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Fidel Castro, décédé ce vendredi à 90 ans, a dirigé d’une main de fer Cuba pendant 42 ans avant de céder le pouvoir à son frère. Celui qui lutta toute sa vie contre l’impérialisme américain n’en aimait pas moins le cinéma US comme celui de Spielberg.

Au Sommaire

Fidel Castro, fasciné par Spielberg

Kim Jong-Il, prêt à tout pour un bon film

Hitler, son amour pour Blanche-Neige…et King Kong

Staline, l'homme qui aimait Tarzan…et voulut faire assassiner John Wayne

Saddam Hussein et son amour des Thrillers

NEW YORK — The Kushner family real estate company is being accused of putting its New York City tenants in danger by allowing several of its buildings to avoid safety inspections.

New York Oversight Committee Chair Ritchie Torres said his investigation showed that the firm once run by President Donald Trump’s son-in-law, Jared Kushner, has been renting apartments to hundreds of tenants in nine buildings with certificates of occupancy that expired months or years ago.

Torres also said that the company has been trying to push low-paying tenants out of its buildings and didn’t want the regulatory scrutiny that comes with inspections required to renew the certificates.

“The goal here is a concerted campaign to evade scrutiny,” said Torres at a news conference outside the Kushner Cos. headquarters at 666 Fifth Avenue. “The company is engaged in what I call the weaponization of construction — the use of construction as a weapon for harassing tenants out of their apartments.”

But a city regulator that oversees landlords called the expired certificates cited by Torres and tenant watchdog group, Housing Rights Initiative, “paperwork lapses” and blasted the findings as “pure grandstanding.”

Our “top priority is safety — and indeed, we have inspected all these buildings or renovated units and deemed them safe to occupy,” said Buildings Department spokesman Andrew Rudansky in an emailed statement.

The Kushner Cos. said that the problems with the certificates stretch back to its previous owners. Certificates for two of the nine buildings expired while Jared Kushner was CEO.

“Similar to many other landlords, we inherited from prior owners certificates of occupancy with various issues,” it said in an email. “Kushner will continue the long and detailed process to work with our consultants and the Department of Buildings to correct every issue outstanding.”

The city requires a certificate of occupancy whenever significant renovation is done such as changing the layout of a building or of its fire exits. Most of the nine Kushner buildings cited are in the East Village and appear from city records to have undergone substantial renovation and faced several violations.

The Kushner Cos. was fined $210,000 by city regulators last year after an Associated Press report found that the company had submitted paperwork to regulators that claimed it had no low-paying, rent-stabilized tenants in dozens of its buildings when it, in fact, had hundreds.

The false paperwork allowed the company to avoid inspections and other scrutiny during construction work that critics have said are often used by landlords to chase low-paying renters out.

The Kushner Cos. has said that the paperwork was handled by another firm and mistakes were corrected when they came to its notice.

The Wall Street Journal on Tuesday reported that the Kushners have hired a broker to sell five apartment buildings in the East Village as their company comes under public and media scrutiny.

It is not clear if those are among the nine buildings with expired certificates of occupancy.

Jared Kushner stepped down as the head of his family firm two years ago to become a White House adviser. He still owns stake in Westminster Management, the Kushner Cos. subsidiary that oversees its residential properties. A financial disclosure filed with federal ethics regulators shows he earned $1.5 million from the holding last year.

At Tuesday’s news conference, the head of Housing Rights Initiative said that many landlords, not just the Kushners, were flouting the rules and regulators need to crack down.

“A certificate of occupancy is essentially like a driver’s license for landlords,” said Aaron Carr, executive director of the group. Ignoring the lack of one is like “a police officer pulling someone over and forgetting to check their license.”

Le 4 mai prochain, le CHU de Tours ouvre PReGnanT.SEE (Prévention des Risques de la Grossesse dès le premier Trimestre – Sécurisation Et Evaluation), un centre de dépistage des risques au premier trimestre de la grossesse. Ce service permettra de rassurer les futures mamans et de mieux adapter le suivi de leur grossesse.

