Month: May 2020

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Pas toujours évident d’évaluer la douleur chez les enfants, a fortiori quand ils ne peuvent ou ne savent pas parler. Leurs moyens d’expression se limitent alors bien souvent à des pleurs, à une grande agitation ou, au contraire, un repli sur eux-mêmes. Un nouveau kit de poche, élaboré par des soignants lyonnais, devrait simplifier l’évaluation de cette douleur et favoriser une meilleure prise en charge.

Très subjective, l’évaluation de la douleur pose des difficultés aux équipes soignantes qui doivent soulager les petits patients. “Pas douloureux, peu douloureux ou douloureux“ sont encore trop souvent les commentaires que l’on peut lire sur les dossiers de soins. Or, si elle a longtemps été négligée, la prise en charge de la souffrance en pédiatrie suit désormais des protocoles très précis, qui dépendent de résultats objectifs. Il est donc indispensable de disposer d’outils permettant de chiffrer son intensité. Pour pallier ce manque de précision, une équipe de soignants en pédiatrie du Groupement Hospitalier Est du CHU de Lyon a eu l’idée de regrouper sur un anneau trois échelles d’évaluation de la douleur des enfants.
Ce kit de poche regroupe l’Échelle Visuelle Analogique (EVA), qui permet à l’enfant suffisamment âgé pour s’auto évaluer (à partir de 4 ans environ) de déterminer l’intensité de sa douleur en positionnant un curseur sur une réglette sur la zone correspondant à l’intensité de sa douleur ; le jeune patient peut aussi estimer celle-ci à l’aide d’une échelle de 6 visages grimaçant plus ou moins auxquels il peut s’identifier ; et pour les plus jeunes, ou pour ceux qui ne sont pas en mesure de communiquer (suite à une anesthésie, ou en raison d’un handicap par exemple), les soignants ont développé l’Échelle FLACC (Face, Legs, Activity, Cry, Consolability) qui consiste à observer différents critères : expressions faciales, position et mouvement des jambes, agitation, pleurs, gémissements, capacité à être réconforté, sont autant de critères leur permettant d’évaluer objectivement la douleur, en lui attribuant une note et 0 à 10. « L’originalité de l’initiative tient à la fois en cette dernière échelle et aussi en la réunion de ces trois échelles sur un même anneau », explique Florence Adam, à l’origine du projet.Des traitements classiques… et moins conventionnels
Outre les antalgiques classiques, les équipes pédiatriques disposent de techniques non médicamenteuses qui ont fait leurs preuves. Elles ont notamment recours au Meopa, un gaz antalgique et anxiolytique, administré lors d’actes douloureux de courte durée. Pour atténuer le ressenti de la douleur et l’angoisse, elles font appel à l’hypnoanalgésie, une approche qui s’appuie sur l’imaginaire et la relaxation. Beaucoup plus originale et encore très peu utilisée dans les hôpitaux français, la réflexologie plantaire donne de très bons résultats dans le traitement de la douleur chronique. “Face à des refus alimentaires ou des syndromes d’hospitalisme (régression mentale et troubles psychiques associés à une hospitalisation de longue durée d’un enfant), contre lesquels les techniques traditionnelles ont échoué, cette approche s’avère très précieuse“, assure Florence Adam.
Un millier de kits seront réservés aux Hospices Civils de Lyon, pour être distribués fin juillet ou début septembre à l’ensemble des hôpitaux du groupe. Entièrement financés par la fondation Apicil, qui apporte son soutien aux projets dédiés à la lutte contre la douleur, ces kits pourront être obtenus par d’autres établissements de santé sur simple demande auprès de la fondation.Si elle ne s’inscrit pas dans le Plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur, lancé en 2006 pour une durée de 4 ans, cette initiative répond toutefois à l’un de ses objectifs qui était d’évaluer, de prévenir et de prendre en charge la douleur de l’enfant et de l’adolescent.Amélie PelletierSources :
Communiqué des Hôpitaux de Lyon et de la Fondation Apicil

Plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006-2010Click Here: los jaguares argentina

Pourquoi l'éducation protège d'Alzheimer

May 8, 2020 | News | No Comments

On sait depuis plusieurs années qu’un bon niveau d’études semble protéger de la maladie d’Alzheimer. Mais on ne savait pas jusqu’alors si cet effet venait d’une protection vis-à-vis des lésions cérébrales ou d’une capacité du cerveau à les compenser. Aujourd’hui, une équipe de chercheurs européens répondent à cette question qui taraude les scientifiques depuis plus de 10 ans.

