Month: April 2020

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Après avoir dévoilé les clichés de sa campagne avec l’actrice et mannequin française, la maison de luxe italienne présente les coulisses sexy de son film publicitaire, réalisé par Mario Testino.

Laetitia Casta très sexy pour la campagne du parfum “Intense“ signé Dolce & Gabbana.

Sensuelle, voluptueuse et toujours glamour : Laetitia Casta incarne une femme amoureuse et passionnée dans la dernière campagne Dolce & Gabbana qui met à l’honneur la fragrance “Intense“.

Dans la continuité du film publicitaire du parfum “Pour Femme“, lancé à la rentrée 2012, on découvre dans ce film des scènes de romance et de désir entre l’actrice française et le mannequin canadien Noah Mills.Attitude sexy et positions lassives, Laetitia se dévoile comme jamais pour cette campagne réalisée par le célèbre photographe de mode péruvien Mario Testino.Outre ses talents d’actrice, Laetitia Casta a travaillé avec les plus grands noms de la mode et de la beauté, comme Bulgari, L’Oréal Paris ou encore Jean Paul Gaultier.Rendez-vous à l’automne prochain pour découvrir cette nouvelle fragrance !Anne-Sophie SavenierSource : Relaxnews

Chaque nouvelle rentrée débute avec son lot de collaborations tendance. Cette année, on a repéré pour vous 3 collections capsules canon à prix mini à ne manquer sous aucun prétexte!

Découvrez nos coups de coeur mode de la rentrée.

H&M et Isabel Marant

H&M propose une collection Isabel Marant à des prix accessibles.On ne la présente plus, chaque année la collection entre le géant suédois et un créateur en vogue est l’évènement mode de la rentrée. Pour 2013, après avoir travaillé avec Martin Margiela, Versace et Marni, pour ne citer qu’eux, H&M nous offre une collection avec Isabel Marant. Bien connue des fashionistas, la créatrice revisite les pièces incontournables de nos dressings et y ajoute sa patte : un style naturel, simple et décontracté. La première pièce de la collection, une robe fluide à l’imprimé animalier, promet déjà de belles pièces. Rendez-vous le 14 novembre.Plus d’infos sur

H&M et Isabel MarantMonoprix et Gat Rimon

Gat Rimon signe des pièces chic et trendy pour Monoprix.Quand l’une de nos marques préférée s’associe à Monoprix et imagine une collection à prix doux (de 40 à 130 €), on dit oui ! Au rendez-vous une collection de 7 pièces  à l’allure trendy. Un chemisier en mousseline de soie, un manteau à imprimés léopard ou un pantalon zippé en velours noir, la griffe imagine des pièces chic et faciles à porter. D’ailleurs, les thèmes de la collection sont le noir et blanc et les imprimés holographiques. Un style totalement dans “l’esprit Gat Rimon“, à retrouver en magasin dès le 16 octobre 2013.Plus d’infos

Gat Rimon et

MonoprixLa Redoute et Courrèges

Des pièces rétro et pop pour la collection Courrèges pour La Redoute.Cet hiver, La Redoute nous habille en Courrèges (l’inventeur dela mini-jupe). Au programme de cette collection, des  pièces très lumineuses à l’allure rétro : des mini-jupes bien sûr mais également des doudounes oversizes  et des robes trapèzes. Au final, La Redoute, qui nous avait déjà permis de porter du Yves Saint Laurent et du Christian Lacroix, nous offre 12 pièces tendance aux couleurs sobres (noir, blanc et gris) et pop (fuschia). Le look Courrèges est de retour, à prix mini (de 39€ à 249€ pour les grosses pièces), on adore !Plus d’infos sur

 Courrèges pour La RedouteAnne-Sophie Savenier

Sofia Coppola signe la nouvelle pub Marc Jacobs

April 25, 2020 | News | No Comments

Amis de longue date et maintenant partenaires de travail, Sofia Coppola filmera la prochaine campagne du parfum Daisy Marc Jacobs.

