans le film, je ne le faisais pas. Nous les avons tournées de façon à protéger l’actrice [Isabelle Nélisse, ndlr] au maximum et elle n’était pas impliquée, mais il me paraissait important de montrer ce que j’appelle “l’horreur ordinaire” de cette situation, là où beaucoup de films font un fondu au noir au moment où l’acte se produit. Ce qui nous empêche de comprendre comment l’adulte continue à manipuler l’enfant, qui essaye de bien se comporter. Pour l’enfant, il n’est pas question de plaisir mais de plaire à l’adulte. Vous voyez qu’après chacune de ces scènes, le personnage de Jennifer vomit, et c’est ce qui m’arrivait. Ce que je trouve intéressant, c’est que le personnage de Jason Ritter ne réalise pas vraiment ce qu’il fait, aveuglé par sa croyance qu’il “aide la fille à grandir”. Et dans ces moments-là il pense qu’elle a juste pris froid.

Le choix de Jason Ritter pour jouer ce personnage est très pertinent, car on le connaît surtout comme un gentil, un héros parfois.
C’est pour cette raison que je l’ai choisi. Je ne voulais pas de quelqu’un qui ait l’air d’un prédateur mais qui ressemble à quelqu’un de bien à qui vous laisseriez vos enfants. Mais il me faut souligner le fait que Jason Ritter est un acteur incroyablement courageux, car beaucoup beaucoup d’hommes ont refusé le rôle. Il est le seul avoir accepté de le jouer. Je lui en suis très reconnaissante car il incarne parfaitement l’homme dont l’enfant tombe amoureux, cette personne douce, aimante et gentille, qui l’embrasse et lui fait sentir qu’elle est spéciale.

Comment s’est passé le casting pour votre rôle ?
Je ne peux pas vraiment en tirer crédit car, étant nouvelle dans le domaine de la fiction, je n’avais pas vraiment d’idées fortes pour le casting. Nous avions une liste d’actrices et mon ami Brian de Palma, qui a suivi le projet depuis l’écriture du scénario qu’il adorait et que je connaissais depuis la sortie de mon documentaire, a voulu prendre les choses en main, à sa façon, alors que nous prenions un café ensemble. Nous étions au tout début du casting car nous n’avions alors vu qu’une seule actrice, qui avait refusé le rôle.

J’ai aussi pu compter sur mon producteur Oren Moverman, qui est très bon avec les acteurs et m’a beaucoup aidée à ce sujet. Et donc Brian a suggéré Laura Dern, en disant que c’était la seule qui avait assez de cran pour jouer le rôle. Il a aussi senti que Laura avait quelque chose de proche de mon corps d’esprit. Nous ne nous ressemblons pas, mais vous pourriez croire qu’elle travaille sur le terrain. C’est une belle femme mais pas une beauté, elle n’a pas ce côté femme fatale. Il y a un peu plus de masculinité en elle si l’on veut.

Il n’était donc pas prévu que vous ne vous ressembliez pas ?
Non c’est un pur hasard. Brian a réfléchi en termes de cran et de talent, et cherchait quelque chose qui lui rappelle moi-même. Il l’a appelée, lui a laissé un message et elle l’a rappelé. Il lui a alors raconté le projet en parlant de mon travail et c’est lui qui lui a envoyé le scénario. Nous nous sommes ensuite rencontrées à New York et c’est ce jour-là qu’elle a accepté le rôle, alors que nous n’avions pas encore de financement. Nous avons ensuite complété le casting mais il nous a encore fallu une année et demi pour financer The Tale. C’était un projet très dur à monter.

Propos recueillis par Maximilien Pierrette à Deauville le 4 septembre 2018

C’est un passage obligé dans la carrière d’un humoriste français : accepter un rôle sombre dans un drame pour casser son image de clown. Certains l’ont fait avec brio, d’autres s’y sont cassé les dents.

