Il aura fallu deux mois à la justice américaine pour inculper Kanye West de coups et blessures volontaires et tentative de vol suite à l’agression d’un paparazzi au mois de juillet. Le rappeur américain risque jusqu’à un an de prison.

Nous vous en parlions cet été, Kanye West a eu une altercation avec un paparazzi à l’aéroport de Los Angeles, le 19 juillet dernier. Après avoir demandé aux paparazzis d’arrêter de lui poser des questions, un photographe a continué à lui adresser la parole. Sur les nerfs, le rappeur s’est alors, photos à l’appui, précipité sur lui: «Je sais que tu veux que je pète les plombs pour que tu puisses me poursuivre et gagner 250 000 dollars».

Juste après, Kanye West est revenu sur ses pas, puis est reparti à la charge, s’est jeté sur le paparazzi pour tenter de lui enlever sa caméra. L’altercation aurait été suffisamment violente pour que des secours soient dépêchés, selon le site TMZ. Bien sûr, les photos et la vidéo de cet incident ont rapidement fait le tour du web. Elles devraient servir de preuve aux juges dans le dossier de Kanye West.

Le photographe Daniel Ramos, blessé à la hanche, avait en effet prévenu qu’il poursuivrait le jeune papa, et il a tenu parole. Vendredi, un tribunal américain a inculpé Kanye West pour coups et blessures volontaires, et tentative de vol. Le rappeur, plus préoccupé par les défilés de mode que par ses ennuis judiciaires, doit se présenter aux juges le 10 octobre prochain. S’il risque jusqu’à un an de prison, Kanye West ne devrait pas faire un tour par la case prison. Que ses fans se rassurent…

Préférant vivre à l’abri des médias depuis longtemps, Brigitte Bardot vient de faire exceptions à sa règle. Sur Twitter, la comédienne prend les devant de sa communication en s’adressant directement au journaux à qui elle en veux.

Attention, Brigitte Bardot veille au grain. Les médias peu scrupuleux qui distillent des informations fausses au sujet de BB doivent désormais prendre garde à eux. Lasse de laisser passer trop mensonges sans rien dire, Brigitte Bardot a décidé de s’inscrire sur Twitter, afin de rétablir quelques vérités.

Première et seule victime (pour le moment) de la Tropézienne d’adoption: le site du Figaro. La branche immobilière du journal a publié samedi un article annonçant la mise en vente de «l’appartement de Brigitte Bardot et Gunter Sachs». BB a bien été l’épouse de l’héritier allemand, cet appartement parisien est bien en vente mais la star n’y a «jamais mis les pieds».

Si la meilleure amie des animaux en détresse a fait la promesse de vivre loin de l’agitation médiatique elle en a désormais «marre que l’on usurpe (mon) son identité pour vendre n’importe quoi». Un coup de sang en 140 signes qui est entré dans les annales du site de micro blogging. Le compte Twitter de Brigitte Bardot n’a pas encore été approuvé mais tout tente à croire qu’il s’agisse bien d’elle derrière ce profil. Une vue du coucher de soleil de la baie des Canoubiers, non loin de sa propriété historique, La Madrague où elle s’est même domicilié sur Twitter.

Pas encore tout a fait rodée à l’exercice du tweet-clash, Brigitte Bardot offre tout de même au Figaro une belle publicité en copiant directement le lien de l’article dans son message.

Mais pour @GALAfr c’est en ami que nous accueillons @B_BARDOT_PERSO

A l’affiche bientôt de Thanks for sharing, dans lequel elle apparait en lingerie, Gwyneth Paltrow explique que son époux Chris Martin accepte plutôt bien de voir sa femme être nue à l’écran et avoir des scènes de sexe avec d’autres acteurs. Elle l’avertit juste avant chaque tournage pour qu’il ne soit pas pris au dépourvu.

A l’aise dans son corps parfait, Gwyneth Paltrow n’a aucun problème avec les scènes de nu à l’écran. L’actrice n’hésite pas à se déshabiller pour les besoins du film, lorsque le scénario l’exige. Et son mari Chris Martin ne semble pas émettre non plus la moindre objection, même si cela ne doit pas être évident de voir la femme de sa vie jouer des scènes de sexe avec les plus beaux acteurs du monde.

Le secret du couple Paltrow-Martin pour aborder ce genre de situations gênantes? Le dialogue, comme l’a révélé celle que le magazine People a qualifiée de plus belle femme du monde. Dans l’émission matinale Lorraine, sur la télévision britannique, Gwyneth Paltrow a en effet expliqué qu’elle faisait lire tous les scénarios qu’elle acceptait à Chris Martin. Elle confie qu’ainsi, elle lui demande des conseils, mais c’est également une manière pour elle de le prévenir de ce qu’elle aurait à faire sur un tournage, notamment pour les scènes un peu intimes.