Le styliste américain a annoncé la nouvelle sur son compte Twitter (

@MarcJacobsIntl) : Sofia Coppola mettra en scène la campagne publicitaire de sa nouvelle fragrance Daisy Marc Jacobs.Cette aventure publicitaire ne sera pas une première pour la brunette puisqu’elle a déjà signé une autre campagne, pour le parfum Miss Dior, avec en vedette Natalie Portman.Prévu pour cet automne, ce tournage signe les grandes retrouvailles professionnelles entre la cinéaste et son vieil ami Marc Jacobs.En effet, déjà en 2002, le créateur avait choisi la réalisatrice américaine pour incarner son parfum “MJ“.Anne-Sophie SavenierSource : Relaxnews

Une étude britannique laisse penser que le baiser permettrait d’évaluer ses partenaires potentiels et qu’une fois en couple, il serait une manière de cimenter sa relation.

En fonction de la situation amoureuse, le baiser n'aurait pas le même rôle.

Des chercheurs de l’université d’Oxford ont sondé quelque 900 adultes pour confirmer le rôle central du baiser pour jauger le potentiel génétique d’un partenaire futur, surtout chez les femmes, phénomène décrit par les chercheurs comme le “problème de Jane Austen“.“Le choix d’un partenaire et la période de séduction chez l’homme est complexe”, a noté le docteur Robin Dunbar dans un communiqué.“En choisissant ses partenaires, nous devons faire face au problème de Jane Austen : pendant combien de temps doit-on attendre M. Darcy alors qu’on ne peut pas l’attendre pour toujours et que de nombreuses personnes peuvent être en train de l’attendre?“.Leurs résultats montrent que les femmes accordent plus d’importance au baiser que les hommes. De plus, les personnes des deux sexes qui se considèrent attirantes et qui enregistrent un plus grand nombre de relations sans lendemain et de courte durée trouvent aussi le baiser plus important.

Les chercheurs relèvent aussi que l’importance du bisou change selon les personnes si ces dernières évoluent ou non au sein de couples stables. Dans le cadre de relations de courte durée, hommes et femmes expliquent que le fait d’embrasser est un facteur important avant les relations sexuelles, mais qu’il perd de son importance pendant et après l’acte.Lors de relations pérennes, les femmes trouvent le baiser plus important que les hommes. Il est aussi considéré comme une manière importante de se rapprocher en dehors du contexte sexuel. Plus les personnes s’embrassent, plus la qualité de leur relation est bonne, selon les résultats des chercheurs. Mais cela ne veut pas forcément dire que ces personnes auront plus de relations sexuelles.“Ce que Jane Austen a compris c’est que les personnes savent très bien évaluer où elles se trouvent sur le marché du couple et savent présenter leurs demandes en conséquence“, a noté le docteur Dunbar.“Cela dépend de votre main au poker. Si votre jeu est fort, vous pouvez vous permettre d’être beaucoup plus difficile envers les partenaires futurs. Nous voyons cela dans le résultat de notre sondage, suggérant que le baiser joue un rôle pour évaluer ses partenaires potentiels“, a-t-il conclu.Les résultats de cette étude sont parus dans l’édition d’octobre de la revue Archives of Sexual Behavior.

La rhinite allergique saisonnière ou transitoire concerne un Français sur 4. Outre l’immunothérapie spécifique pour améliorer la tolérance à l’allergène en cause (un pollen), le traitement est symptomatique et repose essentiellement sur les antihistaminiques et les corticoïdes par voie locale. En complément de ce traitement, l’homéopathie peut s’avérer utile pour soulager les symptômes.