Durant la dernière décennie, les études sur la maladie d’Alzheimer ont systématiquement montré que plus on compte d’années d’éducation, moins on risque de développer une démence. Pour chaque année supplémentaire d’éducation, il y a une diminution de 11 % du risque de développer la maladie. S’agit-il pour autant d’une réduction du nombre de lésions cérébrales dues à la maladie ou à une capacité supérieure du cerveau à endiguer les effets délétères dues à ces changements ? Une vaste étude associant des chercheurs britanniques et finlandais apporte une réponse à cette question.Dans le cadre d’un projet européen, l’équipe internationale a analysé le cerveau de 832 personnes âgées qui, de leur vivant, avaient participé à trois larges études sur le vieillissement cérébral et avaient alors complété un questionnaire sur leur éducation. Plus de la moitié d’entre elles (56 %) souffraient de démence au moment de leur décès. Résultat : quel que soit le niveau d’éducation, les cerveaux présentent les mêmes lésions cérébrales -plaques amyloïdes, accumulation de la protéine Tau mais aussi athérosclérose de vaisseaux cérébraux-, mais ceux des personnes plus éduquées s’avèrent plus à même de compenser les effets de la démence. Selon le Dr Hannah Keage de l’Université de Cambridge, co-auteur de l’étude : “Les études précédentes ont montré qu’il n’y a pas une relation systématique entre le diagnostic de démence et la présence de lésions cérébrales. Une personne peut ainsi présenter de nombreuses lésions et une autre très peu, alors que les deux souffrent de démence. Notre étude montre que l’éducation durant les premières années de la vie semble offrir à certaines personnes la possibilité de compenser de nombreux changements cérébraux avant l’apparition de symptômes de démence“.Le Pr. Brayne, responsable de l’étude, souligne l’importance de ces résultats en termes de politique sociale : “L’éducation est connue pour être bénéfique à la santé et à l’équité. Cette étude soutient la nécessité d’investir au début de la vie sur des facteurs qui peuvent avoir un impact sur la société et pendant la vie entière“. Rappelons que la maladie d’Alzheimer touche en France plus de 800 000 personnes. Aujourd’hui, il n’existe aucun traitement curatif, la prise en charge vise à retarder l’évolution de la maladie d’Alzheimer, traiter les symptômes et préserver les capacités du patient.Luc BlanchotSource : Education, the brain and dementia:neuroprotection or compensation – Brain 2010 :133 ;2210-2216

(étude accessible en ligne)Click Here: camiseta river plate

La pénibilité n’est pour l’instant pas reconnue dans le calcul des droits à la retraite en France, en dehors de certains régimes spéciaux. Pourtant, de nombreuses professions provoquent des problèmes de santé particuliers, éventuellement retardés. C’est le cas du travail de nuit, auquel sont astreints les personnels des hôpitaux (médecins, infirmières, laborantins, etc.). Devant l’absence de réelle prise en compte de leurs revendications dans le projet de loi sur les retraites, les praticiens hospitaliers entament aujourd’hui une grève de la pénibilité (gardes et astreintes).

Certains régimes spéciaux liés à une pénibilité particulière
La pénibilité est plus ou moins prise en compte pour certaines professions, comme la SNCF et la RATP, les marins, les anciens mineurs, les salariés d’EDF et de GDF, les militaires ou les policiers, qui bénéficient pour cela de régimes spéciaux. En conséquence ces travailleurs partent à la retraite avant 60 ans, sans qu’il soit cependant toujours évident de justifier pour tous ce départ anticipé. Les élus de l’Assemblée Nationale et du Sénat partent également à la retraite plus tôt, ce qui est encore plus difficile à justifier.
La pénibilité d’autres professions non reconnue actuellement
De nombreuses professions -pénibles physiquement (port de charges lourdes, efforts physiques majeurs…), risquées (exposition chronique à un produits toxique par exemple), très répétitives (travail à la chaîne) et/ou comportant du travail de nuit- ne bénéficient pas de cette prise en compte d’une pénibilité particulière. Un ouvrier, un maçon, un chimiste, un gardien de nuit, un barman ou un restaurateur prennent actuellement leur retraite au plus tôt à 60 ans, alors qu’il n’ont a priori pas la même espérance de vie qu’un cadre.
Zoom sur le travail des nuit, aux conséquences néfastes bien établies

Les personnels hospitaliers, comme les autres travailleurs de nuit, sont exposés à des risques méconnus mais bien réels et démontrés par de nombreuses études,

comme le rappelle le Snphar-e (Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi) :
– troubles du sommeil (dette de sommeil, insomnie, fatigue, troubles de la vigilance),
– stress, troubles nerveux (irritabilité, agressivité, anxiété, fatigue chronique, dépression, burn out, suicides, abus de substances psychoactives…),
– troubles de l’appétit, du transit, gastrite, voire ulcère, dont le risque multiplié par 2 par rapport aux travailleurs de jour,
– prise de poids, obésité, hypertension, diabète : le risque de développer cette dernière maladie est multiplié par 3 (2,5 % des travailleurs de nuit, 0,9 % des travailleurs de jour) !
D’autres pathologies plus rares mais sévères sont également plus fréquentes chez les travailleurs de nuit : infarctus (risque multiplié par 1,4 à 2 ,3 selon les études), cancer du sein (risque augmentant avec le nombre d’années), cancer colorectal, cancer de l’endomètre, cancer de la prostate… Les accidents du travail sont également plus fréquents, sans parler des conséquences sociales et familiales du travail de nuit.
Projet actuel de loi : vers une reconnaissance au cas par cas… de l’incapacité
La loi Woerth, actuellement en cours de finalisation, portera l’ âge minimum de la retraite à 62 ans. Si besoin, au cas par cas, le travailleur passera devant une Commission médicale et, en cas d’incapacité de travail reconnue comme supérieure à 20 %, pourra prendre sa retraite à 60 ans.
Une reconnaissance basée sur de tels critères ne concernerait que quelques milliers de travailleurs, environ 10 000 selon le gouvernement, soit une infime proportion du marché du travail. De plus une incapacité de 20 % correspond à une atteinte grave avérée et immédiate de la santé, et non à l’apparition, par exemple, d’une maladie chronique modérée mais d’aggravation progressive. Le Snphar-élargi rappelle ainsi qu’une personne insuffisante respiratoire chronique n’atteindra ces 20 % seulement que si elle a besoin d’une supplémentation en oxygène quotidienne, soit un stade très avancé de la maladie…
Quid d’une meilleure reconnaissance de la pénibilité ?