Ouverture de PReGnanT.SEE au CHU de Tours.

Après l’ouverture du premier centre

PRIMA FACIE (Prévention des risques maternels et fœtaux par une action de conseil et d’information éclairée) au service maternité de l’hôpital Necker à Paris, le CHRU de Tours a décidé d’ouvrir le deuxième centre de ce genre en France. Le centre PReGnanT.SEE sera mis en place le 4 mai prochain au sein du pôle de Gynécologie-Obstétrique, Médecine fœtale, Reproduction et Génétique. Cette structure de soins rassemble une équipe pluridisciplinaire composée de médecins (gynécologues, pédiatres, anesthésistes),

sages-femmes, psychologues, conseillers en génétique, assistantes sociales et secrétaires.Des examens entièrement pris en charge et remboursés par la Sécurité socialeSa principale mission sera d’évaluer les

risques de la grossesse des futures mères au

premier trimestre de leur grossesse. Cette évaluation passera par la réalisation de plusieurs examens étalés sur une demi-journée. Les patientes sont invitées à se rendre au centre PReGnanT.SEE entre la 11e et  la 14e semaine d’aménorrhée (

9ème et

12ème semaines de grossesse). Elles bénéficient d’une

échographie, d’une prise de sang et d’un examen clinique, entièrement pris en charge et remboursés par la Sécurité Sociale.Les résultats sont rendus de manière orale et écrite par un professionnel spécialisé. Celui-ci remet à la patiente un rapport des résultats pour le praticien ou la sage-femme qui suivra la grossesse. En effet, cette évaluation initiale n’oblige pas la patiente à accoucher à la maternité du CHU de Tours, elle permet avant tout de mieux orienter la future maman pour le suivi de sa grossesse.Collecter des données à large échelle sur les risques de la grossesse“Des structures identiques existent en Europe et aux États-Unis. Les procédures d’évaluation du risque utilisées dans ces différentes structures sont issues de travaux scientifiques effectués dans le monde entier. Elles sont soumises à réévaluations permanentes et sont amenées à évoluer avec les progrès des connaissances“, explique le Pr Franck Perrotin, chef de service Gynécologie Obstétrique B, à l’origine de la création du centre.Le centre PReGnanT.SEE a également été mis en place pour collecter des données à large échelle sur les risques de la grossesse et faire avancer les connaissances scientifiques au sein d’un centre de Recherche et d’Enseignement.Quel suivi pour quelle patiente ?

Prématurité, malformations fœtales, hémorragies,

anomalies chromosomiques… La grossesse expose les femmes à de nombreux risques plus ou moins graves. Les dépister au plus tôt permet un meilleur déroulement de la grossesse. En fonction des résultats de l’évaluation initiale, le centre PReGnanT.SEE va adapter le suivi à chaque grossesse. Si le risque est faible (70 % des grossesses), la future maman sera suivi par la sage-femme, le médecin traitant et le gynécologue obstétricien. Si le risque est intermédiaire (15 % des grossesses), le suivi sera assuré conjointement par la sage-femme, le médecin traitant ou le gynécologue et par un médecin de l’équipe obstétricale du CHRU. Enfin, si le risque est élevé, la grossesse est entièrement suivie par un spécialiste du CHRU.Prendre rendez-vous dès le début de la grossessePour bénéficier des services de PReGnanT.SEE, la femme enceinte doit appeler le centre dès le début de sa grossesse afin de fixer un rendez-vous entre la 11e et la 14e semaine d’aménorrhée. Attention, la déclaration de grossesse ne sera pas faite au cours de la venue à PReGnanT.SEE, elle  sera réalisée par le professionnel de la santé qui assurera le suivi de la grossesse. Inutile de venir à jeun pour les examens qui durent environ 3 heures. Après obtention des résultats, un deuxième rendez-vous est fixé si le risque initialement annoncé se voit modifié. Annabelle Iglesias Source : Communiqué de presse du CHRU de Tours, 2 avril 2015.
Coordonnées du centre PReGnanT.SEE
CHRU de Tours
Pôle de Gynécologie – Obstétrique, Médecine Fœtale, Reproduction et Génétique
Centre Olympe de Gouges
Hôpital Bretonneau
tél : 02 47 47 36 41