Les symptômes de la rhinite allergique peuvent être très variables d'une personne à l'autre

Aussi connue comme rhume de foins ou pollinose, la

rhinite allergique saisonnière est une maladie de plus en plus fréquente. Elle constitue en effet la quatrième maladie la plus fréquente selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et concerne 1 Français sur 4. Les manifestations peuvent être très gênantes au point d’altérer de façon importante la qualité de vie des patients qui en souffrent.Des symptômes très variablesPour le Dr Jean Mouillet, ORL allergologue ayant pratiqué l’homéopathie depuis de nombreuses années, les symptômes sont extrêmement variables d’une personne à l’autre. “Si les manifestations sont dominées par l’obstruction nasale, le prurit (démangeaisons), les éternuements, l’écoulement nasal et l’anosmie (perte de l’odorat), ces symptômes se manifestent différemment  selon le terrain du patient, le pollen en cause, les conditions météorologiques et la saison pollinique“. Ainsi, chez certains patients l’écoulement nasal et les démangeaisons prédominent avec parfois des larmoiements ou picotements des yeux. Pour d’autres, les éternuements ou le manque d’odorat. Par ailleurs, les symptômes peuvent être persistants ou bien se présenter par “salves“ de manière violente. Une approche globale du patientPour le Dr Mouillet,“l’observation des manifestations allergiques du patient, de son contexte mais aussi de l’ensemble de sa personne permet une approche de soins dans sa globalité“. Et d’ajouter “en ce qui concerne la rhinite allergique saisonnière, cette approche s’avère très utile car, si les médicaments allopathiques permettent d’améliorer l’état de santé du patient et d’atténuer les symptômes, ce n’est pas toujours évident de vraiment le soulager tout en évitant des effets indésirables de certains médicaments“.L’homéopathie, un traitement complémentaireLe Dr Mouillet a utilisé l’homéopathie pendant de nombreuses années pour traiter ses patients. “Dans ma pratique, l’homéopathie s’est avéré fort utile en complément du traitement classique pour soulager les différentes typologies de symptômes de mes patients souffrant de rhinite allergique transitoire, c’est en quelque sorte une façon de personnaliser le traitement“. Selon le spécialiste, si les mécanismes précis expliquant le mode d’action des médicaments homéopathiques ne sont pas complètement élucidés, “dans ma pratique j’ai constaté que ça marche. Elle permet d’intervenir sur les différents symptômes mais aussi de modifier le terrain du patient pour le rendre plus tolérant aux pollens en le traitant avant la saison pollinique“ assure-t-il.Pratiquant l’homéopathie, ce spécialiste est pourtant clair quant à sa place en pratique médicale : “l’homéopathie est un recours complémentaire utile au traitement médical allopathique pour améliorer les symptômes mais dire que l’on peut tout soigner avec l’homéopathie exclusivement est une hérésie“.Dr Jesus CardenasSource : Conférence « Rhinites allergiques saisonnières. Agir avant de réagir » organisé par les laboratoires Boiron le 15 novembre 2013. Le Dr Jean Mouillet est également enseignant au Centre d’enseignement et de développement de l’homéopathie (CEDH).

La saison de ski commence tout juste et, déjà, certains ont des envies de liberté, hors des sentiers battus. Mais, le

ski hors-piste nécessite d’être vigilants. Voici les 10 conseils du ministère du Tourisme pour ne pas se mettre en danger.

Ski hors-piste : découvrez les 10 conseils du ministère du Tourisme pour ne pas se mettre en danger.

1/ Concernant les enfants, il est conseillé d’éviter la pratique des miniskis, de faire régler les fixations par un professionnel et de leur faire porter un casque obligatoirement.2/ Adapter sa vitesse et son comportement à ses capacités personnelles ainsi qu’aux conditions générales du terrain et du temps, à l’état de la neige et à la densité du trafic.3/ Lorsque l’on est en amont, effectuer sa trajectoire de manière à préserver la sécurité des personnes en aval.4/ Dépasser de manière assez large pour prévenir les évolutions de celui que l’on dépasse.5/ Au croisement des pistes, s’assurer en examinant l’amont et l’aval que l’on peut s’engager sans danger pour autrui et pour soi-même.6/ Éviter de stationner dans les passages étroits ou sans visibilité et, en cas de chute, dégager la piste le plus rapidement possible.7/ En cas de remontée ou de descente à pied le long des pistes, utiliser le bord de la piste en prenant garde à ce que le matériel ou sa propre personne ne constitue pas un danger pour autrui.8/ Tenir compte des conditions météorologiques, de l’état des pistes et de la neige. Et respecter le balisage et la signalisation.9/ Assister et donner l’alerte en cas d’accident. Et le cas échéant, se mettre à la disposition des secouristes.10/ S’identifier : toute personne témoin ou auteur d’un accident est tenue de faire connaître son identité auprès du service de secours et/ou des tiers.RelaxnewsPhoto : ©iofoto/shutterstock.com

