Month: March 2020

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Leur demande a enfin été entendue. Pour la première fois, les enquêteurs français ont pu se rendre au siège de Boeing aux États-Unis fin mai. Un déplacement riche en enseignement. Les données récupérées accréditent la thèse du suicide du pilote. Il était bien aux commandes du Boeing 777 de la Malaysia Arlines jusqu’au moment du crash dans l’océan indien. Dans la nuit du 8 mars 2014, le vol MH370 décolle de Kuala Lumpur (Malaisie) en direction de Pékin (Chine). Une trentaine de minutes après, il disparait des écrans radars avec 239 personnes à son bord. Un chantier titanesque De nombreuses recherches ont été menées, quelques débris repêchés, mais l’épave de l’avion, elle, n’a jamais été retrouvée. La France est dorénavant le seul pays à enquêter sur cette catastrophe. Quatre ressortissants français ont péri dans le crash. Les enquêteurs ont pu récupérer les données satellites de l’avion auprès du constructeur. Un chantier titanesque commence : plus d’un an de travail sera nécessaire pour les exploiter.Le JT

  • JT de 8h du jeudi 11 juillet 2019 L’intégrale

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Le groupe chinois Wanda, spécialisé dans les loisirs et la culture, s’est porté acquéreur du spécialiste des multiplex aux Etats-Unis AMC (American Multi-Cinema), pour un montant de 2,6 milliards de dollars, devenant le n°1 mondial des salles de cinéma.

Le groupe chinois Wanda, spécialisé dans les loisirs et la culture, s’est porté acquéreur du spécialiste des multiplex aux Etats-Unis AMC (American Multi-Cinema), devenant le premier propriétaire mondial de cinémas. Grâce à cette transaction de 2,6 milliards de dollars, Wanda, qui possède et gère de nombreux cinémas, hôtels de luxe et commerces en Chine, espère ainsi devenir un acteur “réellement mondial”, selon les termes du communiqué de presse.

Il faut dire que ce conglomérat a très largement les moyens de ses ambitions; déjà propriétaire de 86 multiplex et 730 écrans en Chine. Profitant d’une véritable explosion des recettes du box-office en Chine, où l’industrie cinématographique est en pleine effervescence et où le nombre de salles s’envole, son dernier chiffre d’affaires atteint le montant astronomique de 16,7 milliards de dollars. De son côté, AMC gère un empire de 346 multiplex en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), qui totalise plus de 5.000 écrans, dont 2.336 écrans 3D et 128 dômes IMAX. Environ 200 millions de spectateurs ont vu un film dans une des salles d’AMC en 2011.

Si la Chine représente une véritable Terre Promise pour Hollywood, son marché, en pleine expansion, reste malgré tout très peu ouvert aux oeuvres étrangères, en raison de quotas imposés par le gouvernement chinois. Sans compter la crainte, légitime, liée au piratage. Des réticences qui ne doivent malgré tout pas masquer de franches réussites, comme celle de la société canadienne IMAX Corp, qui a ainsi prévu d’équiper des dizaines de nouvelles salles en Chine; ou encore celle de Dreamworks Animation, qui a prévu la création avec des partenaires chinois d’un studio de production à basé à Shanghaï.

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OP avec AFP

Un drapeau britannique déployé dans le parlement et l’emblème de Hong Kong tagué en noir, tout un symbole en ce jour anniversaire de la rétrocession de ce territoire à la Chine par la Grande-Bretagne. Les contestataires ont pénétré de force dans le parlement local lundi 1er juillet avant que la police n’arrive à les déloger quelques heures plus tard. Des affrontements sporadiques ont éclaté ensuite avec les policiers à l’extérieur dans la soirée.Démissions ?Les manifestants réclament la démission de leurs dirigeants et le retrait d’un projet de loi sur l’extradition des justiciables en Chine. La cheffe du gouvernement Carrie Lam a réagi lundi soir de manière ferme en condamnant une occupation très violente. La communauté internationale, la Grande-Bretagne et les États-Unis en tête, appelle à la fin des violences et au respect des libertés.Le JT

  • Grand Soir 3 du lundi 1 juillet 2019 L’intégrale

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“Notre maison brûle, littéralement.” Avec son tweet sur la forêt amazonienne posté dans la soirée du jeudi 22 août, Emmanuel Macron s’est posé comme le dirigeant en pointe contre ces feux dramatiques sur la scène internationale.