www.maternite-gyneco-tours.fr

Cela reste rare mais les femmes enceintes et celles qui ont accouché ont un risque accru de développer des apnées du sommeil obstructives. Dormir en surélevant la partie supérieure de son corps après avoir accouché pourrait permettre de libérer de l’espace pour ses voies respiratoires et faciliter le sommeil, à en croire une nouvelle étude américaine.

Selon une étude américaine, l'élévation réduit de façon significative la sévérité des apnées du sommeil après accouchement.

Le torse surélevé à 45 degrésAdopter cette position pourrait considérablement aider les jeunes mères qui ont subi une

césarienne et celles qui ont souffert d’

apnées obstructives du sommeil (AOS) au cours de leur grossesse.Pour arriver à cette conclusion, une équipe de chercheurs dirigée par le Dr. Matthias Eikermann a travaillé avec 55 patientes dans deux maternités du Massachussets General Hospital (MGH), dont certaines avaient accouché à peine 48 heures avant le début de l’étude. Les médecins avaient diagnostiqué des AOS légères ou plus sévères sur 20 % des femmes du panel.Les chercheurs ont divisé les femmes en deux groupes, le premier devait dormir le torse surélevé à 45 degrés, alors que le second dormait à l’horizontale. Ils ont mesuré les sons produits par leur respiration pendant leur sommeil en recourant à une méthode appelée pharyngométrie acoustique. L’équipe a par ailleurs évalué le sommeil de 30 patientes dans les deux positions.La position semi-assise ne nuit pas à la qualité du sommeilIl en ressort que l’élévation réduit de façon significative la sévérité des apnées du sommeil, leur permettant d’atteindre des niveaux de respiration normaux ou quasi-normaux.
Parmi les 20 % des femmes chez lesquelles on avait diagnostiqué des AOS, les chercheurs ont noté que la moitié a réussi à être traitée avec succès grâce à l’élévation du haut du corps. De plus, la position n’interférait pas avec la qualité de leur sommeil, car les femmes dormaient aussi profondément et aussi longtemps en position presque assise (45 degrés) qu’à l’horizontale.
Les femmes qui dorment avec le haut du corps surélevé à 45 degrés les jours suivant leur accouchement peuvent réduire de manière significative leur risque d’obstruction des voies respiratoires post-partum, l’un des symptômes clés de l’AOS après l’accouchement“, explique le Dr. Matthias Eikermann.Un nouveau traitement efficace pour traiter l’apnée du sommeil ?Ces résultats peuvent aussi s’appliquer aux autres personnes qui souffrent du syndrome d’apnées du sommeil, une majorité d’hommes. La moitié d’entre eux voient aussi leurs troubles se réduire lorsqu’ils dorment en position surélevée, ont expliqué les chercheurs dans leur étude parue dans la revue CHEST.AFP/RelaxnewsSource :

Elevated upper body position improves pregnancy related obstructive sleep apnea without impairing sleep quality or sleep architecture early after delivery, Matthias Eikermann and al, avril 2015, Chest Journal.

Lucy Gordon: l’enquête sur son suicide

April 21, 2020 | News | No Comments

Comme Gala.fr vous le révélait dès hier, la comédienne Lucy Gordon s’est vraisemblablement suicidée en se pendant ce mercredi à Paris. Mais une autopsie a été ordonnée pour déterminer les causes exactes de sa mort.