Très amoureuse, l’actrice d’Iron Man 3 affirme: «Il est assez cool avec ça». Puis précise: «En fait, je lui demande normalement de lire un scénario avant, parce qu’il aime le cinéma et il a de bonnes idées sur les choses, et de cette façon il sait ce qui va se passer».

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Les choses ont l’air si simples, présentées comme ça. Pourtant, Gwyneth Paltrow, addict des plaisirs charnels, reconnaissait sur le site Refinery29 que tout n’est pas toujours si facile dans son couple. «C’est dur d’être marries, avouait-elle. Vous traversez de super moments puis d’autres difficiles. Nous sommes comme tous les autres couples.»

Si Chris Martin n’éprouve aucune jalousie vis-à-vis de sa femme lorsqu’elle se retrouve à l’écran dans les bras d’un autre, Gwyneth Paltrow confesse que de son côté elle est vigilante, mais fait preuve de beaucoup de tolérance à l’idée que son mari puisse la tromper. «J’ai envie de penser que je pardonnerais et/ou que je serais pardonnée, mais je ne peux pas donner une réponse honnête tant que je ne suis pas passée par là. Je pense qu’il serait difficile pour moi d’être l’une de ces épouses qui découvrent que quelque chose s’est tramé dans leur dos pendant 20 ans. J’imagine que vous devez commencer à remettre en question votre vie entière. » L’actrice, qui sera bientôt à l’affiche de Thanks for sharing, dans lequel on la voit parfois en petite tenue, répète que tout passe par le dialogue, la franchise et la transparence. «Je crois que quand il y a de l’authenticité et de l’honnêteté derrière tout ça, les choses peuvent s’arranger».

Voici des propos qui devraient rapidement faire jaser. Dans une interview accordée au journal suisse Le Matin, Alain Delon prend une position claire sur le Front national. L’acteur dit notamment «comprendre la montée du FN».

Alain Delon. Son charme. Son charisme. Son Jeu. Son affection…pour le FN. Si les qualificatifs ne manquent pour décrire l’acteur glamour du cinéma français, il semblerait bien que ce dernier nous ait caché sa vision des choses sur le Front national.

Interrogé par le journal suisse Le Matin, Alain Delon déclare comprendre la montée du parti d’extrême droite en France et l’approuver. «Je voudrais simplement vous dire que la poussée du Front national comme celle du MCG (Mouvement citoyen genevois), c’est tout à fait édifiant. Il prend une place très importante et ça, je l’approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien».

A travers cette pensée, on comprend que le pouvoir en place soit loin de satisfaire notre Alain Delon national. L’acteur de Plein Soleil, Borsalino ou Mélodie en sous-sol va même plus loin en affirmant que les Le Pen ont désormais les Français avec eux. Selon lui, le FN aura bientôt la possibilité concrétiser ses idées «ils pourront passer des paroles aux actes s’ils arrivent à avoir derrière eux un électorat solide. Depuis des années, Le Pen père et fille se battent, mais ils se battent un peu seuls. Là, pour la première fois, ils ne sont plus seuls. Ils ont les Français avec eux. C’est important».

Des propos forts, qui font suite à une autre petite phrase polémique déclarée dans C à vous sur l’homosexualité et le mariage gay. Nul doute qu’à 77 ans, Alain Delon n’a pas encore fini de faire parler de lui.

En matière de cérémonie musicale, les MTV EMA tiennent toujours le haut du podium. Ce dimanche10 novembre c’est à Amsterdam que les artistes internationaux les plus populaire du moment vous donnent rendez-vous.

L’année musicale a été forte en rebondissements et sorties choc. Katy Perry a diffusé en grandes pompes son quatrième album Prism et son titre phare Roar, Miley Cyrus a twerké jusqu’au petit matin et Robin Thicke a brouillé les lignes. Autant d’événements et de nouveautés qui seront dimanche, jugées à l’occasion des MTV EMA.

Cette année, Redfoo des LMFAO se chargera de la présentation. Une animation déjantée, agrémentée des pastilles de Will Ferell dans son rôle de Ron Burgundy, qui devrait facilement rivaliser avec les live des artistes invités. Les nouvelles Queens de la pop, Katy Perry et Miley Cyrus donneront évidemment le meilleur d’elles-mêmes. Justin Timberlake, Robin Thicke et Bruno Mars leur rendront la pareil.