Plus de 11 000 enfants ont été admis entre le 1er janvier et le 31 août 2018 dans l’unité pédiatrique de Médecins sans frontières à Magaria (Niger). La structure vise à lutter contre le paludisme et la malnutrition. Cette année, les médecins font face à un afflux sans précédent de patients. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est alarmant. Dix décès par jour sont constatés.Une pédiatre expulsée”Parfois, il faut choisir entre ceux qui ont encore une chance d’être réanimés ou d’autres qui ont peut-être moins de chance parce qu’ils ont déjà été réanimés plusieurs fois et qu’ils ont des lésions neurologiques trop graves“, explique la Dr Anne Pittet, une pédiatre employée par la branche suisse de Médecins sans frontières (MSF). Les autorités nigériennes ont expulsé cette pédiatre et contestent la gravité de la situation décrite par MSF.

“Il faut débanaliser l’usage et le concept de rite initiatique des substances psychoactives“, estime Danièle Jourdain-Ménninger. S’appuyant sur une expertise collective de l’Inserm qui pointe du doigt l’expérimentation de plus en plus précoce du tabac, de l’alcool et du cannabis, la présidente de la Mission de lutte interministérielle contre les toxicomanies(MILDT) veut modifier la représentation qu’ont les jeunes de ces produits en renforçant leurs “compétences psychosociales“. Explications.

A 17 ans, un jeune sur trois fume et 91 % a bu de l'alcool.

Une semaine après la présentation du

Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et conduites addictives 2013-2017, l’Inserm a présenté l’expertise collective que lui avait commandée la Mission de lutte interministérielle contre les toxicomanies (MILDT), dans laquelle elle fait le point sur les connaissances scientifiques en matière de vulnérabilités des adolescents à l’égard des substances psychoactives. Si elles ne révèlent rien de foncièrement nouveau, les données confirment l’expérimentation de plus en plus précoce des substances psychoactives et les risques associés.L’alcool, drogue préférée des adosA 11 ans, plus de la moitié des adolescents ont déjà bu de l’

alcool (58 %) ; ils sont 91 % à 17 ans. Mais surtout, ils sont 7 % en 3ème puis 6 à 15 % (6 % des jeunes filles, 15 % des jeunes hommes) à boire régulièrement, c’est-à-dire au moins 10 fois par mois. A 17 ans, plus de la moitié des ados rapportent une alcoolisation ponctuelle importante par mois (connue sous le terme de “binge drinking“, soit au moins 5 verres d’alcool en une même occasion), un phénomène en hausse depuis 2005 (53 % vs 46 %). Les ivresses répétées concernent 10,5 % des jeunes de 17 ans. C’est durant les années collège que s’intensifient les expérimentations et les ivresses, qui passent de 6 % en 6ème à 40 % en 3ème.C’est aussi à cette période, alors que le cerveau est en pleine maturation, que les effets nocifs de l’alcool sont les plus importants, souligne Mickaël Naassila, Inserm ERi24-GRAP (groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances). “La maturation cérébrale se poursuit jusqu’à l’âge de 25 ans. L’adolescence est donc une période de grande vulnérabilité aux effets de l’alcool“, explique l’expert, citant la neurotoxicité, le risque d’addiction et les troubles de la mémoire. Les alcoolisations massives entraîneraient en outre des atteintes morphologiques et fonctionnelles plus importantes qu’avec une consommation régulière modérée, et là non plus, l’égalité hommes-femmes ne serait pas de rigueur. Surtout, la consommation précoce d’alcool doublerait le risque de dépendance à l’âge adulte.A 17 ans, un ado sur trois est fumeurLe