Gala.fr vous le révélait hier soir: la très belle actrice d’origine britannique Lucy Gordon, que l’on avait remarquée dans Les Poupées Russes et qui apparaîtra dans le biopic sur la vie de Serge Gainsbourg s’est « vraisemblablement » suicidée par pendaison.

Le « vraisemblablement », terme par la préfecture de police de Paris ce jeudi matin, est de mise. Car, dans le cadre d’un suicide, une enquête s’impose systématiquement. Et, pour ce faire, une autopsie devrait être pratiquée à l’Institut médico-légal sur le corps de la jeune femme qui devait fêter ses 29 ans ce vendredi. Il s’agit pour les enquêteur de police et la justice.

Selon nos informations, c’est le compagnon de Lucy Gordon qui se serait réveillé mercredi matin en découvrant le corps de sa compagne, pendu dans leur appartement, rue des Petites Ecuries, à Paris, dans le 10e arrondissement. Paniqué, il se serait, d’après un témoin, rendu chez un commerçant, afin de lui demander de l’aide. Trop tard. Les secours, appelés dans la foulée, n’ont pu que constater le décès de Lucy Gordon.

Y-a-t-il un doute sur la thèse du suicide? L’enquête le déterminera, même si la triste évidence de l’expression extrême du désespoir s’impose. Des problèmes de couple auraient-ils pu pousser la jeune-femme à commettre ce geste si terriblement définitif? Un témoin a confié que Lucy Gordon et son ami se seraient un peu disputés la veille. Mais rien de plus en apparence qu’une ordinaire chamaillerie d’amoureux.

L’une des pistes qui pourraient expliquer ce geste réside peut-être dans un autre témoignage faisant état du suicide d’un ami proche de Lucy Gordon, en Angleterre, pays d’origine de la jeune actrice. Suicide récent qui aurait particulièrement affecté Lucy Gordon. Et tandis que le show continue sur la Croisette, le tout Cannes s’interrogeait et se désolait de l’intolérable idée du décès d’une si jeune femme .

J.-F.T.

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Jeudi 21 mai 2009

Une très large étude américaine a étudié l’incidence et le taux de mortalité de 28 cancers dans 188 pays ces 20 dernières années. Grâce à une prise en charge aujourd’hui améliorée dans les pays développés, le taux de mortalité baisse mais le nombre de nouveaux cas est en hausse dans le monde.

Le cancer du col de l'utérus est la plus fréquente cause de décès chez la femme après 40 ans dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne où le dépistage et la prévention sont insuffisants.

Les chercheurs de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’Université de Washington viennent de rendre public dans le journal JAMA Oncology du 28 mai une vaste étude intitulée “Global Burden of Cancer 2013“. Ils ont analysé l’incidence, la mortalité, les années vécues avec incapacité, les années de vie perdues et les années de vie perdues ajustées sur l’incapacité, par sexe et pour 28 cancers dans 188 pays entre 1990 et 2013.Leurs conclusions révèlent que le nombre de nouveaux cas, pour pratiquement tous les types de cancers (l’incidence globale) est en hausse à l’échelle mondiale. Ainsi, en 2013, ils ont recensé 14,9 millions de nouveaux cas. Seule l’incidence du lymphome de Hodgkin (cancer du système lymphatique) était en baisse sur la période étudiée.Les

cancers de la prostate et du

sein sont en forte progression, suivis du

cancer colorectal (+ 92%), du cancer du foie (+70%) et de l’estomac (+ 23%).Le nombre de cancers de la prostate a plus que tripléChez les hommes, l’incidence du cancer de la prostate a plus que triplé entre 1990 et 2013 avec 1,4 million de nouveaux cas en 2013 et 293.000 décès. Un fait que les chercheurs attribuent à la croissance démographique et au vieillissement de la population. Le