Or, comme le soulignent les syndicats (dont le Snphar-e), la pénibilité porte non seulement sur un possible handicap survenant pendant la vie professionnelle, mais aussi sur l’exposition à des facteurs de risques à long terme : les conséquences des difficultés particulières professionnelles évoquées ci-dessus ne se voient pas forcément avant 62 ans et ne sont donc pas forcément diagnostiquées (exemple : un cancer professionnel qui se déclenche des années après l’exposition chronique), ce qui empêche les salariés concernés à faire valoir leurs droits à une éventuelle retraite anticipée.
C’est pourquoi la question de la reconnaissance de la pénibilité est une des revendications de journée de mobilisation nationale du 7 septembre contre ce projet de loi et la motivation de la grève des astreintes et des gardes des praticiens hospitaliers débutée le 1er septembre.
Adapter la vie professionnelle en élargissant ou instaurant des critères de pénibilité ? La très grande variabilité des parcours professionnels rend difficile l’attribution d’un régime spécial à telle ou telle profession. D’ailleurs, quasiment tout le monde trouve son travail pénible… C’est pourquoi dans certains pays, en particulier nordiques, il existe de nombreux critères de pénibilité qui sont appliqués par les employeurs au cas par cas : par exemple, un salarié du bâtiment maçon ou couvreur a un métier bien plus pénible physiquement qu’un autre salarié du bâtiment ayant un travail essentiellement administratif, donc il bénéficiera de conditions plus avantageuses.

Du côté des travailleurs de nuit, le Snphar propose de fixer scientifiquement de tels critères, et ensuite mesurer au cas par cas l’exposition à ce risque, avec un “curriculum laboris“ (sorte de carnet de suivi des gardes, astreintes) afin d’objectiver la pénibilité individuelle et d’adapter ensuite la vie professionnelle, par un système de “bonification ou de cessation anticipée d’activité“.
Le Snphar propose en pratique qu’“au-delà de 1 000 nuits travaillées sur une carrière, gardes ou déplacements en astreinte, on ne doive pas pouvoir imposer plus de 160 trimestres de cotisation au médecin qui s’estime usé physiquement par le travail de nuit“. De tels critères pourraient être établis pour tous les grands corps de métiers avec travail de nuit, port de charges lourdes, exposition à des toxiques, etc., ce qui permettrait d’introduire, outre la reconnaissance de l’incapacité, une meilleure prise en compte de la pénibilité dans le calcul des droits à la retraite. Mais seront-ils vraiment établis d’ici le vote de la loi ?
Eric Woerth prêt à compléter la loi sur les retraites ?

Eric Woerth, le Ministre du Travail, semble en tout cas prêt à faire évoluer son texte, par le biais d’amendements :

dans une interview au Figaro le 31 août, il affirme en effet s’apprêter à “regarder s’il n’est pas possible de mieux répondre aux situations de ‘pénibilité à effet différé’, c’est-à-dire le cas des salariés qui ont eu une vie professionnelle très usante, sans que cela soit médicalement constatable au moment où ils partent à la retraite“. Mr Woerth ajoute que lui-même et son équipe réfléchissent également “à l’amélioration la prévention, car la première réponse à la pénibilité, c’est d’éviter d’y être exposé. Il faut aller plus loin sur cette question et améliorer la traçabilité des expositions à des situations avérées de pénibilité“. Par contre il ne souhaite pas revenir sur le seuil de 20 % d’incapacité, ce qui, selon le Snphar, limiterait la portée de telles modifications.
Ces amendements, qui pourraient tout de même permettre une meilleure prise en compte de la pénibilité, seront-ils ajoutés ? Le seuil de 20 % sera-t-il abaissé ? Réponse dans quelques semaines, après les discussions au Parlement… et les grèves et manifestations, dont l’ampleur aura probablement une influence.
Jean-Philippe Rivière
Sources :
– “Pénibilité du travail de nuit des soignants, à quand des actes ?“, communiqué de presse du Snphar-élargi, 31 août 2010,

accessible en ligne
– “Pénibilité du travail de nuit : dossier de presse“, Snphar-e, août 2010,

téléchargeable en ligne. Ce dossier comporte une large bibliographie (40 études) étayant la reconnaissance des troubles de la santé consécutifs au travail de nuit.
– “Retraite et pénibilité : une réforme explosive“, Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Fondation Ifrap), 15 juillet 2010,

accessible en ligne
– “Woerth : «La retraite à 62 ans, c’est retenir un âge de raison»“, Le Figaro, 31 août 2010,

accessible en ligne
Image, photos :
– Visuel de campagne du Snphar-e, mis au point avec une oeuvre de Danilo Verticelli, artiste italien du New Pop Art
– Médecin urgentiste en grève à titre d’illustration, 2008, © CHAMUSSY/SIPA
– Eric Woerth à la sortie du Conseil des ministres, 1er septembre 2010, © Jacques Brinon/AP/SIPA

Kate Moss et TopShop, c'est fini !