Sur @GALAfrvous pourrez suivre un peu avant 21 h le live tweet en direct d’Amsterdam des MTV EMA.

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Résultat de certaines violences perpétrées durant la projection de “Paranormal Activity 4” dans plusieurs salles de cinéma : une quarantaine d’établissements a décidé de suspendre la programmation d’un autre film de genre, “Sinister”.

Beaucoup de ceux qui avaient prévu de voir en salles Sinister dans les prochains jours pourraient bien être déçus. En effet, dans un post publié sur Facebook, Wild Bunch Distribution, la société distributrice du film, a annoncé que ce long métrage avait vu sa programmation “purement et simplement annulée” dans “plus de 40 cinémas” en France. La raison motivant une telle décision de la part de certains exploitants serait à chercher du côté d’un autre film de genre qui cartonne actuellement, Paranormal Activity 4. Sorti le 31 octobre, ce quatrième opus de la célèbre saga surnaturelle a déjà généré plus de 600 000 entrées… mais aussi de nombreux incidents et actes d’incivilité (“comptoirs de confiserie pillés, caissiers insultés, miction sur les fauteuils, etc.”) dans les établissements où il était projeté. De ce fait, de nombreux patrons de salles auraient vu d’un mauvais oeil la diffusion d’une oeuvre appartenant au même registre et susceptible selon eux d’occasionner des dégâts similaires.

“C’est un épiphénomène lié à Halloween et aux déplacements de jeunes en bandes”, nous a confirmé Jean-Philippe Tirel, Directeur général de Wild Bunch. “Le film était prévu pour être diffusé sur 200 écrans (…) et ce sont les nombreux posts Facebook provenant d’internautes qui se demandaient pourquoi le film n’était pas projeté près de chez eux qui nous ont alertés.” Malgré ce défaut de programmation, Jean-Philippe Tirel se montre optimiste quant à l’avenir de Sinister en France et s’en remet au bouche-à-oreille pour assurer son succès : “Le film a très bien marché en Angleterre et aux Etats-Unis, et aujourd’hui nous sommes satisfaits par son démarrage en France et les 44 800 entrées qu’il vient de totaliser sur notre territoire (…) Au vu des notes spectateurs sur AlloCiné et IMDB, cela reste très encourageant.”

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G.M.

La bande-annonce de “Sinister”

La fille aînée de Jane Birkin, Kate Barry, est décédée tragiquement ce mercredi, selon Pure People. La photographe était la maman d’un garçon de 26 ans, Roman. Elle pourrait s’être suicidée, selon des sources judiciaires citées par Métronews.

Le drame est arrivé à 18 heures: selon un témoin, un bruit important s’est fait entendre depuis la cour intérieure d’un immeuble. Les pompiers sont arrivés rapidement sur place, puis le Samu et la police, restée sur les lieux jusqu’à 22h. Kate Barry, morte d’une chute du quatrième étage, habitait depuis très peu de temps ce quartier du XVIe arrondissement proche du Trocadéro. Elle n’avait que 46 ans.

Née en 1967 à Londres, la fille du compositeur John Barry avait grandi auprès de sa maman Jane Birkin et de ses compagnons, Serge Gainsbourg puis Jacques Doillon. Elle s’était lancée à 28 ans dans une carrière de photographe ; avait exposé au Japon, en Italie, collaboré aux plus prestigieux magazines de mode et réalisé des couvertures d’albums pour de nombreux artistes, de Lara Fabian à Carla Bruni. La moins célèbre des filles de Jane Birkin s’était forgé une belle réputation dans l’ombre de son appareil photo.

Elle présentait, en septembre, de superbes clichés à la galerie d’Anne-Dominique Toussaint dans une exposition intitulée « Point of view » où se côtoyaient des actrices illustres et des employés anonymes de Rungis. Jane Birkin et les demi-soeurs de Kate, Charlotte et Lou l’entouraient lors du vernissage de cette exposition, toutes les quatre plus complices que jamais.