cancer du poumon est quant à lui la principale cause de pertes d’années de vie.Le cancer du sein représente en 2013 1,8 million de nouveaux cas chez les femmes, ainsi que 464.000 décès. Son incidence a plus que doublé en 23 ans. Il est aussi la principale cause d’années de vie ajustée sur l’incapacité au niveau mondial.Une amélioration de la prise en charge dans les pays développésLes progrès les plus marquants ont été constatés pour la prévention et le traitement de la leucémie infantile, notent les chercheurs.Les taux de mortalité “normalisés selon l’âge“ pour tous les cancers sont en baisse dans 126 pays sur les 188 étudiés. Ils recensent 8,2 millions de décès en 2013.Les chiffres révèlent avant tout une amélioration continue de la prise en charge dans les pays développés, selon cette étude, grâce à la prévention et aux campagnes de dépistage.Dépistage et prévention insuffisants dans les pays en voie de développementMais le cancer reste une menace majeure dans les pays en voie de développement. Le

cancer du col de l’utérus est la plus fréquente cause de décès chez la femme après 40 ans dans nombreux pays d’Afrique subsaharienne où le dépistage et la prévention sont insuffisants.En Chine, le cancer de l’estomac tue le plus, tandis qu’au Qatar et aux Émirats arabes unis, le lymphome non hodgkinien est le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes.Il reste important de connaitre les spécificités d’incidence et de mortalité de chaque cancer selon les pays pour développer des politiques de prévention et de lutte ciblées, concluent les chercheurs. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer reste aujourd’hui la seconde de décès dans le monde après les maladies cardiovasculaires.AFP/RelaxnewsSource : The Global Burden of Cancer 2013, Jama Oncology, 28 mai 2015 (

disponible en ligne).Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019

Une étude de l’université américaine Harvard, publiée fin août 2018 sur le site Nature Climate Change, indique que les émissions de CO2 réduisent la qualité nutritionnelle des aliments que nous consommons. «Au cours des 30 à 80 prochaines années, les concentrations atmosphériques de CO2 devraient dépasser 550 ppm. Cette augmentation devrait réduire de 3 à 17% la teneur en fer, en protéines et en zinc de nombreuses cultures de base», précise un communiqué, alors que «le régime alimentaire mondial compte 63% de protéines, 81% de fer et 68% de zinc issus du monde végétal.» Résultat: 175 millions de personnes souffriront d’une carence en zinc et 122 millions d’une carence en protéines d’ici 2050. A l’Instar de l’Inde, le pays qui risque d’être le plus touché par ces maux du fait de son importante consommation de riz, trois autres doivent s’inquiéter tout autant du phénomène: l’Algérie, la Guinée et Djibouti.

Le continent africain compte parmi les régions du monde qui sont les plus vulnérables à la hausse des émissions de gaz carbonique. Mais les effets sont plus ou moins notables selon la situation géographique. Pourquoi?  
Cela tient évidemment aux aliments consommés dans chacune de ces régions. Certains perdent plus ou moins de nutriments quand la concentration en gaz carbonique est trop importante. C’est le cas du blé, du riz ou encore du maïs.

Résultat: là où ces cultures sont largement consommées – le blé en Afrique du Nord, le maïs en Afrique de l’Est et en Afrique australe –, l’impact alimentaire est plus important. Contrairement à l’Afrique de l’Ouest ou l’Afrique centrale où l’alimentation est plus variée. On y mange plus de tubercules – des patates douces, du manioc ou encore de l’igname –, et des céréales comme le sorgho ou le millet. Aucune de ces cultures n’est affectée par «l’effet CO2» que nous évoquons.

Quand on observe la carte des pays les plus vulnérables, on constate que trois pays africains – l’Algérie, la Guinée et Djibouti – sont en rouge, à l’instar de l’Inde qui est le plus affecté par le risque que vous décrivez. Comment cela s’explique-t-il?
Chacun de ces pays est fortement tributaire des aliments qui perdent en nutriments quand la concentration de CO2 augmente dans l’air, en l’occurrence le blé et le riz. Par exemple, les Guinéens tirent 45% de leur apport en zinc du riz. Les Djiboutiens récupèrent, eux, 48% de leurs protéines de cette même culture. Les Algériens tirent leurs nutriments d’un mélange de blé et d’orge: environ la moitié de leur zinc et de leur fer en provient. 