Mais son tweet, relayé près de 14 000 fois (et plus de 40 000 fois pour le même tweet rédigé en anglais), n’est pas exempt d’imprécisions. Deux éléments posent problème : d’abord la photo, qui ne correspond pas aux incendies qui sévissent actuellement, et l’affirmation selon laquelle “l’Amazonie produit 20% de notre oxygène”, qui doit être fortement nuancée. Explications.Une photo vieille d’au moins seize ansComme l’a relevé le site Checknews, la photo accompagnant le tweet présidentiel ne représente pas les incendies qui ravagent actuellement la forêt amazonienne. Si elle a beaucoup été utilisée sur les réseaux sociaux ces derniers jours (certainement en raison du faible nombre d’images disponibles de ces incendies), elle date en réalité de plusieurs années. On en trouve ainsi la trace dans un article de Nature publié en 2012.Où et quand a été prise cette photo ? Difficile de répondre avec précision. Selon la légende rédigée par la banque d’images Alamy, qui commercialise le cliché, c’est bien la forêt amazonienne qui est photographiée. Mais il est impossible d’affirmer avec certitude que la photo ait été prise au Brésil et pas dans un autre pays. Pour déterminer la date de la photo, il faut s’intéresser à son auteur. Loren McIntyre, photojournaliste américain qui a consacré de nombreux reportages à l’Amazonie et plus largement à l’Amérique du Sud, est mort en 2003.  S’il n’est pas possible de savoir quand la photo a été prise, il est donc certain qu’elle date d’au moins seize ans.Une statistique à nuancer “L’Amazonie, le poumon de notre planète, produit 20% de notre oxygène”, écrit Emmanuel Macron dans son tweet. Une affirmation que les spécialistes nuancent fortement. “La formule est belle, mais elle n’est pas scientifique”, rétorque Philippe Ciais, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, interrogé par Le Parisien. Pour Pierre Thomas, professeur émérite à l’Ecole normale supérieure de Lyon, également sollicité par le quotidien, “présenter la chose de cette manière, c’est n’avoir rien compris à comment fonctionne la forêt”.En fait, comme toutes les forêts, les arbres de l’Amazonie absorbent du CO2 et produisent de l’oxygène. Mais les forêts peuvent aussi produire du CO2, dans certaines conditions. “Il peut même arriver qu’une forêt émette plus de CO2 qu’elle n’en absorbe”, selon Alain Pave, professeur émérite à l’Université Claude Bernard Lyon 1, interrogé par le Huffington Post.Le chercheur conteste également l’expression “poumon de notre planète” utilisé par le président. “Le producteur numéro 1 d’oxygène, c’est l’océan”, qui fournit à lui seul la majorité de l’oxygène disponible sur Terre. Pas l’Amazonie, qui ne repésente que 10% des forêts mondiales.

The writing was on the wall when F1 announced the postponement on Thursday of the Dutch, Spanish and Monaco Grands Prix. And now, the venerable Automobile Club de Monaco has permanently scrapped its two motorsports events for 2020.

Prior to today’s announcement, the glitzy Principality was several weeks into building its street circuit which was scheduled to host its historic event on May 8-10 and its round of the F1 world championship on May 24.

The legendary Monaco Grand Prix has enjoyed a continued presence on the F1 calendar since its second edition, organized in 1955.

    Formula 1 calls off Holland, Spain and Monaco GPs!

The ACM issued the following statement:

“The current situation concerning the worldwide pandemic and its unknown path of evolution, the lack of understanding as to the impact on the FIA F1 World Championship 2020, the uncertainty with regards to the participation of the teams, the consequences with regards to the differing measures of confinement as taken by various governments worldwide, the multi-border restrictions for accessing the Principality of Monaco, the pressure on all implicated businesses, their dedicated staff who are unable to undertake the necessary installations, the availability of the indispensable workforce and volunteers (more than 1500) required for the success of the event means that the situation is no longer tenable.