Il faut dire que les trois jeunes femmes ont, l’an dernier, aidé leur maman à surmonter une maladie auto-immune dont Jane Birkin avait parlé récemment dans les pages de Gala, soulignant l’indéfectible soutien de ses trois filles adorées: « Si je devais choisir un mot pour chacune d’elles, je dirais mystère pour Charlotte, empathie pour Kate, curiosité pour Lou. J’ai vraiment trois filles qui sont maintenant reconnues pour les talents particuliers qu’elles ont. Moi, je faisais des choses pour épater John (Barry), puis Serge (Gainsbourg), puis Jacques (Doillon)… Elles, elles ne vivent pas à travers quelqu’un, elles prennent leur destin en main. Elles ont plus d’audace que moi. Et puis elles forment une bande de filles. S’il arrive un pépin, elles ne seront jamais seules, elles accourront les unes pour les autres. »

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Kate avait elle-même rendu hommage à Jane dans une interview au JDD: « Ma mère a un sens clanique qu’elle tient de sa propre mère. L’entente de ses filles est une des choses les plus difficiles qu’elle ait réalisées. Elle a su insuffler une dynamique. Elle a banni toute comparaison entre nous et remplacé la compétition par l’émulation. » Pour autant, celle qui soulignait la « mélancolie profonde » de son papa avait connu une adolescence perturbée et des problèmes d’addiction à la drogue: elle était cependant parvenue à transformer « ces problèmes d’addiction en problèmes de sens », comme elle l’avait confié au JDD, et s’était battue pour créer APTE (Aide et prévention des toxico-dépendances par l’entraide), près de Soissons. Philippe Djian, avec qui elle avait tourné un numéro d’Empreintes, voyait en elle « un mélange pur de finesse et de naturel »; « Elle embarque » avait-il joliment résumé.

Toutes nos pensées vont à sa maman, Jane Birkin, à ses soeurs, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, et au fils de Kate Barry, Roman.

Découvrez quelques photos de tournage de “R.I.P.D.” et “All You Need Is Kill”, deux films d’action respectivement interprétés par Ryan Reynolds et Tom Cruise.

R.I.P.D.

De nouvelles photos de tournage de R.I.P.D. avec Ryan Reynolds, Jeff Bridges et Marie-Louise Parker viennent d’être dévoilées. Ce long métrage dont les initiales signifient “Rest In Peace Department”, est adapté du comic-book de Peter Lenkov et raconte les aventures d’un tandem de flics assez spéciaux puisque… décédés, au sein d’une force de police composée de trépassés. Mis en scène par Robert Schwentke, R.I.P.D. sortira chez nous le 31 juillet 2013.

Tout sur le film…

(Photo Credits: ComingSoon & WENN.com)

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All You Need Is Kill

Dans All You Need Is Kill de Doug Liman, Tom Cruise prête ses traits à un soldat du futur tué pendant une bataille, mais qui ressuscite un jour avant le combat… Prévu pour sortir en mars 2014 aux Etats-Unis.

Tout sur le film…

(Photo Credits : ComingSoon, Getty Images & WENN.com)

La bande annonce de “Jack Reacher” avec Tom Cruise, en salles le 26 décembre

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Alors que, le 25 janvier, France 3 lui consacre un documentaire, Régine nous reçoit chez elle et nous présente ce qui lui reste de plus cher: Daphné, sa petite-fille. Rencontre avec une survivante.

Elle a choisi de se faire appeler par un prénom, car elle n’a eu «que des noms diaboliques que personne n’arrivait à prononcer» (Régina Zylberberg Choukroun, pour l’état civil). Elle a inventé le concept de la boîte de nuit dans les années cinquante, lancé le twist, fait danser les personnalités françaises et étrangères, fondé un empire en ouvrant trente clubs Régine’s de part le monde. Des chansons d’Aznavour ou de Gainsbourg, pour ne citer qu’eux, elle a fait des tubes (Les p’tits papiers, Nounours, Patchouli Chinchilla, La grande Zoa). Et s’est essayée, avec succès aussi, au cinéma (Jeu de massacre, Les Ripoux, Grosse fatigue…). Au-delà des paillettes, « un rêve d’enfant », il y a une femme à l’enfance douloureuse et aux souffrances sans cesse surmontées. A quatre-vingt-quatre ans, aux côtés de sa petite-fille, Daphné, elle nous ouvre les portes de sa bonbonnière parisienne. Et celles de son cœur.

Gala : Vous auriez pu devenir une grande chanteuse populaire, les plus grands ont écrit pour vous. Au lieu de cela, vous avez été « Reine de la nuit ». Pourquoi ?

Régine : C’est vrai, et j’ai eu un véritable succès. Pourquoi n’ai-je pas renoncé à mes boîtes de nuit ? Parce qu’elles me permettaient de très bien gagner ma vie. Voir mes clients artistes déprimer, presque au bord du suicide, quand ils n’avaient pas de tube ou de film à l’affiche, m’a fait réfléchir. Ça n’était pas le style de vie qui me correspondait. La nuit, oui. Accueillir les gens, leur offrir des moments de joie et de bonne humeur, multiplier les rencontres, lier des amitiés, ça oui, ça me comblait.