May 8, 2020 | News | No Comments

Après 14 collections, Kate Moss arrête sa collaboration avec l’enseigne britannique TopShop. Les mauvaises langues diront que c’est parce que la brindille ne faisait plus recette. Le fondateur de la marque, Philip Green, explique lui, que “le partenariat est naturellement arrivé à sa fin“. La fille du PDG est pressentie pour prendre la relève. Mais pas de querelle de succession pour le moment. L’heure était à la fête, lundi 1 er novembre, lors du lancement de l’ultime collection.Lundi soir, Kate Moss lançait sa dernière collection pour TopShop, dans la boutique d’Oxford Circus. Cette collection automne/hiver 2010 est la dernière d’un partenariat prolifique qui a donné naissance à 14 autres. Et pour clôturer cette belle histoire comme il se doit, 3 autres lignes supplémentaires ont été lancées simultanément :
– Kate Iconic, une ligne de vêtements qui reprend les 10 pièces best-seller de ces 14 dernières collections ;
– 1 in 50, une ligne d’accessoires ;
– une collection de bijoux d’inspiration vintage.Pourquoi vouloir mettre fin à une collaboration qui a connu un gros succès à son lancement ? Le succès s’est-il émoussé avec le temps ? Loin des considérations financières, le PDG de TopShop a expliqué au Women’s Wear Daily que “cette collaboration nous demande énormément de travail et Kate a envie de faire autre chose, tout comme moi. Mais notre relation est plus forte que jamais.“

Lors de ce lancement, Kate Moss arborait une nouvelle frange qui n’aura échappé à personne. La brindille a confié à une journaliste du

Telegraph qu’elle s’ennuyait un soir au point de se couper la frange avec des ciseaux de cuisine. En plus d’avoir du mal à imaginer le top sulfureux en train de s’ennuyer dans sa cuisine, on peut s’étonner de la perfection de cette frange… En plus de ses qualités de business woman, Kate Moss aurait-elle des talents de coiffeuse ?La collection est en vente en ligne sur le site

Topshop.com.Juliette RobinSources :

www.wwd.com

www.topshop.comPhoto : © Sipa

Ne ratez pas la Course du Coeur

May 8, 2020 | News | No Comments

Du 16 au 20 mars 2011 aura lieu la Course du Coeur. Pour son 25e anniversaire, la course entraînera les participants de Paris à Bourg Saint-Maurice-Les Arcs. Quatre jours et quatre nuits pour mettre en lumière et sensibiliser l’opinion à l’importance du don d’organes. 750 km pour une course solidaire qui a du coeur !750 km, 210 coureurs, dont une équipe de greffés, la 25 ème édition de la Course du Coeur sera une édition exceptionnelle. Organisé par l’association Trans-Forme depuis 25 ans, et parrainé depuis le début par le Pr Chabrol, l’événement a pour objectif de sensibiliser le grand public à la nécessité vitale du don d’organes.Chaque année, 12 à 15 greffés (de tous organes) participent à la Course. Cette année, 25 sont attendus ! Ils seront entourés par une quinzaine d’équipes (composées de salariés de grandes entreprises), prêtes à arpenter les 750 km de parcours qui séparent Paris des Arcs. Une course solidaire, qui est aussi une grande fête.

Pour le 25 ème anniversaire de la Course du Coeur, Trans-Forme, l’association organisatrice de l’événement, a demandé aux personnalités qui la soutiennent d’imaginer une carte de donneurs personnalisée à leur image. Le Pr Christian Chabrol, Philippe Geluck, Christophe Dominici, Maud Fontenoy ou encore Jacob Desvarieux ont déjà répondu présents !Ces cartes personnalisées de donneurs (à télécharger sur

www.trans-forme.org) sont un moyen supplémentaire pour l’association de sensibiliser le public aux dons d’organes, mais également une manière pour chacun de prendre position sur ce thème et de le faire savoir.Juliette RobinSource : Communiqué La Course du Coeur, janvier 2011

La comédie dramatique “Intouchables”, emmenée par François Cluzet et Omar Sy, réalise le quatrième meilleur démarrage de l’année avec plus de 2,1 millions d’entrées en première semaine. “Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne” dépasse la barre des 4 millions de spectateurs.

La comédie dramatique Intouchables, emmenée par François Cluzet et Omar Sy, réalise le quatrième meilleur démarrage de l’année avec plus de 2,1 millions d’entrées en première semaine, derrière Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne, Harry Potter et les reliques de la mort – partie 2 et Rien à déclarer. Deuxième Meilleur démarrage de l’année pour un film français, le film réalise la meilleure fréquentation de 2011 avec une moyenne de 4186 spectateurs par salle. Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne, meilleur démarrage de l’année, continue sur sa lancée avec encore près de 930 000 spectateurs. Le long métrage dépasse désormais la barre des 4 millions de spectateurs en deux semaines d’exploitation. Quant à Polisse, il se maintient remarquablement bien en troisième semaine avec encore plus de 350 000 billets vendus pour un total proche des 1,7 millions d’entrées.