“As a result, and after careful consideration as to the gravity of this crisis worldwide, it is with great sadness that the AUTOMOBILE CLUB DE MONACO Board of Directors has taken the decision to cancel the 12th GRAND PRIX DE MONACO HISTORIQUE (8-10 May 2020) and the 78th GRAND PRIX DE MONACO FORMULA 1, FIA World Championship (21-24 May 2020).

“To all the fans, spectators, partners and our members, the Board of Directors wishes to express its sincere regrets that these two events cannot be postponed and under no circumstances, will it be possible to organize these events later this year.”

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Andor: law on posting of workers will be ‘clarified’

Commission will stop short of a complete revision of the ‘posting of workers’ law.

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Updated

The European Commission is to “clarify” its legislation governing employers who send people to work in another member state – but is to stop short of a complete revision of the controversial ‘posting of workers’ law.

The directive, which came into force in 1996, aims to guarantee that the rights and working conditions of posted workers are protected, no matter which member state they are sent to.

At the same time it aims to avoid ‘social dumping’ – companies in member states with lower labour standards sending their employees to work in another member state with higher labour standards, and undercutting local businesses by applying those lower standards. The legislation is designed to ensure that posted workers are covered by the minimum terms and conditions of the member state where they are working.

However, the directive has been the source of repeated argument, with trade unions claiming that decisions from the European Court of Justice over the past few years have introduced confusion over the implementation of the directive, to the detriment of workers’ protection.

László Andor, the European commissioner for employment, social affairs and inclusion, told European Voice that he would propose “an enforcement directive” after the summer which would clarify the intentions of the original directive. He said he would also propose a new regulation on fundamental social rights, dubbed Monti II, to accompany the clarification.

‘Ensuring core protection’

Andor acknowledged that there was a perception that the posting of workers directive led to “social dumping and an undermining of social standards”. But he maintains that the original legislation was adequate in ensuring “certain core protections”. He blames the bad image of the directive on abusive interpretation, and on some ambiguity in the way in which these protections were interpreted from one country to another.

“The enforcement directive should help clarify and not change the existing directive,” he said. He considers it will be “sufficient to supplement legislation”. He recognises the anxieties of trade unions. “The posting of workers directive requires ensuring certain minimum standards. There is concern that court rulings have meant that these standards are a ceiling,” he said. “We have to ensure that, based on earlier experience, the proposal is not seen as a restriction of trade union rights.”

The Monti II proposal, which would be based on recommendations on free movement on goods made by Mario Monti, a former European internal market and competition commissioner, would aim to clarify how employers should respect social rights, such as membership of a trade union and the right to strike.

Bernadette Ségol, the general-secretary of the European Trade Union Confederation (ETUC), said that she was “not encouraged” by Andor’s stance.

“Fundamental social rights have a priority over freedom to provide services. One should not be balanced against the other, as the ECJ interpreted the posting of workers directive,” she said.

“This is why the ETUC continues to ask for a revision of the directive guaranteeing workers rights, equal treatment for wages and working conditions.”

She said that internal market rules “should not be used to undermine workers’ wages and collective bargaining protection”.

Authors:
Ian Wishart 

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Looking over the edge

March 21, 2020 | News | No Comments

Looking over the edge

Never mind another recession. What Europe (and the world) faces is something much more sinister and catastrophic.

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7/19/11, 9:30 PM CET

Updated 4/12/14, 9:42 PM CET

Christine Lagarde, until recently the finance minister of France, took over as managing director of the International Monetary Fund (IMF) only on 5 July. But her IMF has wasted no time in sending out some blunt messages to both Europe and the United States. 

Speaking in Dublin last week (14 July), Ajai Chopra, one of Lagarde’s senior officials, called on eurozone leaders to stop dithering.

He called for “prompt implementation” of steps to head off the growing threat to Europe’s financial stability and the world economy. “What is critical now is for Europe to dispel the uncertainty being created by what is perceived by markets to be an insufficient response,” he said.