1. Bourvil – Le Cercle Rouge (1970)
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Le rôle “sérieux” de la carrière de Bourvil est aussi un de ses plus grands et un des derniers. Le 1er octobre 1970, soit exactement une semaine après la mort du comédien, sort Le Cercle Rouge de Jean-Pierre Melville. Trois truands interprétés par Alain Delon, Yves Montand et Gian Maria Volonte montent le casse du siècle et devront se mesurer au commissaire Mattei. Bourvil, qui donna la réplique à Louis de Funès dans La Traversée de Paris, Le Corniaud et La Grande Vadrouille, campe ce flic incorruptible.
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© 1970 STUDIOCANAL – Fono Roma

Bourvil – Le Cercle Rouge (1970)

Le rôle “sérieux” de la carrière de Bourvil est aussi un de ses plus grands et un des derniers. Le 1er octobre 1970, soit exactement une semaine après la mort du comédien, sort Le Cercle Rouge de Jean-Pierre Melville. Trois truands interprétés par Alain Delon, Yves Montand et Gian Maria Volonte montent le casse du siècle et devront se mesurer au commissaire Mattei. Bourvil, qui donna la réplique à Louis de Funès dans La Traversée de Paris, Le Corniaud et La Grande Vadrouille, campe ce flic incorruptible.

Le Cercle Rouge Bande-annonce VF

Coluche – Tchao Pantin (1983)

Pompiste dans une station-service de la Porte de la Chapelle, Lambert (Coluche) s’attache un jeune voyou nommé Bensoussan (Richard Anconina). Quand celui-ci est assassiné par la pègre locale, Lambert va se lancer dans une vengeance sans merci. En pleine procédure de divorce et venant de perdre son ami Patrick Dewaere, Coluche est au plus mal quand il tourne Tchao Pantin. Entre abus d’alcool et de drogues dures, il livre tout de même une performance bouleversante qui lui vaudra le César du meilleur acteur en 1984.

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Tchao Pantin Bande-annonce VF

Michel Blanc – Monsieur Hire (1989)

Scandale en 1989 : non seulement Michel Blanc s’est rasé la moustache, mais en plus, il joue un rôle sérieux dans un film de Patrice Leconte ! Monsieur Hire raconte l’histoire d’un homme sans histoire, justement. Tombé amoureux de sa voisine d’en face qu’il observe à longueur de journée, Monsieur Hire finit par éveiller la curiosité de la jeune femme interprétée par Sandrine Bonnaire. Résultat : huit nominations aux César en 1990 (dont meilleur acteur et meilleure actrice) ! Le film ne gagnera finalement que meilleur son.

Monsieur Hire Bande-annonce VF

Didier Bourdon – La Machine (1994)

Le premier des Inconnus à s’écarter du registre comique, c’est Didier Bourdon avec son rôle de psychopathe dans La Machine. Ce petit thriller de science-fiction signé François Dupeyron rappelle d’ailleurs le scénario de Volte/Face de John Woo : un psychiatre (Gérard Depardieu) échange son esprit avec celui de Michel Zyto, un tueur dangereux tenu à l’écart de la société. Zyto en profite pour s’évader.

Alain Chabat – Le Cousin (1997)

Après les Inconnus, c’est un membre des Nuls qui fait des infidélités à la comédie ! En 1997, Alain Chabat donne la réplique à un autre humoriste devenu sérieux, Patrick Timsit, pour un polar d’Alain Corneau. Il joue Delvaux, un flic qui a noué des liens avec son indic, Nounours. Pas de récompense à la clef, malheureusement, malgré les cinq nominations aux César.

Le Cousin Bande-annonce VF

Kad Merad – Je vais bien, ne t’en fais pas (2006)

On se doutait bien que Kad Merad finirait par se séparer d’Olivier Baroux pour déployer des talents insoupçonnés. Dans Les Choristes, en 2003, il incarnat Chabert, un pion sympathique mais un poil autoritaire (avec son célèbre slogan : “action / réaction”). C’est dans le drame de Philippe Lioret Je vais bien, ne t’en fais pas qu’il démontre l’étendue de ses capacités d’acteur. Dans le rôle d’un père de famille qui tente de se reconstruire après la soudaine disparition de son fils, il surprend le cinéma français. Il remporte le César du meilleur acteur dans un second rôle tandis que Mélanie Laurent, sa fille dans le film, récolte celui du meilleur jeune espoir féminin.

Je vais bien, ne t'en fais pas Bande-annonce VF

Jean Dujardin – Contre-enquête (2006)

Les spectateurs qui ont vu Le Convoyeur en 2004 savaient déjà que Jean Dujardin était capable de montrer plusieurs visages. En 2006, il est en tête d’affiche du premier film de Franck Mancuso : un polar intitulé Contre-enquête. L’histoire raconte l’aventure d’un capitaine de police, Malinowski, dont la fille a été assassinée. Un coupable qui clame son innocence a été arrêté, mais le doute pousse Malinowski à mener l’enquête plus loin. Un million de spectateurs se retrouvent dans les salles pour voir Jean Dujardin dans un film noir, malgré le mauvais accueil de la presse.

