Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, conteste l’authenticité d’un film hollywoodien qui veut mettre en scène l’histoire de son site. Selon lui, le projet des studios DreamWorks, qui doit sortir en fin d’année est une compilation de « mensonges sur mensonges » qui pourrait bien semer le trouble dans les relations internationales. Il refuse de se porter garant de cette « attaque de propagande massive » qui sème le discrédit sur son oeuvre d’activiste.

Julian Assange est la personnalité la plus informée du monde, on le savait déjà. Mais le co-fondateur de Wikileaks, site qui a dévoilé de lourds secrets et endommagé la diplomatie internationale depuis 3 ans, vient de se procurer un nouveau document précieux. Il s’agit du scénario d’un film qui se focalise sur la création du fameux site internet. Dans ce projet, porté par les studios DreamWorks, c’est l’acteur britannique Benedict Cumberbatch (La taupe, Sherlock) qui doit interpréter le rôle titre. Mais selon Julian Assange, pas le moins du monde flatté par sa notoriété à Hollywood, le futur blockbuster est un mensonge cousu de fil blanc.

Le patron de la firme a qualifié le film « d’attaque de propagande contre Wikileaks et son staff ». Aujourd’hui réfugié à l’ambassade équatorienne de Londres, le rédacteur en chef de Wikileaks s’est exprimé face aux élèves de l’université d’Oxford, qui le suivaient en vidéoconférence. Ce long-métrage intitulé The Fifth Estate doit sortir sur nos écrans à la fin de l’année 2013, et il risque de « jeter de l’huile sur le feu » dans les relations internationales, selon lui. Et son jugement est sans appel : le film est incorrect et invente des faits que Wikileaks n’a jamais relayé. En particulier, Julian Assange fait référence à une scène du début, qui affirme sans réserve que l’Iran aurait développé une arme nucléaire. Il demande « Qu’est ce que cela a à voir avec nous? ».

L’histoire racontée par The Fifth State s’inspire de deux livres de référence: « Inside WikiLeaks: Ma rencontre avec Julian Assange sur le site le plus dangereux du monde » de Daniel Domscheit-Berg ainsi que « WikiLeaks: A l’intérieur de la guerre des secrets de Julian Assange » de David Leigh et Luke Harding. Il revient aussi sur la vie de l’agitateur, qui s’est engagé à ce que son site devienne « l’organe d’information le plus puissant au monde ».

En 2010, date de l’explosion mondiale de Wikileaks, l’activiste australien se retrouve dans une situation très délicate. Il est responsable de la publication de documents appartenant à l’armée américaine sur les guerres en Irak et en Afghanistan. A partir du moment où ces documents top secrets sont rendus publics et que les journaux du monde entier en relèguent le contenu, les gros ennuis commencent pour ce cyberactiviste. Ainsi, après plusieurs faillites de sa page Web, l’ennemi numéro un du pouvoir est aujourd’hui accusé de viol et d’agression sexuelle et risque la prison. Par conséquent, il a trouvé asile dans plusieurs ambassades de la capitale anglaise où il tente d’échapper à une extradition vers la Suède, continuant à clamer son innocence.

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À l’occasion de la sortie d’Hitchcock, Helen Mirren, qui incarne avec brio l’épouse du réalisateur, revient sur ses débuts au cinéma. Une période difficile dont elle se souvient comme si c’était hier.

Grosse, boutonneuse et alcoolique, Helen Mirren était cette jeune femme. Un portrait à charge que l’actrice dépeint elle même. Dans une interview accordée au Harper Bazaar, la talentueuse sexagénaire retrace ses débuts difficiles de jeune fille mal dans sa peau dans le monde impitoyable du cinéma.

Dans ses plus jeunes années, en vacances dans le sud de la France Helen Mirren s’imaginait «devenir Brigitte Bardot». «J’étais assise en face du front de mer et je rêvais qu’un type avec un gros cigare se penche au dessus de moi et me dise «Quel est ton nom? Tu es absolument celle que je cherchais»» se souvient l’actrice. Ce producteur parfumé à la cendre froide est finalement arrivé en 1973 pour lui proposer un rôle dans Le meilleur des mondes possibles. Une aubaine pour la Londonienne mais qui l’a totalement déstabilisée. Alors âgée de 28 ans, Helen Mirren se décrit comme une jeune femme «mal dégrossie et un peu naïve». Pour sa toute première scène sur le tournage du film, le réalisateur lui demande d’ouvrir une bouteille de champagne et d’en boire une coupe. Une demie heure plus tard et beaucoup de coupes après, Helen Mirren s’est retrouvée a faire le tour du plateau en insultant tous les comédiens et les techniciens. «On m’a finalement mis dans un taxi, en sanglots et totalement dévastée».