A noter dans le reste du classement les bons chiffres d’Un monstre à Paris et de The Artist, qui dépassent respectivement les 1,4 et 1,3 millions d’entrées. Concernant les nouveautés hebdomadaires, La Source des femmes attire plus de 233 000 spectateurs, alors que Forces spéciales enregistre plus de 133 000 entrées.

Voir le tableau complet

Clément Cuyer avec CBO-Box Office

Lewis Hamilton has picked up another celebrity endorsement for his campaign to win a seventh F1 world championship this season, when racing finally gets underway in 2020.

He’s been backed to win this year’s title by none other than Captain Tom Moore, the remarkable centenarian who has just raised over £32 million for the NHS by completing 100 laps of his garden before his 100th birthday at the end of April.

An avid F1 fan of long standing, among the thousands of messages Captain Tom received this week from well-wishers were from Valtteri Bottas, Christian Horner, Claire Williams, Ross Brawn and even F1 CEO Chase Carey.

  • Norris invites McLaren fan Captain Tom to Woking!

“It was absolutely marvellous,” he said. “That was outstanding as so many names I’ve known so well.”

Captain Tom has also received a signed helmet and a personal invitation from Lando Norris to visit the McLaren Technology Centre in Woking, once the current coronavirus lockdown restrictions come to an end.

“That will be lovely. I’m looking forward to that when things are a bit clearer,” he told the Sky Sports F1 Vodcast on Friday.

“I can remember when McLaren was the winner used to win and win and win,” he added. “One day I’m sure it will be the same, because McLaren are improving all the time.”

©Instagram

But even though he’s a long-time McLaren supporter, Captain Tom’s tip for the top in 2020 is a Mercedes driver – in the form of Lewis Hamilton.

“Of course he can!” Captain Tom replied when asked if Hamilton could pull it off. “Never let that be a doubt in your mind, of course he will.

“He hasn’t finished yet,” Captain Tom continued, insisting he never got bored of hearing the British national anthem being played at the podium celebrations. “He’s not an old man, he’s still a young man. He can keep going for a long time.

“It just depends on whether the car can keep ahead as they are now – there are other cars who are doing the best to catch up and pass Mercedes.

“Maybe then there will perhaps come a time when we can have the national anthem for not only the first but the second!”

Joined by his grandson Benji, Captain Tom also told the rapt Sky Sports F1 team of Martin Brundle, Damon Hill and Simon Lazenby that his love of motor racing extended back many years.

“I started before Formula 1. I started when it was the Grand Prix,” he said. “All these names of Formula 1 and Formula 2, that was new when I started watching car racing.

“With Formula 1 my first occasion would be at Silverstone, which is quite a few years ago before Silverstone was as big as it is now. It really is now a super course.”

On those days F1 was a notoriously dangerous sport, with a driver losing their life in almost every other event. But Captain Tom said that the danger “was not what car racing was about.” as far as he was concerned.

“Car racing was to go as fast and to win , not to damage yourself or your car,” he said. “Being a Yorkshireman I saw cars being damaged and thought, ‘Oh that’s going to cost a lot of money to put that right!’”

Yet from looking back to F1’s glory days, Captain Tom clearly felt that today’s modern F1 was as strong and exciting as ever.

“If we had started this year, I think it was going to be a good year for us,” he insisted. “We’ve got drivers coming along who I think are going to push some of the older hands off the market.”

Gallery: The beautiful wives and girlfriends of F1 drivers

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The EU’s COVID-19 economic heart attack

May 8, 2020 | News | No Comments

The EU economy is in a nosedive — a terrifying and unprecedented annual decline of 7.4 percent — according to a new forecast released by the European Commission on Wednesday.

The downturn, set off by the coronavirus pandemic, will brutalize national balance-sheets this year — sending debt and deficit ratios soaring — and then give way to an uneven recovery in 2021 that will threaten the bloc’s single market and the euro area unless national leaders set aside their differences, Economy Commissioner Paolo Gentiloni warned.

As he unveiled the new numbers — a stunning swing of -8.8 percentage points from a November prediction of 1.4 percent growth in 2020 — Gentiloni said at a news conference that he believed leaders could prevent lasting damage to the EU by agreeing on “common tools” for recovery, even as some countries inevitably rebound better than others.

Gentiloni said leaders recognized that unlike in the 2008 financial crisis, all countries were now in peril, and must work together.

“If I look back to two months ago, one month ago, two weeks ago — this awareness was more limited,” Gentiloni said. “Is this only a human solidarity? Well, I am not dismissing human solidarity. Human solidarity is a very important and European sentiment. But I think it is economic awareness.”

“We are risking some fundamental things — like the level playing field in our single market, the convergence in the euro area, and others,” Gentiloni said, adding that if leaders botch the response, “the consequences will not be for the frugal, or the Southern, or the Eastern, or, the Western. The consequences will be very, very bad for all Europeans.”

“We need common tools,” he continued, “because it is not sufficient to enable member states.”

While Gentiloni did not offer any specifics, his comments represented a pointed message to national capitals as the Commission continues to struggle to develop a revised long-term budget combined with a recovery plan.