A titre de comparaison, les Français tirent 24% de leur zinc et de leurs protéines de l’ensemble des cultures qu’ils consomment. Dans les pays les plus riches d’Europe et d’Amérique du Nord, les céréales jouent un rôle moins important dans l’alimentation et, par conséquent, les effets sur les populations de ces pays sont réduits.

Risques de carences en fer, zinc et protéines dans le monde liées à l’augmentation des émissions de CO2 («Impact des émissions anthropiques de CO2 sur la nutrition (Impact of anthropogenic CO2 emissions on global human nutrition)»)

Comment explique-t-on que des cultures comme le maïs soient aussi sensibles à la concentration de CO2 dans l’air? 
Nous n’avons pas de réponse à cette question, d’autant que la recherche produit des conclusions contradictoires. Nous savons néanmoins que les plantes croissent plus rapidement quand la concentration de CO2 est forte, ce qui induit chez elles une teneur moindre en nutriments. Autre certitude: le gaz carbonique influe sur les céréales dont la photosynthèse s’opère d’une certaine manière. 

Ce n’est pas la première étude qui établit un lien entre alimentation et pollution atmosphérique. En quoi votre travail est-il inédit et que doit-on en retenir?
Outre une méthodologie inédite – nous avons collecté des données sur 225.000 aliments et leur apport nutritionnel –, c’est la première fois que l’incidence géographique du phénomène est analysée. Nous avons réussi à déterminer les régions du monde qui seraient les plus affectées par une émission croissante de CO2.

Si nous continuons à émettre toujours plus de CO2, nous serons confrontés à des carences en zinc, en fer ou en protéines qui ne sont malheureusement pas aussi faciles à détecter que d’autres maladies liées à la pollution ou au réchauffement. C’est pourquoi les pays qui sont potentiellement les plus vulnérables, les pays africains entre autres, doivent être attentifs à cette incidence du gaz carbonique dans notre alimentation.

En Afrique subsaharienne, 34 millions de personnes pourront potentiellement souffrir d’une déficience en zinc (175 millions à l’échelle de la planète) et 16 millions en protéines (122 millions de personnes dans le monde) d’ici 2050.

Quelles sont les conséquences d’une déficience en zinc, en protéines ou en fer? Dans de nombreux pays africains, l’anémie est déjà un problème de santé publique…
La déficience en zinc affecte le système immunitaire et l’une des conséquences quand on manque de fer, c’est l’anémie ou la réduction des capacités cognitives. Cela peut être à l’origine de complications pendant l’accouchement, aussi bien pour les futures mamans que les bébés. La déficience en protéines génère, quant à elle, des problèmes de croissance.

Les déficiences existantes vont effectivement s’aggraver. Mais elles vont également toucher de plus en plus de personnes. Près de 1,4 milliard d’enfants de moins de 5 ans et de femmes en âge de procréer vivant dans des régions à haut risque d’anémie verraient ainsi leur état s’aggraver. En Afrique subsaharienne, ce sont environ 100 millions de femmes en âge de procréer et enfants de moins de 4 ans qui vivent dans des pays qui présentent un risque élevé.  

Aujourd’hui, la planète n’a pas encore pris les mesures adéquates pour réduire ses émissions de gaz carbonique. Pensez-vous que des solutions existent pour juguler le risque alimentaire qui en découle? 
Je n’en doute pas même si j’admets que nous sommes sur une trajectoire qui indique une tendance à l’accroissement de nos émissions de CO2. Réduire ces dernières apparaît comme la solution la plus efficace pour faire face à la situation.