Avec un peu de plomb dans l’aile et du courage, Helen Mirren a repris le chemin des plateaux de cinéma quelques mois plus tard. La suite de l’histoire se raconte pour elle à coup d’Oscar, de Golden Globes, de prix d’interprétations à Cannes et peut-être bientôt de nouvelles récompenses pour son interprétation d’Alma Reville, l’épouse d’Hitchcock. Le film est promis à un grand succès. A fêter avec modération, n’est-ce pas Helen ?

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Il n’a pas encore foulé les gazons depuis son embauche au PSG, mais cela ne devrait plus tarder. En attendant, David Beckham est en train de planifier une visite de Paris en famille pendant les prochaines vacances.

Alors qu’on apprend que David Beckham ne sera pas du déplacement du Paris-Saint-Germain à Sochaux ce dimanche, la star du foot prévoit en plus de se la couler douce bientôt. Officiellement resté à Paris pour s’entraîner encore et encore afin d’être prêt à entrer dans l’arène, Becks devrait bientôt recevoir la visite de sa petite famille, venue de Londres. Selon la presse britannique, le joueur de foot serait en train d’organiser une sortie avec femme et enfants juste le temps des vacances, pour visiter Paris et il «aurait prévu plein d’activités» pour ses petits. L’occasion de voir de plus près sa progéniture, toujours scolarisée au Royaume-Uni et qui n’a donc pas fait le déplacement de cinq mois avec lui.

Si ce n’est pas déjà fait, il montera sur la Tour Eiffel avec sa femme Victoria, et leurs quatre rejetons: Roméo, Brooklyn, Cruz et la petite dernière Harper. Mais n’imaginez pas que vous rencontrerez toute la famille Beckham avec appareils photos autour du cou et casquettes vissées sur la tête. Le déplacement sera placé sous haute surveillance et fait en toute discrétion. Comme on l’avait déjà dit il y a quelques jours, les patrons qataris du PSG prennent au sérieux la sécurité du Spice Boy, allouant notamment un budget de 20.000 euros mensuels (compris dans son forfait) pour payer ses gardes du corps. Une sage décision quand on sait que chaque mouvement du sportif est épié par le public français en délire. Dernier en date cette semaine lorsque l’ambassadeur de H&M était photographié sur les bancs du Stade Mestalla de Valence, alors qu’il jouait les pom-pom girls pour ses 11 coéquipiers.

Et il faut ce qu’il faut pour garantir le confort d’une telle idole. Pendant les cinq mois où il portera le maillot bleu, le beau gosse résidera à l’hôtel Bristol dans le huitième arrondissement de Paris. Jusqu’en juin prochain date de la fin de son contrat avec le club de foot, il habitera la suite impériale de 320 m2 de ce luxueux palace, qui comme son nom l’indique, n’est recommandée qu’aux plus offrants.

Selon une source citée par le Sun, l’escapade familiale est pour bientôt: «Victoria aura tout juste terminé la Fashion Week de New York et aura besoin d’un peu de repos. Les enfants sont très excités aussi. Ils ont hâte de visiter une nouvelle ville». Mais que les amateurs de grand football ne perdent pas espoir: la bonne nouvelle c’est que le milieu défensif fera certainement ses grands débuts lors du prochain match de son équipe contre Marseille. La décision est encore entre les mains de son entraîneur de talent au PSG, Carlo Ancelotti.

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Unie par les liens si précieux de l’amour et de la famille, Marion Cotillard et Guillaume Canet partagent aussi la même passion du cinéma. Rendez-vous immanquable dans l’agenda de l’actrice donc, la présentation au public du nouveau film de son homme, Jappeloup.