Contre-enquête Bande-annonce VF

Jamel Debbouze – Indigènes (2006)

2006 : une grosse année pour les humoristes qui passent aux choses sérieuses ! Jamel sort de ses pitreries familières pour rejoindre une équipe complétée par Samy Naceri, Roschdy Zem et Sami Bouajila. Dans Indigènes de Rachid Bouchareb, ils sont quatre soldats maghrébins envoyés sur le front de la Seconde Guerre mondiale pour libérer la France. Leurs performances leur vaudront un Prix d’Interprétation Masculine collectif au Festival de Cannes cette même année.

Indigènes Bande-annonce VF

Fred Testot – Gardiens de l’ordre (2010)

Avant même que son binôme Omar Sy ne s’essaie à des rôles plus sombres avec Samba (2014) et Chocolat (2016), Fred Testot se prêtait au jeu du réalisateur Nicolas Boukhrief qui aime détourner le talent des humoristes pour dévoiler leur part d’ombre. Il l’avait déjà fait en 2004 avec Jean Dujardin dans Le Convoyeur. Gardiens de l’ordre suit le périple de deux flics campés par Cécile de France et Fred Testot sur la piste d’un trafic de drogue. Les scènes d’action et de fusillades sont au rendez-vous, malgré un accueil mitigé du public et de la critique.

Gardiens de l'ordre Bande-annonce VF

Michaël Youn – La Traversée (2011)

Dans La Traversée de Jérôme Cornuau (Les Brigades du Tigre), Michaël Youn joue à contre-emploi le rôle d’un père de famille qui a vu sa fille disparaître et réapparaître deux ans plus tard, muette. En explorant l’île où elle avait été vue pour la dernière fois, il va découvrir des secrets glaçants. Malheureusement, la critique et le public ne sont pas au rendez-vous pour assister au tour de force de l’ancien animateur fou du Morning Live.

La Traversée Bande-annonce VF

 

An expenditure of over Rs 2,021 crore was incurred on chartered flights, maintenance of aircraft and hotline facilities during Prime Minister Narendra Modi’s visits to foreign countries since June 2014, according to the government.

Replying to queries on the issue in Rajya Sabha, Minister of State for External Affairs V K Singh, also listed the countries visited by the prime minister between 2014 and 2018 that now figure among the top 10 countries from where India has received the maximum FDI inflows.

AFP/ FILE

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Amid the depleting hope of the survival of the 15 minor stuck in 370 feet illegal coal mine in Megahlaya, the National Green Tribunal Friday imposed a fine of whopping Rs 100 crore on the Meghalaya government for its failure to curb illegal coal mining in the state.

The rescue work, however, is going on, but all attempts to drain out the water from the mine have failed.

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PTI

À l’affiche dès aujourd’hui du thriller “L’Ombre d’Emily”, réalisé par Paul Feig, Blake Lively et Anna Kendrick se sont prêtées pour nous au jeu de l’interview Vrai ou Faux sur leurs carrières respectives et sur le film.

Synopsis : Stephanie cherche à découvrir la vérité sur la soudaine disparition de sa meilleure amie Emily.

L’Ombre d’Emily, réalisé par Paul Feig (Mes meilleures amies, Spy, S.O.S. Fantômes).

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Avec Anna Kendrick, Blake Lively, Henry Golding, …

En salles ce mercredi 26 septembre

Si Ian Fleming, le créateur de James Bond, est notoirement connu pour avoir fait partie des services d’espionnage de la Grande-Bretagne, c’est en revanche nettement moins connu pour d’autres exemples, engagés à des degrés divers.