In Rome on the same day, Italy’s Finance Minister Guilio Tremonti, a little recklessly, but accurately, summoned up the sinking of the Titanic to describe the peril. “Just like on the Titanic, not even the first class passengers will be saved,” he told the Italian Parliament in what appeared to be a reference to the hard line being taken in the Greek bail-out talks by Germany, which was successfully fighting off efforts by its partners to call an emergency summit of eurozone leaders last weekend.

That global financial markets could drive Italy and/or Spain into the same parlous financial state as Greece, Ireland and Portugal scarcely bears thinking about. A senior economist at a top-ten eurozone bank admitted privately last week that his giant institution would “be swept away” if Italy became caught up in peripheral Europe’s debt meltdown. The European Banking Authority’s stress tests, released last Friday (15 July), did not directly address the liquidity risks that transatlantic banks would face if the looming disaster were not contained.

Lawrence Summers, until last year President Barack Obama’s top economic adviser, warned on Monday (18 July) that with the tumult in Italian markets, the European financial crisis had entered “a new and far more dangerous phase, threatening both European monetary integration and the global recovery”.

He should know. For what helps to make the current crisis so dangerous is that confrontational politics in the US have increased the chances that it too may slip towards its own, self-induced, sovereign-debt disaster. 

Last week two (US-owned) credit rating agencies, Moody’s and Standard and Poor’s, both warned that the US could default on its debts. They decided to put the US’s triple-A debt rating under review.

Congress is being asked to approve, by 2 August, an increase in the amount of debt the US government is allowed to borrow. If it does not, there is the risk of a “short-lived” default, Moody’s said.

Intermittent stand-offs between the White House and Republican and Democratic congressmen have, in the past, always been relatively painlessly resolved.

But what today’s confrontation is doing is reminding international investors that, as in Europe, a deep political/ideological divide is blocking efforts to reach a compromise on how to tackle the US’s huge government debt burden. This is far from reassuring in view of the US’s dependence on foreign investors to support its troubled economy.

With debt disasters looming on both sides of the Atlantic, it is little wonder that behind the scenes, finance ministers and central bank governors of the Group of Seven (G7), a body which some observers thought had been displaced by the wider Group of 20 (G20), have once again been hard at work. The G7 has already held at least one conference call on the Greek crisis – during the weekend of June 18.

In a report released last week, the IMF itself warned of the perils ahead, saying that “the window of opportunity to prepare the [global] financial system against potential systemic shocks could close unexpectedly”.

Even as these words were being discussed at a meeting of G20 deputy finance ministers in Paris on 9-10 July, the window of opportunity they referred to was starting to close.

Toxic debt disease

On Monday the yield on ten- year Italian bonds penetrated the 6% level again amid fears that it was now being infected by the contagious and toxic debt disease that had gripped Greece, Ireland and Portugal.

With a debt to gross domestic product ratio of 120% and €900 billion of debt having to be refinanced in the next five years, it required no imagination at all to conclude that, uncontained, Italy’s problems would present the transatlantic economies with another systemic financial threat. Tremonti’s success in driving his €48 billion austerity package through Italy’s parliament is an important step in the right direction – but only a small one.

As European Voice went to press, the financial markets were wondering whether eurozone leaders would, at their summit tomorrow (21 July), finally step back from the edge of the precipice.

Clear agreement on mechanisms through which private-sector lenders could be bailed in to a second Greek rescue package would be a start. Lorenzo Bini Smaghi, an executive board member of the European Central Bank (ECB), last weekend (16 July) indicated that an agreement is needed to allow the eurozone’s bail-out fund, the European Financial Stability Facility, to buy on public markets the bonds of troubled sovereign borrowers.

Graham Bishop, a financial expert, says that eurozone leaders must finally adopt the comprehensive economic governance agenda proposed by the European Commission, enhanced by the European Parliament and backed by the ECB. “It’s either political union of the eurozone, or disaster is at hand,” he says.

Such a disaster would be global, not just European. Given the weaknesses of the transatlantic economies and their tight integration, a second downward leg in, the so-called Great Recession” of 2007-09, would not be just a ‘double-dip’. It would turn into a catastrophic plunge reminiscent of the Great Depression of the 1930s.