Pointue sur son style et toujours de bon ton, Marion Cotillard a opté pour la présentation de ce film très équidé, une tenue cavalière. Pantalon noir, comme un fuseau d’équitation, col roulé pour ne pas prendre froid lors d’une chevauchée fantastique et petit boléro chiné de réjoneador (toréador équestre).

Pour découvrir, ou redécouvrir Jappeloup, Marion Cotillard était radieuse. Il faut dire qu’elle n’était pas peu fière de soutenir son compagnon et papa de son petit Marcel, Guillaume Canet, à l’affiche du film. Très rares publiquement en couple, les deux amoureux n’ont pourtant pas dénié poser ensemble ce mardi soir. Mais dans les coulisses l’un n’était jamais loin de l’autre. Marion Cotillard pose sur son homme son regard de biche, sagement dessiné d’un trait d’eye-liner, comme s’il s’agissait encore du premier jour.

Guillaume Canet n’est pas en reste non plus. Très fière de présenter Jappeloup dont il est à l’origine de l’adaptation au cinéma, il s’est montré également très honoré de la présence de sa douce ce soir la. Un Guillaume Canet aux anges, souriant à tous les objectifs et serrant de plaisir dans ses bras son confrère comédien Daniel Auteuil. Marina Hands, Marie Bunel, Jacques Higelin, Tchecky Karyo et Donal Sutherland, également au casting de Jappeloup ont eux aussi profité de cette belle soirée à la cadence de l’amour…

Cette année le Prix Pritzker – Nobel de l’architecture – a été décerné à l’architecte japonais Toyo Ito à Los Angeles. Une des récompenses les plus prestigieuses, saluant l’œuvre conceptuelle d’Ito, qui s’efforce de réinventer sa profession depuis quarante ans.

Décerné chaque année à un architecte vivant, le prix Pritzker est l’occasion de mettre en avant le travail d’un architecte renommé. C’est au tour de Toyo Ito, 71 ans, de voir sa carrière consacrée. Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à Los Angeles, le président du jury Peter Palumbo n’a pas tari d’éloges sur le lauréat. «Tout au long de sa carrière, Toyo Ito a été capable de produire un corpus d’œuvres qui combinent l’innovation conceptuelle avec des constructions superbement réalisées», a confié le président du jury. Puis de louer «le talent unique de ce professionnel», qui a réalisé en quelques quatre décennies bâtiments publics, comprenant des théâtres, des bibliothèques, mais encore des parcs ou des maisons.

Né en Corée du Sud à Séoul en 1941 de parents japonais, Toyo Ito diplômé en architecture de l’université de Tokyo ouvre son propre studio de création en 1971. Considéré comme l’architecte de l’essentiel, il fait partie de cette génération de constructeurs japonais bien décidés à modifier l’approche des lieux de vie. Après avoir développé à l’aube de sa carrière des habitats domestiques sorte de cellules d’habitation tournées sur elles-mêmes, Toyo recherche l’abstraction dans ses créations, puis se penche sur les nouvelles technologies. Depuis dix ans, Ito synthétise son travail dans des œuvres comme la désormais culte médiathèque de Sendai à Tokyo, aux grands panneaux de verre métaphore d’un aquarium.

Depuis la création du Pritzker en 1979, aujourd’hui sous l’égide de la fondation Hyatt, Toyo Ito est le cinquième architecte japonais a être récompensé, tout en humilité. Si ses créations s’exposent en Asie mais aussi en Europe, le perfectionniste Toyo Ito a aussitôt déclaré en recevant son prix: «De toutes façons, quand une construction est terminée, je deviens douloureusement conscient de mes propres insuffisances… et cela se transforme en énergie pour me confronter au projet suivant».

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Gwyneth Paltrow a été intronisée ce vendredi soir plus belle femme du monde. Quelques jours après la parution d’un classement flatteur la plaçant en tête devant Beyoncé, l’actrice a reçu les honneurs et commenté la nouvelle face à son public américain, sur le plateau d’Ellen De Generes.