1. John Le Carré (1931 – )
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On ne présente guère plus John Le Carré. Désormais âgé de 86 ans, l’homme est considéré à juste titre comme un des maîtres absolu du roman d’espionnage. Machination, agents doubles, Guerre froide, meurtres, chantage… L’intéressé sait exactement de quoi il parle, et pour cause. David Cornwell, son vrai nom, a travaillé pour le MI5 et le MI6 et a commencé à écrire des romans sous le pseudonyme de “John le Carré”. Son troisième roman, L’Espion qui venait du froid (1963), est devenu un best-seller international et demeure l’une de ses œuvres les plus connues. Il fut recruté par le Secret Intelligence Service alors qu’il était en poste à Hambourg. Il écrivit son premier roman (L’Appel du mort) en 1961, étant toujours en service actif. Sa carrière au sein du service de renseignement britannique prit fin après que sa couverture fut compromise par un membre du MI5, Kim Philby, qui était un agent du KGB. Cette trahison est d’ailleurs directement sa source d’inspiration pour l’un de ses grands romans adaptés au cinéma en 2012 : La Taupe. Non sans une certaine ironie, Le Carré s’est mis à écrire en partie parce qu’il détestait le personnage de James Bond créé par Ian Fleming; une autre recrue des Services Secrets de Sa Majesté. Il trouvait en effet que ce personnage “était un fasciste qui aurait tout à fait pu rejoindre le SMERSH [NDR : le département du contre-espionnage soviétique] si les filles n’avaient pas été aussi jolies et les martinis aussi secs”.
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© Agence / Bestimage

John Le Carré (1931 – )

On ne présente guère plus John Le Carré. Désormais âgé de 86 ans, l’homme est considéré à juste titre comme un des maîtres absolu du roman d’espionnage. Machination, agents doubles, Guerre froide, meurtres, chantage… L’intéressé sait exactement de quoi il parle, et pour cause. David Cornwell, son vrai nom, a travaillé pour le MI5 et le MI6 et a commencé à écrire des romans sous le pseudonyme de “John le Carré”. Son troisième roman, L’Espion qui venait du froid (1963), est devenu un best-seller international et demeure l’une de ses œuvres les plus connues. Il fut recruté par le Secret Intelligence Service alors qu’il était en poste à Hambourg. Il écrivit son premier roman (L’Appel du mort) en 1961, étant toujours en service actif. Sa carrière au sein du service de renseignement britannique prit fin après que sa couverture fut compromise par un membre du MI5, Kim Philby, qui était un agent du KGB. Cette trahison est d’ailleurs directement sa source d’inspiration pour l’un de ses grands romans adaptés au cinéma en 2012 : La Taupe. Non sans une certaine ironie, Le Carré s’est mis à écrire en partie parce qu’il détestait le personnage de James Bond créé par Ian Fleming; une autre recrue des Services Secrets de Sa Majesté. Il trouvait en effet que ce personnage “était un fasciste qui aurait tout à fait pu rejoindre le SMERSH [NDR : le département du contre-espionnage soviétique] si les filles n’avaient pas été aussi jolies et les martinis aussi secs”.

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Sterling Hayden (1916-1986)

Paranoïaque général Ripper dans Docteur Folamour, braqueur malchanceux dans L’ultime razzia, toujours chez Kubrick, merveilleux Johnny Guitare chez Nicholas Ray, extraordinaire dans Quand la ville dort de John Huston… Le grand Sterling Hayden a laissé au cinéma un héritage de compositions inoubliables. Ce qu’on sait moins, c’est qu’il fut aussi un espion pour l’Office of Strategic Services (OSS) durant la Seconde guerre mondiale. Du moins l’ignorait-on jusqu’à ce que le gouvernement américain ne se décide en 2008 à lever le secret des archives sur des milliers de personnes, dont l’acteur. Le comédien fut notamment affecté à la livraison d’armes en Yougoslavie pour les partisans qui luttaient contre les nazis, et fut même parachuté en Croatie. Autant dire qu’il ne fut pas recruté pour des opérations de pantouflage. Il fut décoré pour ses états de service, notamment par le futur Maréchal Tito, à la tête de la Yougoslavie après la guerre. Ce qui lui a d’ailleurs valu en 1951 une convocation devant la House Committee on Un-American Activities (HUACC), la fameuse Commission parlementaire sur les activités antiaméricaines, qui faisait à l’époque la chasse aux sympathisants et activistes communistes…

Greta Garbo (1905-1990)

Icône absolue du cinéma des années 1920 et 1930, celle que l’on surnomma à Hollywood “le sphinx suédois”, qui fut nominée quatre fois à l’Oscar de la Meilleure actrice, mis pourtant fin prématurément à sa carrière dès le début des années 1940; son dernier film étant La femme aux deux visages, en 1941. Déjà peu adepte du Star System dans sa carrière, elle se mis encore plus à la diète médiatique lorsqu’elle pris congés de l’usine à rêves hollywoodienne. En 2012, l’écrivain et journaliste français David Bret, auteur de nombreuses biographies sur les acteurs et actrices à Hollywood, a publié Greta Garbo : a Divine Star. L’auteur affirme que Garbo fut justement recrutée par le MI6 britannique peu de temps après avoir mis fin à sa carrière d’actrice.

