De Laeticia Hallyday à Valérie Trierweiler en passant par Britney Spears, petit retour sur ces personnalités qui filent le parfait amour après des déceptions sentimentales ou des drames comme la mort de l’être cher.
Le 14 février correspond à la St Valentin, soit le jour où les couples célèbrent leur amour. L’occasion de faire un petit point sur ces stars qui sont en couple ou qui ont trouvé la perle rare après des déceptions amoureuses. C’est le cas de Jennifer Lopez, Kylie Minogue ou Britney Spears. Les trois chanteuses, respectivement en couple avec Alex Rodriguez, Paul Salomons et Sam Asghari, ne se sont pas laissé abattre après des séparations très médiatisées.
On parle également de ces personnalités qui se sont relevées après la perte de l’être cher. Michelle Williams a pleuré le décès de Heath Ledger en 2008, Laeticia Hallyday n’était plus que son ombre après la disparition de Johnny et Alice Taglioni aaffronté le pire après l’accident mortel de Jocelyn Quivrin. Le point commun que ces trois femmes ? Elles se sont reconstruites et ont retrouvé l’amour. La première est désormais en couple avec Thomas Kail, la seconde vient d’entamer une histoire avec Jalil Lespert et la troisième file le parfait amour avec Laurent Delahousse.
L’actrice croate Mira Furlan, connue pour ses rôles dans les séries Lost et Babylon 5, est morte ce mercredi 20 janvier à l’âge de 65 ans.
Mira Furlan, bien connue des amateurs des séries Lost et Babylon 5, est morte ce mercredi 20 janvier à l’âge de 65 ans. Une triste nouvelle annoncée sur la page Twitter de l’actrice puis confirmée par le réalisateur J. Michael Straczynski ce vendredi 22 janvier. “C’est une nuit de grande tristesse” a-t-il commenté avec peine, “car notre amie et camarade a emprunté une route où nous ne pouvons pas la rejoindre. Mais comme pour toute chose, nous la rattraperons avec le temps, et je crois qu’elle aura beaucoup d’histoires à nous raconter, et beaucoup de nouveaux rôles à partager avec l’univers.”
Les causes de la mort de Mira Furlan n’ont pas été révélées. “Nous savions depuis un certain temps maintenant que la santé de Mira était défaillante… Et nous redoutions tous ce jour“, a précisé le réalisateur dans son hommage. Bouleversé, il a salué la carrière de l’actrice. “Mira était une femme généreuse et gentille, une interprète incroyablement talentueuse et une amie pour tous les acteurs et l’équipe de Babylon 5, et nous sommes tous dévastés par la nouvelle“, souligne J. Michael Straczynski.
It is a night of great sadness, for our friend and comrade had gone down the road where we cannot reach her. But as with all things, we will catch up with her in time, and I believe she will have many stories to tell us, and many new roles to share with the universe. pic.twitter.com/HyQlqyC19v
— J. Michael Straczynski (@straczynski) January 22, 2021
Stars des séries Babylon 5 et Lost
Mira Furlan est née en 1955 à Zagreb en ex-Yougoslavie. Elle se fait remarquer pour sa performance dans le film Papa est en voyage d’affaires du réalisateur Emir Kusturica sorti en 1985, qui a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes. Elle arrive par la suite aux Etats-Unis en 1991, et décroche le rôle de Delenn dans la série américaine de science-fiction Babylon 5 deux ans plus tard. Elle participera à l’aventure pendant cinq saisons. En 2004, un nouveau rôle marquant s’offre à elle : Mira Furlan est choisie pour interpréter Danielle Rousseau dans la série américaine Lost, une scientifique coincée depuis seize ans sur la mystérieuse île perdue.
La chanteuse et ex-mannequin Carla Bruni est revenue sur ses débuts dans l’émission 50 minutes Inside, samedi 23 janvier. L’occasion pour elle d’expliquer combien sa famille a compté pour elle, notamment pour lui éviter des dangers tels que les prédateurs sexuels hollywoodiens.
La famille avant tout. À l’occasion de la sortie de son nouveau titre Un grand amour, l’ex-Première dame Carla Bruni s’est confiée dans l’émission 50 minutes Inside sur TF1 le 23 janvier. Revenant sur ses débuts de mannequin, la Franco-Italienne a expliqué qu’à l’époque, grâce à sa famille, elle était déjà prudente et consciente des dangers dans le milieu hollywoodien où régnaient en maîtres des producteurs parfois libidineux à l’excès. Parmi eux se trouvait le magnat d’Hollywood, Harvey Weinstein.
C’est en effet grâce à l’entourage bienveillant et aguerri de Carla Bruni que le producteur « ne [la] faisait pas monter dans sa chambre à 18 ans ». Par ce genre d’invitations en apparence anodines inoffensives le producteur prenait ses victimes au piège : la signature d’un contrat ou la discussion d’un rôle avec lui se passaient souvent dans ce cadre. L’ancrage familial « solide »dont la chanteuse a bénéficié lui a donné une forte confiance en elle et « le sens du danger ».