Cependant, nous pouvons obtenir des résultats probants autrement. L’une des solutions est d’opter pour des cultures qui soient moins sensibles à l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère. C’est le cas du riz: certaines variétés sont plus affectées que d’autres. C’est une piste même si elle n’est pas applicable à toute la production agricole. Par ailleurs, nous savons qu’il y a d’autres moyens d’accroître l’apport de nutriments dans son alimentation.

Cancers : 3 minutes pour évaluer vos risques

April 21, 2020 | News | No Comments

Parce que les Français ont du mal à hiérarchiser l’importance des facteurs de risque des différents cancers, l’Institut national du Cancer (INCa) lance une campagne d’information originale invitant les internautes à évaluer leurs propres risques face à ces maladies, en fonction de leurs habitudes de vie.

“Prévention cancers : le test, 3 minutes pour faire le point“ permet à chacun de savoir à quels facteurs de risque de cancers il est le plus exposé.

Les Français fatalistes face aux cancers

Tabagisme, consommation d’

alcool, mauvaises

habitudes alimentaires (fréquence de consommation de fruits et légumes, de viandes rouges et de charcuteries, de céréales complètes), exposition aux UV, âge, poids,

risques environnementaux (radon,

pollution)… ces facteurs de risque de cancers sont connus et avérés. Mais tous n’ont pas le même poids selon les cancers. Et surtout, “les Français ont du mal à [les] hiérarchiser et ont tendance à surévaluer l’importance des facteurs génétiques héréditaires, de certains facteurs environnementaux et de facteurs psychologiques par rapport aux facteurs comportementaux“, souligne l’INCa.Fatalistes, la moitié des gens pensent qu’on ne peut rien faire contre le cancer et que cette maladie est souvent

héréditaire. Une vision très éloignée de la réalité puisque moins de 10 % des cancers sont liés à la transmission d’anomalies génétiques et qu’un tiers des cancers pourraient être évités par une meilleure alimentation et, dans une moindre mesure, par la pratique régulière d’une activité physique. “Les liens protecteurs des fruits et légumes ont été observés dans 85 % des 250 études sur le sujet ; c’est donc une perte de chance que de s’en priver. On ne fera pas disparaître les cancers en agissant seulement sur les facteurs de risque, mais on peut diminuer leurs risques“, affirme notamment le Pr Serge Hercberg, convaincu de l’importance de l’équilibre alimentaire en prévention des cancers.Le tabac, de loin le plus gros facteur de risque de cancers“

Prévention cancers : le test, 3 minutes pour faire le point“ informe de l’importance relative des neuf principaux facteurs de risque évitables et avérés, indique l’INCa. Combien de verres d’alcool par semaine ? A quelle fréquence fumez-vous (la question du nombre de cigarettes n’est pas posée) ? Combien de fois par semaine mangez-vous de la viande rouge/charcuterie ? Des fruits et légumes ? Attrapez-vous des coups de soleil ?… L’INCa passe en revue vos habitudes alimentaires et, plus globalement, votre hygiène de vie pour établir un profil de risque personnalisé suivi de conseils.