« J’ai appris la nouvelle par mon agent » a expliqué Gwyneth Paltrow à l’animatrice Ellen De Generes. Interrogée après la parution d’un classement dans le magazine People qui la désigne plus belle femme du monde, l’actrice a refusé de prendre la grosse tête. « Mon publiciste m’a envoyé un mail et honnêtement j’ai cru que c’était une blague » a t-elle d’abord assuré. Devant le public de l’émission, la belle blonde a soutenu : « J’ai lu 3 fois le message et j’ai pensé : oh ce n’est pas pour moi, il a dû l’envoyer au mauvais client ».

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A tout juste 40 ans, Gwyneth Paltrow n’a pourtant pas de quoi rougir. Oscarisée pour son rôle dans Shakespeare in Love, la femme de Chris Martin a gardé la ligne de ses 20 ans à grands coups de régimes et de sport. Elle reste pourtant très surprise et flattée par l’honneur que lui fait People. Sur le canapé d’Ellen, elle raconte : « c’était psychologiquement intéressant parce que je me suis dit que quelqu’un se moquait de moi ». Et d’ajouter « J’en ai parlé à mon psy ! », provocant une nouvelle fois les applaudissements des fans.

Belle comme le jour, cette mère de deux enfants reste bonne joueuse : « J’étais perplexe je me suis dit : c’est certain qu’il y a erreur, il n’y a aucun moyen que ce soit vrai, et en fait si ! ». Pour cette victoire sur dame nature, la présentatrice télé a souhaité récompenser la nouvelle reine de beauté. C’est ainsi que trois chippendales ont débarqué sur le plateau pour couronner une Gwyneth Paltrow hilare. Cette dernière a ensuite revêtu une écharpe digne des miss et une couronne en strass assortie (notre photo).

Au cours de cette folle soirée, la star d’Iron Man 3 a également parlé de son nouveau film où elle joue au côté de Robert Downey Jr. Interrogée sur la tenue qu’elle portait à la première du film, à Los Angeles, Gwyneth a regretté un fashion faux-pas très « humiliant ». En effet, la robe longue signée Antonio Berardi (nos photos) laissait apparaître presque tout de son postérieur. Un pari très audacieux – et réussi – auquel elle n’était visiblement pas préparée. La preuve que même quand on est plus belle femme du monde, on garde les pieds sur terre.

Uma Thurman vient de rejoindre Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgard et Shia LaBeouf au casting du très osé “Nymphomaniac” que tourne actuellement Lars von Trier.

Uma Thurman aura-t-elle droit, comme Charlotte Gainsbourg et Shia LaBeouf, à sa scène de sexe non simulée ? On l’ignore encore, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle figurera, au même titre que ses partenaires, au casting du très sulfureux Nymphomaniac de Lars von Trier. Ce film raconte l’histoire poétique, drôle et tragique d’une nymphomane d’aujourd’hui, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans. Ce rôle est campé par l’actrice française. Le tournage, lui, se poursuit actuellement à Cologne, en Allemagne. Stellan Skarsgard, Connie Nielsen, Christian Slater et Jamie Bell complètent le casting.

G.M. avec The Hollywood Reporter

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Le cinéaste iranien réalise en langue française un nouveau chef d’œuvre d’humanité.

Après deux jours seulement de compétition, voici la première palme potentielle. Dans tous les cas de figure, un film qu’on voit mal passer à travers la distribution des prix la semaine prochaine.

A la caméra, Asghar Farhadi, 42 ans, un grand artiste qui permet qu’on évoque son pays, l’Iran, autrement que de façon navrante, ou navrée. A l’image d’Une séparation (Oscar du meilleur film étranger 2011) la précédente pièce maîtresse de sa filmographie, Le passé s’ouvre par une rupture. Celle d’Ahmad (l’acteur Ali Mossaffa, bouleversant) arrivé de Téhéran pour officialiser son divorce d’avec Marie (Bérénice Bejo), qui tente de refaire sa vie avec un autre homme (Tahar Rahim, impressionnant). Sa fille aînée (Pauline Burlet) le lui reproche, compliquant un peu plus la vie de Marie. C’est alors qu’Ahmad, tentant d’aider sa future ex à y voir plus clair, lèvera le voile sur un douloureux passé.