Commission President Ursula von der Leyen had hoped to have that plan ready this week, but it has been delayed amid a rancorous debate, including to what extent some hard-hit countries should be forced to borrow to finance the recovery, how much wealthier EU countries should be expected to pay directly, and where middle ground might be found.

In laying out the Commission’s spring economic forecast on Wednesday, Gentiloni emphasized that not only were the new projections historically awful, but they were also remarkably uncertain because the trajectory of the health crisis is still unpredictable.

“The risks to this outlook are exceptionally large and unfortunately they are to the downside,” he said.

Terrible news

Overall, his message was a litany of terrible news: The contraction in 2020 across the EU will be 7.4 percent, far bigger than the 4.5 percent decline in 2009, the worst year of the financial crisis; the recovery in 2021 will be 6.1 percent (“not enough to fully make up for this year’s loss”); inflation will be weaker; unemployment will climb; national debts will soar.

“This will inevitably lead to a marked deterioration in public finances this year in all member states,” he said.

What is normally a dry presentation of the Commission’s twice-a-year financial update suddenly took on apocalyptic tones as Gentiloni, a former Italian prime minister, described how the virus effectively gave the EU an economic heart attack.

“COVID-19 abruptly changed our previous outlook,” Gentiloni said. “EU economic activity  in the EU dropped by around one-third, practically overnight. The disruption resulted in a series of shocks to demand, supply, industrial output, investment, trade and capital flows.”

Gentiloni said the recovery would be long and hard, and for most EU countries would not happen until 2022 at earliest.

“By the end of 2021, according to our forecasts, only Germany, Austria, Croatia, Slovakia and Poland are forecast to recoup the level of economic activity seen in the last quarter of 2019,” he said. “By contrast the level of output in Italy, Spain and the Netherlands is forecast to remain more than 2 percent below the end-of-2019 level.”

By including the Netherlands, among the EU’s wealthier countries, with Italy and Spain, Gentiloni seemed intent on quieting a feud in which Dutch frugality has been portrayed as insensitive to the needs of Southern countries hit hardest by the virus.

In a prepared statement, Gentiloni was even more blunt about the danger that uneven recovery could lead to splits among EU countries. “Such divergence poses a threat to the single market and the euro area,” he said.

On a personal level, Gentiloni noted that the economic shock had put him in an unusual position — no longer the commissioner scolding capitals for spending or borrowing too much.

“It is not usual that the European commissioner for economy invites countries to spend, but this was the case in the last couple of months,” he said.

But he praised national leaders for taking decisive, if costly, action that prevented the crisis from becoming even more dire.

“Consequences of not spending, not intervening — I am not judging the quality of these interventions — would have been worse than the consequences that we will have because of high deficits and high debt ratios,” he said. “Then we will have a period obviously to regain the proper road.”

Message to Italy

Among the steps leaders have taken is allowing countries to access favorable financing through the European Stability Mechanism (ESM), the eurozone’s emergency rescue institution, without any strings attached for health care-related expenses.

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Because the ESM is closely associated with severe austerity conditions, it is politically toxic in Italy, and national politicians have expressed little interest in accessing the special financing. But in response to a reporter’s question, Gentiloni suggested that perhaps Rome should rethink that stance.

“For sure it is an opportunity for member states,” he said. “We discussed this for maybe 16 hours in the Eurogroup and we wouldn’t have done this if we were not convinced that this could be an opportunity.” Still, he added a caveat: “It is sure that countries with higher interest rates could be more interested than others, but this again is for single member states to decide.”

But amid all the uncertainty, Gentiloni stressed there was also a chance for some unexpected positive twists — including that the Commission’s predictions turn out to be overly pessimistic.

“The Commission is continuing to prepare further steps of our common response by acting together with a strong, well-financed and coordinated recovery plan, we can mitigate the impact of the crisis and strengthen our rebound,” Gentiloni said. “And second, given the huge efforts undertaken at the global and EU levels to develop a vaccine, a faster-than-anticipated return to a more normal economic situation would lead for sure to a more benign outcome than the forecasts here.”

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The record-breaking Mega Millions jackpot has now climbed to $1.6 billion after no one matched the winning numbers from the Friday, October 19 drawing. The next drawing will be held on Tuesday, October 23 and if a player wins that jackpot, the estimated cash option is nearly $905 million.

Winning numbers: The winning Mega Millions numbers for Friday, October 19 are: 15, 23, 53, 65 and 70. The gold Mega ball is 7. The Megaplier is 2.

The new jackpot amount surpasses the January 2016 Powerball jackpot of $1.586 billion. The previous record Mega Millions jackpot was $656 million, which was shared by winners in Kansas, Illinois and Maryland in the drawing on March 30, 2012, according to a Mega Millions press release.

What does $1 billion even look like? If you stacked 1 billion $1 on top of each other, the pile would be 358,510 feet high. That many $1 bills would cover a 4-square-mile area, or 2,555 acres, or stretch 96,900 miles if laid end to end.

And, can you believe this, $1 billion in dollar bills would weigh 10 tons. That’s all according to the Cox Media Group, which put together the numbers ahead of a drawing for a huge lottery jackpot.