Gala : Juive d’origine polonaise, cachée en zone libre pendant la Seconde guerre mondiale, vous dites conserver de bons souvenirs de cette époque. Mais n’est-ce pas là votre blessure fondatrice, voire votre moteur ?

Régine : Dans un premier temps, cette guerre m’a séparée d’un père que je voyais peu, et d’une mère dont on nous a affirmé, à mon frère Maurice et moi, qu’elle nous avait abandonnés. En fait, elle était repartie vivre en Argentine, espérant qu’on la rejoigne. De plus, j’ai connu mon premier amour, Claude. J’avais alors treize ans, il en avait dix-sept. Il a demandé ma main à mon père, prévenu son oncle, grand rabbin de Lyon, et se disait près à attendre mes quinze ans, l’âge légal requis, pour m’épouser. Malheureusement, il a été déporté. Il n’est jamais revenu… Je suis passée de planque en planque. J’ai séjourné deux ans dans un couvent transformé en refuge pour vieillards. Alors oui, j’ai emmagasiné de la douleur. Mais j’ai continué à rire et à danser. Je n’ai jamais perdu ma bonne humeur. Je faisais les quatre cents coups, malgré le couvre-feu et le danger. Pendant l’exode, par exemple, j’ai improvisé une piste de danse : j’ai tracé un rond autour d’un arbre et ne rentraient que ceux que j’avais choisis, déjà… Cette étoile jaune que je n’ai jamais portée, je l’ai toujours eue au-dessus de ma tête.

Gala : Vous cultiviez la légèreté en temps de guerre. Pas facile…

Régine : Si, car j’ai un instinct de survie énorme, une tête bien forgée et j’ai toujours fait les bonnes rencontres au bon moment. Mon don, ma force, c’est certainement une confiance innée dans la vie et un flair indéfectible, une bonne connaissance de l’humain. Je vais vous faire une confidence : il y a trois ans, j’ai rendu visite à la famille de mon premier amour. Je voulais gommer cette période. Je précise bien la gommer, pas la renier, car on ne peut pas vivre avec le malheur en soi. Je pense aujourd’hui que ce premier amour restera mon seul grand amour.

Gala : Être aimée de ses parents, ça vous a manqué ?

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Depuis lundi et l’annonce de la disparition tragique de sa compagne, Mick Jagger ère l’âme en peine. Avec les Rolling Stones il vient de quitter l’Australie afin de pouvoir rendre un dernier hommage à L’Wren Scott.

On pensait Mick Jagger, 70 ans, invincible. Lui qui a connu 4000 femmes, selon sa propre estimation n’avait jamais été touché si durement dans son sentiment amoureux. Le suicide de L’Wren Scott à New York lundi, qui partageait sa vie depuis 12 ans, a laissé la star sous le choc. Selon Charlie Watts le batteur du groupe et ami de Mick, ce dernier «n’a pas dormi depuis lundi. Il ne va vraiment pas bien, il est dans un autre monde».

Une longue veille pour l’interprète de Satisfaction qui est attendu en ce moment à New York. Lorsqu’il a appris la terrible nouvelle, Mick Jagger se trouvait dans un restaurant de Perth en Australie. Les paparazzis qui le guettaient là, sans savoir qu’L’Wren Scott s’était donné la mort, ont découvert stupéfait la mine dévastée du chanteur. Immédiatement après la confirmation du drame, les Rolling Stones on annoncé l’arrête momentané de leur tournée en Australie

Dans un convoi quasi militaire, le groupe s’est rendu à l’aéroport de Perth dès hier. Mick Jagger et ses amis musiciens se sont envolé à bord du jet privé de la star, et sont attendu à New York dans les heures à venir.

Quelques jours après le décès de L’Wren Scott et tandis que les causes de sa mort sont encore officiellement inexpliquées, les langues se délient. Selon l’article de la Page Six du New York Post, certains des Rolling Stones considéraient la compagne de Mick Jagger comme «la nouvelle Yoko Ono». L’épouse de John Lennon a longtemps été accusé d’avoir provoqué la séparation des Beatles et n’a jamais réussi à se faire une place dans le cœur du groupe. Selon plusieurs informateurs, les Stones avaient même revu à L’Wren Scott le droit de les suivre lors de cette tournée. La belle américaine aux doigts de fée pour la couture n’a pas eu non plus le droit de designer les costumes du groupe. Mick Jagger essayant de tempérer les esprit avait laissé à sa compagne le soin de finaliser son propre costume de scène.