tabac est le premier produit psychoactif consommé à l’adolescence : les 2/3 des filles et 70 % des garçons ont déjà fumé, et un tiers des ados fument toujours à 17 ans. L’usage quotidien commence dès le collège, avec 8 % de fumeurs en 4ème et 16 % en 3ème. Problème : le tabac fait partie des substances les plus addictogènes, à égalité avec la

cocaïne et l’

héroïne, et double la mortalité prématurée à 60 ans.
Quant au

cannabis, il reste la première

drogue illicite consommée par les jeunes : à 17 ans, 44 % des garçons et 39 % des jeunes filles ont déjà fumé un joint et 7 % en ont une consommation régulière (au moins 10 par mois). Cela signifie tout de même que 93 % des adolescents de 17 ans ne sont pas de véritables accros à cette substance, autant dire une écrasante majorité. Pour Alain Dervaux (service d’addictologie au centre hospitalier Saint-Anne à Paris), les risques du cannabis sont réels : 
– apparition de troubles cognitifs (attention, temps de réaction, mémoire de travail, mémoire épisodique) susceptibles d’entraîner des pertes de chances en termes de capacités adaptatives. Si ces effets nocifs disparaissent dans le mois qui suit l’arrêt de la consommation, ils peuvent persister lorsque celle-ci a débuté avant l’âge de 15 ans et se traduire par des difficultés d’apprentissage, alerte le chercheur.
– dépendance : 5 % des jeunes seraient incapables de résister à l’envie de fumer un joint et présenteraient les signes de sevrage : irritabilité, agressivité, anxiété, troubles du sommeil.
– plus rare mais plus grave, l’augmentation de la vulnérabilité aux maladies psychiatriques, en particulier la

dépression et la

schizophrénie. La prise de cannabis est d’ailleurs retrouvée comme élément déclenchant dans plus d’un tiers des cas.“Ces troubles sont d’autant plus graves que la consommation est précoce (avant 15 ans), qu’elle est élevée et qu’il existe des prédispositions (échec scolaire, antécédents familiaux de troubles psychiatriques)“, souligne Alain Dervaux.L’addiction aux jeux vidéo concerne 3 à 5 % des jeunesMoins fréquente mais en voie de développement, l’addiction aux jeux vidéo peut faire des ravages, met en garde Olivier Phan, chercheur à l’Inserm, qui a participé à l’expertise collective. A l’heure actuelle, 3 à 5 % des adolescents auraient une pratique problématique. “Le jeu est chronophage, il détourne l’adolescent de son parcours de développement“. Cette plongée dans le monde virtuel est dans ces cas-là une “fuite de la réalité devenue trop difficile, mais cette fuite devient délétère car elle développe la phobie sociale et scolaire qui avaient amené l’adolescent à s’y réfugier“, explique le chercheur qui regrette que la pratique problématique et abusive des jeux vidéo ne soit pas encore reconnue comme une addiction.Apprendre aux jeunes à résister aux représentations sociales des droguesPour Danièle Jourdain-Ménninger, présidente de la MILDT, en faisant de la recherche une priorité stratégique de son Plan de lutte contre les drogues et conduites addictives 2013-2017, le gouvernement va dans le bon sens. “Il y a beaucoup d’idéologies, d’idées reçues qui imprègnent le tabac l’alcool, le cannabis. Nous avons besoin d’une expertise scientifique“ sur laquelle les politiques de santé peuvent s’appuyer, a-t-elle préconisé. Mais le plus important à ses yeux est de “débanaliser l’usage et le concept de rite initiatique des substances psychoactives“.“Dire que c’est risqué, ça ne marche pas même si c’est la réalité“. Alors comment passer de cette affirmation connue à son appropriation par les jeunes ? En renforçant leurs compétences psychosociales, suggère la présidente de la MILDT, et en leur apprenant à résister aux sirènes du marketing.Des programmes existent à l’étranger : plutôt que d’interdire, ils insistent sur la mobilisation des ressources internes propres à l’adolescent pour lui donner les armes qui lui permettront de faire face aux addictions. L’idée : s’appuyer sur les pairs. Il s’agit par exemple de former des étudiants-relais aux risques et à la sensibilisation de leurs copains en soirées, ou de former des collégiens à l’influence du marketing, du groupe et à l’affirmation de soi afin qu’ils fassent passer le message à leurs pairs. En France, malheureusement, l’ambivalence à l’égard de la prévention, considérée comme indispensable mais dont on n’est pas certain de l’efficacité, retarde considérablement le passage à des actions concrètes, regrette Olivier Phan.Notre pays a toutefois mis en place quelque 300 “consultations jeunes consommateurs“ (CJC), lieux d’accueil et de prise en charge des jeunes adeptes de substances psychoactives. Ces dispositifs se heurtent cependant à un rejet de l’adolescent, pour lequel “consulter c’est être faible et sous la dépendance des parents“. Les spécialistes s’appuient également sur les “entretiens motivationnels“ réalisés en consultation externe, mais aussi sur les thérapies familiales qui incluent les parents dans la prise en charge de leur enfant. En cas d’échec de ces soins ambulatoires, face à une addiction sévère, les maisons des adolescents et les soins résidentiels ont montré leur intérêt.Pour les plus jeunes, l’enjeu est la prévention primaire, c’est-à-dire empêcher la 1ère cigarette ou le 1er verre ; avec son