C’est cela qui lui a permis d’éviter de « tomber dans les pièges »de prédateurs sexuels. Sa famille est « un bouclier, une chance », a résumé la mère de la petite Giulia, neuf ans, née de son union avec l’ancien président de la République, face à l’animateur Nikos Aliagas.
Harvey Weinstein a été condamné à 23 ans de prison en mars 2020 pour le viol de Jessica Mann et l’agression sexuelle de Mimi Haleyi. Il avait été cependant été disculpé par la justice de la circonstance aggravante de « comportement prédateur ». Des dizaines d’actrices avaient dénoncé les agressions perpétrées par le fondateur de la société de production Miramax.
Alors qu’Ivanka Trump vient d’acheter un terrain à Julio Iglesias, Gala vous propose de revenir sur l’ancienne amitié qui liait son père Donald au chanteur espagnol.
Ivanka Trump a récemment fait affaire avec Julio Iglesias en lui achetant un terrain situé sur l’île d’Indian Creek, en Floride. Pour s’offrir sa propriété d’une surface de 7 500 mètres carrés et contenant 244 mètres de plage privée, la fille de l’ancien président américain a déboursé 32 millions de dollars, soit près de 25 millions d’euros. Cette transaction a en partie été possible grâce aux anciennes relations de Donald Trump avec le chanteur. En effet, les deux hommes étaient proches depuis les années 90.
Comme le notent nos confrères de la version espagnole de Vanity Fair, c’est en 1995 que l’ancien président des États-Unis a transformé une partie de sa résidence de Mar-a-Lago en club privé. Il avait alors tenté d’attirer des personnalités publiques pour en faire la promotion et le père d’Enrique Iglesias faisait partie des stars à avoir répondu présent. Interviewé par le Times en 2006, Donald Trump avait expliqué : “En 1995, j’ai fondé le club Mar-a-Lago et j’y ai organisé des fêtes avec des invités tels que Julio Iglesias, Arnold Schwarzenegger ou la mère de Paris Hilton.” Afin d’animer ces soirées, Donald Trump a pu compter sur Julio Iglesias, qui s’y est produit en 1997. Le chanteur espagnol de 77 ans a également chanté au sein de plusieurs casinos de l’ancien chef d’État. En octobre 1999, l’artiste a performé au Trump Taj Mahal, un ancien casino situé à Atlantic City, dans le New Jersey. Ce n’est pas tout puisque Donald Trump a appris à connaître ses deux enfants aînés, à savoir Enrique et Julio Iglesias Junior. Ces deux-derniers se sont produits au concours de beauté Miss Univers de 1997 et 1999.
L’amitié de l’ancien président américain et le chanteur a pris fin en 2015, lorsque le premier a présenté sa candidature à l’élection présidentielle de 2016. Julio Iglesias n’avait pas apprécié que Donald Trump déclare, lors d’une interview, qu’il avait l’intention de construire un mur entre les États-Unis et le Mexique. “J’ai chanté de nombreuses fois dans ses casinos, mais je ne le ferai plus. Je pense que c’est un co**ard. Il pense qu’il peut réparer le monde en oubliant ce que les émigrés ont fait pour son pays. C’est un clown ! Et désolé pour les clowns”, affirmait-il auprès de nos confrères de La Vanguardia. De son côté, Donald Trump avait répliqué, sur Twitter : “Bien ! De toute façon, je n’aime plus sa voix ni ses performances.”
Invité de l’émission Morandini Live !, sur CNews, ce jeudi 28 janvier, le docteur Jean-Marie Cohen n’a pas caché son incompréhension devant l’absence de production de vaccins pour le coronavirus en France.
Critiquée au début pour sa lenteur, la campagne de vaccination ne finit pas de faire couler de l’encre ces derniers jours en France. Désormais, les principaux centres de vaccination font face à une demande trop importante de personnes souhaitant se faire vacciner, comparé aux stocks qu’ils ont en leur possession. Pour arriver à l’objectif de 70 millions de personnes vaccinées contre le coronavirus en France d’ici à la fin de l’été, le gouvernement comptait, en grande partie, sur une livraison de vaccins d’AstraZeneca, mais l’entreprise pharmaceutique ne pourra pas tenir ses promesses. Le ministère de la Santé a annoncé que le laboratoire britannique ne livrera que 4,6 millions de doses à la France d’ici mars, soit deux fois moins qu’attendues. À cela s’ajoutent les échecs de production des vaccins de l’Institut Pasteur et le retard pris par Sanofi, dans un contexte épidémique toujours aussi fort. Devant ce constat, le docteur Jean-Michel Cohen, médecin et directeur de la clinique médicale Desfeux (92), a appelé à “une mobilisation complète, une réquisition des laboratoires et du brevet“, ce jeudi 28 janvier, dans l’émission Morandini Live ! sur CNews.