Le tabac est, loin devant tous les autres facteurs de risque, celui qui pèse le plus dans le développement des cancers. Suivent une alimentation déséquilibrée et une forte consommation d’alcool, assez loin devant les expositions professionnelles aux solvants, à l’amiante et autres polluants chimiques, le manque d’activité physique, les UV, le surpoids ou la pollution de l’air.“Cette hiérarchisation […] s’appuie principalement sur les conclusions d’une étude réalisée en 2007 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)“, ainsi que sur une étude de l’Institut national de prévention en santé (InVS) datant de 2003 selon laquelle “la part des cancers liés aux expositions professionnelles en France“ varie de “4,5 à 8 %“ et des travaux anglais qui ont calculé que 9,2 % des cancers sont attribuables à une alimentation déséquilibrée.Les Français, dubitatifs quant à l’intérêt des actions de préventionPour le Pr Hercberg, si une hiérarchie dans l’importance des facteurs de risque doit se faire, c’est au niveau de la certitude de leur rôle dans le développement des cancers. “Oui pour établir une hiérarchie entre les domaines où les facteurs de risque sont connus et ceux où les degrés de preuves sont moindres“, suggère-t-il, estimant notamment que les Français accordent beaucoup trop d’importance aux risques liés aux OGM et aux pesticides et pas suffisamment à ceux liés à leur assiette.D’ailleurs, selon un sondage réalisé en janvier 2013, 7 Français sur 10 n’ont jamais mis en place d’actions spécifiques pour tenter de limiter leur risque de développer un cancer. Un manque d’activisme qu’ils justifient par leurs doutes quant aux effets des actions préventives (les ¾ n’y croient pas). Peut-être aussi parce qu’il est plus facile d’accuser les OGM d’être responsables de cancers que de changer ses (mauvaises) habitudes de vie…Amélie Pelletier
Sources :
– Dossier de presse de l’InCA, 23 juin 2015.
– Conférence de presse de la Fondation ARC, en présence du Pr Serge Hercberg, le 13 janvier 2015.Click Here: cd universidad catolica

Découvrez la bande-annonce de “Prometheus”, qui marque le grand retour de Ridley Scott à la science-fiction, le genre qui a fait sa gloire avec “Alien” et “Blade Runner”.

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Découvrez la bande-annonce de Prometheus, qui marque le grand retour de Ridley Scott à la science-fiction, le genre qui a fait sa renomée avec Alien et Blade Runner il y a près de trois décennies. Le long métrage suit une équipe de scientifiques cherchant à dépasser leurs limites mentales et physiques et tentant d’explorer ce qu’il y a au delà du possible. Ils vont être amenés à découvrir un monde qu’ils n’auraient jamais imaginé. Un monde où leur seront apportées des réponses aux questions les plus profondes. Un monde où le mystère ultime de l’existence peut enfin être percé. Prometheus, emmené par Michael Fassbender, Charlize Theron et Noomi Rapace, sortira dans les salles le 30 mai 2012.


Prometheus

Clément Cuyer

Candice Swanepoel, nouveau visage de Biotherm

April 21, 2020 | News | No Comments

Le mannequin sud-africain Candice Swanepoel apparaîtra dans les campagnes européennes et asiatiques de la marque détenue par L’Oréal, comme le confirme Women’s Wear Daily (WWD).

Ambassadrice de la marque de lingerie Victoria's Secret, Candice a posé pour Versace, Ralph Lauren et Tom Ford et a défilé pour une multitude de maisons.

Biotherm dissémine depuis quelques jours des indices sur les réseaux sociaux quant à sa nouvelle ambassadrice. Le premier, publié en début de semaine, montre Swanepoel de dos, avec la mention “Indice #1 : Elle s’envole tel un ange“ (référence à sa carrière d’“ange“ Victoria’s Secret). On lit ensuite : “Nous avons une nouvelle ambassadrice #skincare! Quelqu’un qui partage notre philosophie et notre approche naturelle de la #beauté. Devinerez-vous qui elle est? #Biotherm #LiveMore #StayTuned #Yoga #AerialYoga #Angel“.

Une vidéo de la belle en train de boxer, le visage partiellement caché par ses gants, a ensuite fait son apparition “Indice #2: Elle se bat comme un chef“, ajoutant que la demoiselle est “un mannequin aventurier“ et “une amoureuse de la nature […] #Biotherm #LiveMore #StayTuned #Boxing #Fit #Strong #Motivation #Angel“.Non contente d’être ambassadrice de la marque de lingerie Victoria’s Secret, Candice a posé pour Versace, Ralph Lauren et Tom Ford et a défilé pour une multitude de maisons. Elle marche sur les traces de l’actrice Leighton Meester et du mannequin Christy Turlington Burns chez Biotherm.La première campagne de cette collaboration, “Blue Therapy“, a été photographiée par Gilles Bensimon à St Barth.Source : RelaxnewsClick Here: Putters