manga Kusa, qui apprend à gérer ses émotions sans passer par un produit psychoactif, la MILDT espère sensibiliser les pré-ados, sans pour autant attiser leur curiosité à l’égard de ces substances. C’est d’ailleurs là l’un des écueils récurrents des campagnes de sensibilisation, car “jouer sur la peur a souvent l’effet inverse chez l’adolescence“.Amélie PelletierSource : “Conduites addictives chez les adolescents. Une expertise collective de l’Inserm“ (

téléchargeable sur le site de l’Inserm). Conférence de presse organisée le 6 février 2014.

Entre 2004 et 2011, le nombre de patients hospitalisés en France pour une hépatite B chronique a augmenté de 36 %, alors que les hospitalisations pour hépatite C chronique ont diminué de 16 %, précise une étude du Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire daté du 13 mai 2014.

De nombreux patients ignorent qu'ils sont porteurs du virus de l'hépatite B ou C.

La prévalence en population générale des hépatites B et C, qui constituent les formes les plus fréquentes d’hépatites chroniques, est difficile à évaluer car une proportion élevée de porteurs des virus B ou C, à l’origine de ces maladies, ignorent qu’ils sont infectés. On estime qu’en France plus de 230 000 personnes seraient actuellement atteintes par le virus de l’

hépatite C et environ 300 000 par celui de l’

hépatite B. La dernière estimation de la mortalité annuelle en population générale date de 2001, avec 1 500 décès par an pour l’hépatite B (VHB) et 3 600 morts annuels pour l’hépatite C (VHC).Pour pallier l’absence de données depuis cette date, les auteurs se sont penchés sur la population hospitalière afin d’estimer la prévalence et la mortalité par hépatite entre 2004 et 2011.Plus de 200 000 hospitalisations pour hépatiteAu total, pendant la période étudiée, 215 796 personnes ont été hospitalisées en France en raison d’un diagnostic d’hépatite chronique B ou C. Bien que le nombre de patients hospitalisés pour infection par le VHB reste inférieur (54 409) à celui de patients hospitalisés pour infection par le VHC (161 387) entre 2004 et 2011, les cas de VHB ont connu une hausse de 36 % alors que ceux de VHC ont diminué de 16 %.Dans les deux groupes, les hommes étaient majoritaires, plus âgés et avaient plus fréquemment un diagnostic de complication que les femmes. Ainsi, tous sexes confondus, 21,8 % des patients ayant une infection au VHB avaient une