And, not to bring you down as you dream of what you’d do with $1 billion, technology titan Jeff Bezos, the founder and CEO of Amazon, would still be 160 times richer than you are.

But who’s counting chump change? You’d be as rich as “Harry Potter” author J.K. Rowling. And for the $1 billion in lottery winnings, you could get a couple of George Clooneys and Elton Johns, or five Johnny Depps.

America has a serious case of Mega Millions fever about right now. At any given time Friday, close to 200 million people were searching for “what will $1 billion buy?” on Google. Depending on where they live, the time to claim a Mega Millions prize ranges from 180 days to one year from the draw date.

“Watching the jackpot numbers soar is exciting for everyone. It’s exciting for players to dream about what they would do if they won, and it’s exciting for us waiting to see who the big winner will be,” Ohio Lottery Director Dennis Berg said in a statement.

While no one matched all six numbers in the Friday drawing, there were 15 tickets that matched five of the numbers. Matching five white balls, but not the gold Mega ball, wins a ticket holder the second-place prize for Mega Millions — $1 million. If a ticket holder matches the five white balls, but not the gold Mega ball, and they get the Megaplier, the ticket is worth $5 million.

“Mega Millions has already entered historic territory, but it’s truly astounding to think that now the jackpot has reached an all-time world record,” said Gordon Medenica, Lead Director of the Mega Millions Group and Director of Maryland Lottery and Gaming. “It’s hard to overstate how exciting this is – but now it’s really getting fun.”

The last Mega Millions jackpot was won on July 24. An 11-member office pool in Santa Clara County, California won a $543 million jackpot. That was the largest jackpot ever won by a single ticket. Mega Millions has been breaking records all year it seems.

So far, this year, four Mega Millions jackpots have been won. First, a Florida player won a $451 million prize on January 5, then a $533 million jackpot was won on March 30, by a New Jersey player; a $142 million jackpot was won in Ohio on May 4; and then the Californians won their $543 million jackpot on July 24.

In 2017, by comparison, there were six jackpots won during the year.

The last time an Ohioan won the Mega Millions jackpot was on May 4, 2018. The winning ticket was worth $142 million and was sold at Fat Daddy’s Road Dog in Moraine. Ohio is responsible for the fourth most Mega Millions wins in the game’s history.

The winning Mega Millions numbers for Tuesday, October 16 were : 3, 45, 49, 61, and 69. The gold Mega ball was 9. The Megaplier was 5.

The current jackpot surpassed the previous largest jackpot in history on Tuesday morning. In March 2012, the prize spiked to $656 million before being won. The grand prize was split between winners in Kansas, Maryland, and Illinois.

In the six years since that drawing, only one other jackpot has come close to the $656 million mark, a 2013 prize that swelled to $648 million.

A single play costs $2. Players pick six numbers from two separate pools of numbers – five different numbers from 1 to 70 and one number from 1 to 25 (the Mega Ball number). Players can also use an easy pick feature, where a computer selects random numbers for them. To win the jackpot, a player much match all six numbers.

The odds of picking the correct numbers on five white balls and one yellow ball are one in 302 million. No matter how many people play Mega Millions, the chances of winning never change. The chances of winning are based on the amount of number combinations, not the number of players buying tickets, say lottery officials.

Mega Millions is played in 44 states plus Washington, D.C., and the U.S. Virgin Islands. Drawings take place at 11 p.m. ET each Tuesday and Friday. Want to know if Mega Millions is played near you? Check out the Mega Millions website and find out!

Jackpots have been won in 22 of the 44 participating states. All of the original Mega Millions participating states have seen a resident win at least one jackpot.

After a jackpot is won, the Mega Millions game automatically resets to $40 million and grows with each lottery where there is not a winning jackpot ticket sold.

History of Mega Millions

The Mega Millions game began in 1996 as the Big Game, according to the Mega Millions website. The original Big Game was only played across six states: Georgia, Illinois, Maryland, Massachusetts, Michigan and Virginia.

In a neat bit of trivia, there was actually a winner in the very first Big Game (aka Mega Millions) drawing. On May 17, 2002, someone got lucky in Illinois and took home a $28 million jackpot. Just one week later a second jackpot was won. That means there were two jackpot winners in three drawings.

To the shock of no one, the game grew rapidly from from 1996 through 2002, expanding into New York, New Jersey and Ohio. Once the Big Game had begun to spread across the east coast, it was renamed Mega Millions.

By January 2010, 23 more states joined the Mega Millions game. The craze had spread to the West Coast. As mentioned before, in late 2018, Mega Millions is now played in 44 states nationwide, plus the U.S. Virgin Islands and Washington, D.C.

Since its inception, there have been 179 Mega MIllions jackpots that have been won by 203 individual tickets. Roughly 20 jackpots have been shared between two or more winning tickets, the organization said.

Mega Millions launched a new prize matrix in 2013 and became the first wide-spread lottery game to offer a second-place prize, with rewards reaching up to $5 million.

Here is a list of the 10 largest jackpots in Mega Millions history (prior to the current jackpot):

    Photo by John Minchillo/Associated Press

    WESTLAKE VILLAGE, CA — Sgt. Ron Helus wouldn’t have called himself a hero, but that is exactly what he was when he charged into the Borderline Bar & Grill to stop a killer. And that is how the world should remember him, said his widow.