Le service secret lui aurait notamment confié pour mission de récupérer des informations sur Axel-Wenner Gren, un puissant homme d’affaire suédois qui fut l’un des hommes les plus riches du monde dans les années 1930 et qui était ami avec Hermann Göring, dont la première épouse était suédoise. Sympathisant nazi, Wenner-Gren avait proposé -sans succès- de servir comme intermédiaire entre les gouvernements américains et britanniques et le régime nazi, pour éviter le déclenchement d’une nouvelle guerre. Selon l’auteur, lorsqu’elle sortait ponctuellement de sa retraite pour partir en mission, l’actrice disait alors qu’elle devait “s’absenter à New York pour suivre un traitement médical”… En septembre 1943, elle contacta même le roi de suède Gustav V, pour lui demander d’aider le fameux physicien danois de confession juive, Niels Bohr, lauréat du Prix Nobel de physique en 1922, et connu pour son apport à l’édification de la mécanique quantique. Ce ne sont là que quelques exemples de hauts faits, d’autant plus plausibles que le MI6 pouvait compter sur la discrétion réputée légendaire de Garbo.

Frank Sinatra (1915 – 1998)

Les accointances du légendaire Crooner avec la pègre sont désormais bien connues, en particulier ses relations avec Sam Giancana, mafioso d’origine sicilienne, qui tenait l’Outfit de Chicago, de 1957 à 1966. Pour autant, et étrangement d’ailleurs, les dossiers du FBI compilés par son tout puissant patron, J. Edgar Hoover, n’ont jamais pu trouver uen preuve formelle. En 2000, la fille de Frank Sinatra, Tina, fit des révélations dans son autobiographie, My Father’s Daughter. Outre le fait qu’elle expliquait que son père avait été contacté par le patriarche Joseph Kennedy, pour lui demander de jouer les intermédiaires avec Sam Giancana, afin que ce dernier apporte son aide pour faciliter l’investiture de son fils JFK comme candidat pour le parti démocrate, et de contribuer financièrement à lui faire remporter les élections présidentielles de 1960, Tina Sinatra révèle aussi que son père a travaillé pour la CIA. Le chanteur – acteur aurait joué régulièrement les transporteurs de l’air pour l’agence, à bord de son jet privé; transports qui pouvaient être des personnes ou des documents. Sinatra père n’a jamais révélé la nature de ce qu’il convoyait, personnes comme documents.“Nous lui avons demandé, il n’a jamais répondu” a écrit sa fille.

Cary Grant (1904 – 1986)

L’un des plus fameux (et adorés) acteurs hollywoodiens, Cary Grant, joua aussi pour de vrai les espions. Une jolie ironie, savoureuse, lorque l’on sait que Ian Fleming, le papa de James Bond, avait créé le personnage en pensant à Cary Grant, qu’il avait adoré dans Les Enchaînés. Si l’acteur fut envisagé pour tourner dans la première aventure de 007, James Bond 007 contre Dr. No, Grant, 58 ans au compteur, se trouvait trop âgé pour le rôle. Quoi qu’il en soit, une nouvelle biographie publiée en 1996 par Graham McCann, Cary Grant : a Class Apart, révèle que le comédien fut recruté par les services secrets britanniques durant la Seconde guerre mondiale, en raison “de sa fine connaissance des élites US et de son carnet d’adresses au plus haut niveau de l’Etat” explique l’auteur. Si Grant n’a pas été parachuté derrière les lignes ennemis ou participé à des opérations de sabotage, son travail a consisté à recueillir des informations et garder un oeil sur ses confrères suspectés de sympathies nazis, comme Errol Flynn, sympathisant notoire; ou, plus curieusement, Gary Cooper, qu’Adolf Hitler adorait depuis qu’il l’avait vu dans Les Trois lanciers du Bengale, en 1935.