Stewart Fleming is a freelance journalist based in London.

Authors:
Stewart Fleming 

#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Click Here: State of Origin JerseysCliquez ici pour nous alerter !Le gouvernement veut mettre en place une écotaxe de 1,50 à 18 euros sur les billets d’avion à partir de 2020 pour tous les vols au départ de la France, sauf vers la Corse et l’outre-mer et sauf vols en correspondance, a annoncé la ministre des Transports, Elisabeth Borne, mardi 9 juillet. Cette mesure, décidée lors du deuxième Conseil de défense écologique, sera intégrée au projet de loi de finances 2020 et s’appliquera à toutes les compagnies aériennes.Dans le détail, l’écotaxe ne s’appliquera qu’aux vols partant de France et non à ceux arrivant. Elle sera de 1,50 euro en classe éco pour les vols intérieurs et intra-européens, de 9 euros pour ces vols en classe affaires, de 3 euros pour les vols en classe éco hors de l’Union européenne et de 18 euros pour ces vols en classe affaires, a précisé la ministre.Selon Elisabeth Borne, cette taxe devrait rapporter 182 millions d’euros à partir de 2020, qui seront consacrés à des investissements pour des infrastructures de transports plus écologiques, notamment le ferroviaire.

Les chiffres sont plus qu’encourageants. Pour l’IATA, une organisation professionnelle internationale de compagnies aériennes qui a publié le 11 juillet une étude sur le marché aérien sud-africain, ce dernier est porteur de grands espoirs : il pourrait, s’il le désire, doubler de taille au cours des vingt prochaines années. Mais le gouvernement sud-africain doit auparavant accepter de modifier sa stratégie en matière de concurrence et mener des réformes jugées “essentielles”.Prospère, mais peut mieux faire“Il y a de quoi être fier de tout ce que l’aviation (sud-africaine) a réalisé ici”, déclare dans l’étude Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA. Avec 20,9 millions de passagers qui ont voyagé en provenance et à destination de l’Afrique du Sud en 2017, le marché aérien sud-africain est prometteur. L’aviation et le tourisme représentent une valeur ajoutée brute de 9,4 milliards de dollars par an (8,3 milliards d’euros) et constituent 3,2% du PIB sud-africain. Le secteur fournit également 472 000 emplois dans le pays. Des chiffres robustes, qui devraient augmenter d’ici à vingt ans. L’étude indique ainsi que le marché sud-africain pourrait d’ici 2037 générer 23,8 millions de voyages de plus, près de 372 000 emplois supplémentaires et rapporter au pays 20,2 milliards de dollars.Des réformes en profondeur L’IATA a identifié trois domaines dans lesquels l’action gouvernementale peut permettre à l’aviation de poursuivre sa croissance et générer encore plus de bénéfices. D’une part, réformer les lois sur l’immigration, qui avaient été durcies après l’arrivée au pouvoir du président Jacob Zuma, en 2014. D’autre part, réduire les taxes et les impôts qui augmentent le coût des affaires dans le pays. Enfin, mettre en place une stratégie harmonisée en ce qui concerne les politiques des transports et de l’aviation, en les plaçant au cœur de son économie.Car l’Afrique du Sud, comme beaucoup de ses voisins africains, souffre aujourd’hui de la concurrence internationale. La principale compagnie aérienne du pays, South African Airways, bat de l’aile depuis des années et ne tient debout qu’à coups de subventions. Ses pertes successives ont obligé le gouvernement à mettre une fois de plus la main à la poche en mars 2019 et à lui octroyer un crédit de 360 millions de dollars (320 millions d’euros).Les compagnies aériennes privées, de leur côté, ne parviennent que très difficilement à respirer, étouffées par un environnement protectionniste dans lequel le gouvernement les maintient. Une solution, donc : l’Etat sud-africain doit accepter d’ouvrir son ciel à la concurrence et de réformer en profondeur son marché aérien.Les réformes des politiques gouvernementales visant à promouvoir les affaires, le commerce, les investissements et le tourisme sont essentielles pour tirer le meilleur parti du transport aérien, au profit de la population et de l’économie sud-africaine. Alexandre de JuniacIATAL’expansion à prévoir de ce marché et tous les espoirs qu’elle représente pour l’avenir sont le miroir de la libéralisation du ciel africain. Depuis janvier 2018, date où l’Union Africaine a annoncé sa volonté de créer un marché unique du transport aérien africain (MUTAA) d’ici 2063, l’Afrique bascule progressivement vers l’Open Sky. Le but est de contrer les compagnies étrangères, qui contrôlaient jusque là 75% du trafic aérien entre le Continent et le reste du monde.Par ailleurs, la mise en œuvre toute récente de la zone de libre-échange continentale (ZLEC) par l’Union Africaine sera également susceptible de bénéficier à long-terme au marché aérien sud-africain. Mais le pays en profitera d’autant plus s’il met en place, dès aujourd’hui, les politiques et cadres juridiques favorables au commerce.Click Here: Cheap Golf Golf Clubs