    Thousands gathered to pay their respects to the fallen officer Thursday, packing a a Westlake Village church to honor the sergeant killed trying to stop the mass shooting in Thousand Oaks.

    “I can’t bring him back. But he died doing what he would have wanted to do,” his widow, Karen Helus, told NBC’s Today show. “He’s in a better place now.”

    She shared his last words to her on the phone as he prepared to charge into the bar.

    “He said he loved me and I said I loved him and that was the last time I talked to him,” she added. “He was a hero. He would have said he was just doing his job, but he is a hero and I want him to be known for that.”

    Helus — the first law enforcement officer to burst into the Borderline club late the night of Nov. 7 amid reports of a shooting inside the building — was hailed as a hero for confronting a gunman and likely buying time for hundreds of people inside to escape.

    “In the last few days, our family has experienced an outpouring of love that is nothing short of inspiring,” Helus’ niece, Lauren Smith, said during the service at Calvary Community Church. “We are overwhelmed by the level of care and sympathy that this community — our community — has shown us.

    “My family’s world has been shaken by the loss of a husband, a father, an uncle, a brother, a nephew, son and dear friend,” she said. “We mourn with all the others who lost their loved ones. There are many more nights of pain and processing to come; and in those times, we may feel lost, alone, and as though the world is full of darkness. But … we may find comfort in knowing, as Ron did, that this world is only temporary, and that we are not alone.”

    Sheriff’s officials say Helus, 54, and a California Highway Patrol officer with him exchanged gunfire with the Borderline shooter. Helus was shot, and the CHP officer managed to pull him from the building. He died at a hospital.

    The gunman, 28-year-old Ian David Long, a former Marine and Cal State Northridge student, was later found dead inside the building from an apparently self-inflicted gunshot wound. Eleven other people were fatally shot by Long inside the club, which was crowded with mostly students during a country-music- themed college night.

    Helus, a 29-year-veteran of the department, was a married father of a grown son. He had just called his wife and told her he loved her before he responded to the Borderline bar, sheriff’s officials said.

    Calvary Community Church Pastor Steve Day began the funeral service by inviting those in the crowd to stand and give Helus a standing ovation. The crowd responded in thunderous fashion. Country singer Billy Ray Cyrus performed with a choir in tribute to the fallen lawman.

    Gov. Jerry Brown was among the dignitaries in the crowd. Asked prior to the service about the confluence of the shooting and the devastating wildfires that erupted just hours later in Ventura County, Brown called it a “double tragedy.”

    “It leaves a scar that is not easily healed, but in time it will,” he said. “At this point, it’s so very important that we pull together as a local community and the state of California. Things happen. Tragedies occur. That’s part of what being human is. But it’s also being human to bind up our wounds and to do everything we can in solidarity.”

    During the service, Pastor Charley Maloney of the Camarillo Christian Church read a letter that Helus’ wife, Karen, wrote to her late husband.

    “Ron: Thank you for sharing the last 31 years with me,” she wrote in the letter. “You were my husband and best friend. You were always the one who made me laugh, and protected me from all that tried to harm me. Thank you for being you; my hero, my love, and my life. I will always love you and hold a special place in my heart that is only for you. I know that when God saw you enter heaven, He said, `Well done, good and faithful servant.’

    “I’m so proud of you, and the kind of person you were. I will miss you and your hugs and our life together. Rest now, sweetie. Save a place up there for me, and I will see you again. Love you forever, Karen.”

    A graveside service will follow the funeral at the nearby Pierce Brothers Valley Mortuary and Cemetery in Westlake Village.

    Ventura County Sheriff Bill Ayub shared his memories of Helus.

    “You may not have known Ron personally, but each of you knew him,” Ayub said. “Ron was one we all counted on to protect us in our businesses, our homes, while we go about our daily lives. He was one of us, a member of the community — a husband, a father, a sheriff’s sergeant — with a tremendous commitment to this community, to keep it safe and to protect those who call this beautiful place home. … Ron dared to go where most would flee, and he selflessly ran towards gunfire to confront someone who attacked the innocent. He entered the nightclub with no other purpose than to defend the defenseless and to save their lives — and lives he did save.

    City News Service and Patch Staffer Paige Austin contributed to this report.

    Photos: Ventura County Sheriff Biull Ayub addressing the crowd attending the memorial service for Ventura County Sheriff Sgt. Ron Helus at Calvary Community Church in Westlake Village, Calif., Thursday, Nov. 15, 2018. Sgt. Helus was one of twelve victims of the Borderline Bar & Grill mass shooting in Thousand Oaks last week. (Al Seib /Los Angeles Times via AP, Pool)

    A casket with the body of Ventura County Sheriff’s Sgt. Ron Helus is carried into the Calvary Community Church Thursday, Nov. 15, 2018, in Westlake Village, Calif. Helus was fatally shot while responding to a mass shooting at a country music bar in Southern California. (AP Photo/Marcio Jose Sanchez, Pool)

    Law enforcement personnel stand at attention during a memorial service for Ventura County Sheriff’s Sgt. Ron Helus at the Calvary Community Church Thursday, Nov. 15, 2018, in Westlake Village, Calif. (AP Photo/Marcio Jose Sanchez, Pool)

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