Marlène Dietrich (1901 – 1992)

Icône du cinéma allemand d’abord (inoubliable Lola Lola dans L’ange bleu de Sternberg en 1930) avant de partir faire carrière aux Etats-Unis où elle fut naturalisée en 1939, Marlène Dietrich fut une actrice particulièrement engagée contre le nazisme et son pays durant la guerre, n’hésitant pas à mettre sa célébrité au service de l’effort de guerre après l’entrée en guerre des États-Unis dans le conflit mondial en décembre 1941. Elle participa notamment à la Hollywood Canteen, club offrant à la fois du divertissement et de la nourriture aux militaires de retour de mission pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en récoltant des bons du trésor avec Orson Welles. Intégrant la United Service Organizations (USO), organisation à but non lucratif qui fournit des services de loisirs et de soutien moral aux membres de l’armée américaine, Dietrich est partie sur le front européen en avril 1944 pour soutenir le moral des troupes.

Bien que faisant montre d’un engagement sans faille, le tout puissant patron du FBI, J. Edgar Hoover n’avait pourtant aucune confiance en elle, au point de faire ouvrir son courrier et de faire espionner ses moindres faits et gestes pour tenter de la confondre. Selon des archives du FBI déclassifiées en 2002, la comédienne – chanteuse fut particulièrement scrutée entre 1942 et 1944 à la demande de Hoover. Mais les services de son agence ne trouvèrent rien qui puisse l’incriminer. Dietrich enterra tout soupçon lorsqu’elle demanda à intégrer l’Office of Strategic Services en février 1944. Sa tâche assignée fut de collecter des informations sur les activités subversives en Europe, au gré de ses tournées sur le front. Si l’intitulé de sa mission est vague et qu’on ignore la nature exact des informations qu’elle rapporta, il est désormais impossible d’en savoir plus. Les archives concernant son dossier ont en effet brûlées partiellement en 1980, 12 ans avant son décès.

We all love jungle safari, but most of us don’t get lucky enough to get a close glimpse of lion or the tiger, but some people in South Africa had an incredible safari in Kruger National Park as they witnessed four lions marching down the road and stalling their vehicles.

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It’s quite scary but no one would want to miss that and the video of this incredible creation of nature walking down the road has gone viral on social media. The four lions are seen walking down Sabi Sand Private Reserve area of the park which left the tourists as well as those who watched the video later amazed.

The footage shared on Facebook by ‘Lions Of Kruger Park And Sabi Sand’, has gone viral with over two million views.

For the first time in the history of Assam Rifles and the para military, an all-women contingent will be saluting the President at the Rajpath this Republic Day on January 26.

This women contingent is also special as some of the mahila jawans are family members of soldiers who died for the nation, and have been recruited on compassionate ground.

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Rifle Woman Sunita Thapa, who was recruited in place of her husband, said she had stepped into her husband’s shoes only to fulfil his dreams.

Dans “Apprentis parents”, Mark Wahlberg et sa femme Rose Byrne adoptent trois enfants turbulents… Découvrez la bande-annonce de cette comédie familiale prévue pour le 27 février.

Lorsqu’il ne combat pas des robots géants ou des terroristes, Mark Wahlberg joue dans des comédies. Après les récents Very Bad Dads et sa suite, le voilà à l’affiche d’Apprentis parents, dans lequel il décide, en compagnie de sa femme (Rose Byrne), d’adopter un enfant. Les choses se gâtent toutefois lorsque le couple se retrouve avec trois garnements particulièrement turbulents…

Cette comédie familiale est écrite et réalisée par Sean Anders, qui collabore à nouveau avec Wahlberg, suite aux lucratifs Very Bad Dads et Very Bad Dads 2. Ces deux films, qui n’ont pas bénéficié d’une sortie dans les salles françaises, ont très bien marché au box-office, en récoltant respectivement 243 et 176 millions de dollars dans le monde (pour des budgets compris entre 50 et 70 millions).

Côté casting, les trois enfants sont incarnés par Isabela Moner, Gustavo Quiroz et Julianna Gamiz. La première (qui sera bientôt le rôle-titre de Dora l’exploratrice) avait déjà joué aux côtés de Wahlberg dans Transformers: The Last Knight, tandis que le second était dans No Pain No Gain. Dans la peau d’une assistante sociale, la très prolifique Octavia Spencer fait également partie de la distribution d’Apprentis parents, dont la sortie est prévue pour le 27 février.

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