cirrhose du foie, contre 25,8 % dans le groupe VHC. Les patients présentant une complication étaient plus âgés par rapport à ceux qui en étaient indemnes (57,9 ans contre 51,3 ans pour le VHC, et 58,8 ans contre 53,6 ans pour le VHB).Et une progression de la mortalité, plus marquée pour l’hépatite CToujours sur la même période, “la mortalité globale a augmenté dans les deux groupes“, avec une augmentation plus marqué pour les patients atteints d’hépatite C. Ainsi, entre 2004 et 2011, la mortalité globale est passée de 4,9 % à 7,7 % pour le VHB et de 4,6 % à 10,6 % pour le VHC.Dans l’absolu, 4 965 porteurs de VHB et 21 164 porteurs de VHC sont décédés au cours de l’étude, soit un taux de mortalité globale de 9,1 % pour l’hépatite B et de 13,1 % pour l’hépatite C. Là encore, la mortalité était plus élevée chez les hommes que chez les femmes dans les deux groupes, et les premiers étaient plus jeunes que les secondes au moment du décès.Plus de 60 % des décès sont survenus chez des patients présentant une complication pendant l’hospitalisation, notamment une cirrhose ou un

cancer du foie. Par ailleurs, et sans surprise, la mortalité était plus élevée dans les deux groupes en cas de

dépendance à l’alcool.Les explications de l’évolution de ces chiffresLes auteurs suggèrent que cette hausse des cas d’hospitalisation pour hépatite B chronique pourrait être due, entre autres facteurs, aux flux migratoires en provenance de pays à fort taux de prévalence d’hépatite B. Quant à la diminution des cas d’hospitalisation pour hépatite C, elle pourrait s’expliquer par l’impact des traitements antiviraux et à la diminution de sa prévalence parmi les usagers de drogues et les donneurs de sang.En ce qui concerne l’augmentation de la mortalité hospitalière entre 2004 et 2011, selon les auteurs, elle “pourrait s’expliquer par l’augmentation de la proportion et du nombre de cirrhoses chez les patients atteints d’hépatite B ou C chronique, le diagnostic de cirrhose étant associé à une plus grande mortalité en 2001“.Dr Jesus CardenasSource : Septfons A, Gautier A, Brouard C, Bernillon P, Nicolau J, Larsen C. Prévalence, morbidité et mortalité associées aux hépatites B et C chroniques dans la population hospitalisée en France, 2004-2011. Bull Epidemiol Hebd 2014 ; (12) : 202-9.

Les relations houleuses entre Alfred Hitchcock et Tippi Hedren seront évoquées dans un téléfilm réalisé pour HBO et la BBC par Julian Jarrold, avec Toby Jones et Sienna Miller dans les rôles principaux.

L’Histoire du cinéma est jalonnée de fameuses histoires d’amour nées sur un plateau, entre un cinéaste et une actrice. Mais il peut arriver aussi que cette relation professionnelle tourne au cauchemar. C’est ce qui est arrivé à la comédienne Tippi Hedren, traumatisée par le réalisateur des Oiseaux, un Alfred Hitchcock obsédé, très entreprenant, et devenu tyrannique et destructeur lorsqu’il s’aperçut qu’il n’arriverait pas à ses fins. Ces rapports difficiles sont au coeur de The Girl, une fiction coproduite par HBO et la BBC (double gage de qualité), avec Sienna Miller dans le rôle de Tippi Hedren et Toby Jones dans celui d’Alfred Hitchcock. Rappelons que la première incarna Edie Sedgwick dans Factory Girl et le second Truman Capote dans Scandaleusement célèbre. Comme le rapporte le site Deadline, la scénariste Gwyneth Hughes a pu recueillir le témoignage de l’héroïne de Pas de printemps pour Marnie, et cette fiction bénéficie aussi de l’apport de Donald Spoto, biographe de Hitch, comme consultant. C’est le Britannique Julian Jarrold (The Red Riding Trilogy) qui assurera la réalisation de The Girl, en tournage à partir de cette semaine en Afrique du Sud, avec également au casting Imelda Staunton (Vera Drake) et Penelope Wilton (Downton Abbey).

JD