Si le propos est intime, le traitement est quasi policier. Il y a du génie et une infinie modestie aussi dans cette manière de faire progresser l’intrigue, de la faire littéralement rebondir, à coups de micro révélations successives sur le passé de chacun des personnages. Deux ans après avoir été sacrée meilleure actrice aux César pour The Artist, Bérénice Bejo bouleversera sans doute l’idée qu’on se fait d’une «performance ». La sienne est subtile, puissante, intérieure. Humaine. Et mémorable à jamais.

Jérémie Rénier, Audrey Fleurot, Bouli Lanners et Mélusine Mayance figurent au casting du thriller “La Confrérie des larmes”, troisième long métrage de Jean-Baptiste Andréa, prochainement en tournage.

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A l’affiche en février 2013 du film argentin vu à Cannes Le Bidonville de la Vierge, Jeremie Rénier change une nouvelle fois de registre puisqu’il va bientôt être le héros du thriller La Confrérie des larmes. Il s’agit du troisième long métrage de Jean-Baptiste Andrea, co-réalisateur du film d’horreur Dead End, et qui a également signé le polar Big Nothing avec David Schwimmer. L’acteur belge incarnera un ex-membre de la brigade criminelle au chômage, qui se voit proposer une mission par un ancien indic : transporter une mallette destinée à différents clients, contre une grosse forte d’argent. Seule condition : ne jamais ouvrir ladite mallette… Jérémie Rénier aura pour partenaires l’étoile montante Audrey Fleurot (“Intouchables”, la série “Engrenages”), son compatriote Bouli Lanners (vu récemment dans “De rouille et d’os”) et la jeune Mélusine Mayance, remarquée dans “Ricky” d’Ozon. Copoduction franco-belgo-luxembourgeoise, “La Confrérie des larmes” entre en phase de tournage le 8 novembre.

VIDEO : un extrait de “Dead end”, le premier long métrage de Jean-Baptiste Andréa (co-réalisé par Fabrice Canepa)

Dead End

JD

La polémique autour de l’affiche du film L’inconnu du lac prend une nouvelle dimension avec Aurélie Filippetti qui s’invite dans le débat. La ministre de la Culture qualifie d'”acte de censure” le retrait des affiches des villes de Versailles et Saint-Cloud et défend le principe de liberté artistique.

A ce rythme là, le film L’inconnu du lac risque de porter un titre qui ne lui convient pas. De confidentiel, il est en train de bénéficier d’un buzz incroyable à cause de deux municipalités qui voulaient que ses affiches ne soient pas trop visibles. Le visuel, qui montre en dessin un couple d’hommes en train de s’embrasser, a choqué quelques habitants des villes de Versailles et de Saint-Cloud qui n’ont pas pas hésité à s’en plaindre auprès de leurs mairies. Résultat: JC Decaux a dû retirer les affiches incriminées, à la demande des services municipaux.

Il n’en fallait pas plus pour démarrer une polémique, une de plus sur le thème de l’homosexualité après des semaines de violents débats autour du mariage pour tous. Et aujourd’hui, c’est Aurélie Filippetti qui entre dans le débat en publiant un communiqué dans lequel elle estime que ce retrait des affiches de L’inconnu du lac est « un acte de censure qui porte atteinte à la liberté de communication et d’expression ». Selon la ministre de la Culture, l’image de ces deux hommes s’embrassant “transpose, avec la liberté artistique qui doit être reconnue à tout créateur, le propos et l’ambiance du film« et surtout »ne présente pas les risques pour l’ordre public qui pourraient justifier des mesures de restrictions par les autorités compétentes ».

Une position partagée bien évidemment par Les films du Losange, producteur et distributeur de L’inconnu du lac, qui parle sut Twitter de « censure abusive ». Régine Vial, sa responsable, déclare: “Nous n’avons pas remis en question l’interdiction du film aux moins de 16 ans« mais affirme que »cette histoire qui ne concerne que cinq affiches, situées dans des villes où L’Inconnu du lac n’est même pas programmé, est quand même un acte extrêmement violent ». La mairie de Versailles a de son côté confié au site Rue 89 “comprendre que l’affiche puisse choquer un public qui se retrouve désarmé face à des affiches qui abordent la sexualité dans la rue“. On doit donc en déduire qu’on ne verra jamais fleurir sur les murs de ces villes la célèbre photo de Robert Doisneau Le baiser de l’Hôtel de ville.

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