Le secrétaire d’Etat américain Michael Pompeo a présidé le 17 juillet 2019 la cérémonie de remise du Prix international pour la liberté de religion au département d’Etat à Washington.Le prix a été décerné cette année à six personnalités religieuses dont deux musulmans africains récompensés pour leur activité de défenseurs de la liberté de religion.L’imam Abdullahi cache des chrétiens dans la mosquée et chez luiAgé de 83 ans, l’imam Abubakar Abdullahi du Nigeria a été honoré pour avoir caché, au péril de sa vie, les membres d’une autre communauté religieuse, qui auraient été tués sans son intervention.Le 23 juin 2018, des bergers de l’ethnie Fulani, à majorité musulmane, ont lancé des attaques coordonnées contre 10 villages de la région de Barkin Ladi tuant des centaines de fermiers de l’ethnie Berom, à majorité chrétienne, précise la déclaration ministérielle américaine.Ce jour-là, l’imam Abdullahi venait de terminer la prière de midi, quand il a entendu les coups de feu à l’extérieur. Spontanément, il invite plus de 260 membres de la communauté chrétienne, qui s’enfuyaient, à entrer se réfugier dans la mosquée et à son domicile attenant.Le responsable religieux est ensuite sorti pour confronter les hommes armés. Il a refusé de les laisser entrer, rapporte le communiqué, “les suppliant d’épargner les chrétiens à l’intérieur, offrant même de sacrifier sa vie pour la leur”.Les hommes armés, qui avaient déjà tué 84 personnes dans le village de Nghar, ont cédé face à l’imam Abdullahi qui a ainsi réussi à sauver de nombreuses vies humaines.Un avocat soudanais défend les minorités religieuses contre les ingérences de l’EtatPour le Soudan, c’est Mohamed Yosaif Abdelrahan, un activiste des droits des minorités, qui a été récompensé par Washington.Membre de l’Initiative soudanaise des droits de l’homme (SHRI), il œuvre “sans relâche pour défendre les droits de minorités religieuses, tant par son action juridique que par son travail de sensibilisation publique”, estime le département d’Etat.Outre des séminaires de formation sur les droits de l’homme ou de la femme, le journalisme ou tout simplement les droits des jeunes citoyens, il défend les chefs religieux de minorités arrêtés sous des accusations “spécieuses à la suite de l’ingérence du gouvernement dans leurs activités”.Au SHRI, Mohamed dirige également des campagnes pour renforcer les protections juridiques des minorités (chrétiens coptes, animistes, protestants ou bahaïs) et mettre fin aux confiscations visant leurs biens par le gouvernement.”Membre de la majorité musulmane soudanaise, Mohamed est devenu un allié de confiance des minorités et les a aidées à naviguer dans le système judiciaire complexe du pays”, explique le département d’Etat félicitant le juriste soudanais “pour son dévouement sans pareil à faire usage de la loi”.Les autres lauréats du Prix sont le dirigeant religieux afro-brésilien Ivanir dos Santos, William et Pascale Warda, de l’Organisation Hammourabi des droits de l’homme en Irak, et la Chypriote d’origine arménienne Salpy Eskidjian Weiderud qui œuvre à consolider la paix interreligieuse sur l’île.Click Here: Atlanta United FC Jersey