Le docteur Jean-Michel Cohen rebondissait aux propos de Gilane Barret, éditorialiste à CNews, qui s’est étonné que “le gouvernement n’engage pas un effort de guerre“. Dans la suite de son argumentaire, le journaliste s’est également interrogé : “Aujourd’hui, c’est une guerre sanitaire. Pourquoi nos industries ne sont pas réorientées vers la production massive de vaccins ? Pourquoi nos industries pharmaceutiques ne sont pas aujourd’hui à fond, aller aux Etats-Unis, prendre la recette du vaccin de Pfizer et le produire massivement en France ?“
Vers une vaccination annuelle ?
Sur le plateau de Morandini Live ! , Jean-Michel Cohen, devenu persona non grata pour Michel Cymes, n’a pas seulement pointé du doigt les carences françaises dans la gestion de la campagne de vaccination et la production de vaccins. Le docteur a également mis en avant un autre problème qui pourrait bien provoquer des remous dans les semaines, voire les années, à venir : “Dans la réalité, lorsque l’on regarde ces pays qui servent de laboratoires, ils sont en train de nous annoncer qu’il faudra probablement revacciner tous les ans. Donc aujourd’hui, il faut déjà s’occuper de ce qui va se passer l’année prochaine.”
Faustine Nogherotto, candidate de la Star Academy, s’est éteinte le vendredi 29 janvier à l’âge de 31 ans. Souffrant de deux syndromes rares, elle avait demandé une faveur à Nagui et le présentateur compte bien l’honorer.
Le monde de la musique est endeuillé. Ce samedi 30 janvier, Mathieu Johann, ancien candidat de la Star Academy, a confirmé à Télé-Loisirs la mort de Faustine Nogherotto, âgée de seulement 31 ans. Pleine de rêves après sa participation à la saison 6 du programme de TF1, la vie de la jeune femme avait pourtant basculé en 2010. Elle était atteinte de deux pathologies très rares, le syndrome de fatigue chronique (SFC), également connu sous le nom d’encéphalomyélite myalgique, ainsi que du syndrome de Gougerot-Sjögren. En 2016, Faustine Nogherotto avait participé à l’émission N’oubliez pas les paroles et avait tenté de sensibiliser Nagui sur ces maladies encore méconnues.
Passionnée par la musique, Faustine s’était rendue sur le plateau du show musical de Nagui et s’était adressée à l’animateur du Téléthon pour lui demander une faveur, celle de “faire un spectacle musical pour unir des fonds pour ces deux maladies qui sont vraiment très dures à vivre.” Ce dimanche 31 janvier, Nagui a rendu hommage à la jeune femme sur Twitter et lui a fait la promesse de tenter de réaliser son souhait. “Nous allons y travailler“, a répondu le présentateur de France Télévisions au message de l’internaute Johann Margulies, premier à avoir annoncé la triste nouvelle du décès de la jeune compositrice.
Toutes mes tendres pensées à la famille de Faustine et à ses proches, de tout cœur avec vous.
— Nagui (@Nagui) January 30, 2021
Nagui rend hommage à Faustine
“Nous allons y travailler”
Dans un autre tweet, Nagui a également commenté : “Toutes mes tendres pensées à la famille de Faustine et à ses proches, de tout cœur avec vous.” L’animateur de N’oubliez pas les paroles n’est pas la seule célébrité à avoir partagé de vibrants hommages à la suite de la disparition de cette jeune femme. Mathieu Johann a également évoqué sa peine sur le réseau social : “J’apprends la disparition de la jeune Faustine qui avait participé à la Star Ac’ en 2006. Faustine se battait depuis des années contre la maladie. Mes pensées s’envolent vers elle et ses proches.” En France, plus de 200 000 personnes luttent contre ces terribles syndromes et aucun traitement n’est, à ce jour, recensé.
Après son grave accident qui aurait pu lui coûter la vie, Romain Grosjean, désormais engagé en IndyCar sur circuit routier et urbain, a pris une décision radicale. Un choix qui s’inscrit dans la volonté du pilote de privilégier le bien-être de sa famille.
Tout le monde le sait, Romain Grosjean est un miraculé. En novembre dernier, le pilote est victime d’un effroyable accident survenu lors du Grand Prix de Bahreïn, duquel il est sorti quasiment indemne. Les images, particulièrement violentes, de sa voiture envahie par les flammes et de Romain Grosjean parvenant à s’extirper du brasier, ont fait le tour du monde. Le pilote de 34 ans, qui a par la suite décidé de mettre un terme à sa carrière en Formule 1, a depuis démarré un nouveau chapitre en se lançant en IndyCar. Pourtant, le père de famille ne participera pas aux dangereuses courses sur ovales. “Je devais initialement faire toute la saison, les ovales inclus, mais après l’accident je ne me sentais pas de faire les deux ‘superspeedways’ qui sont au Texas et à Indianapolis, même si c’est sûr que je rêverais de gagner les 500 Miles d’Indianapolis“, a-t-il expliqué.
Puis d’ajouter : “Je ne me sens pas de le faire par rapport à ma famille, à mes enfants, qui ont vécu un truc indescriptible à Bahreïn, en regardant la télé à la maison, et je n’ai pas envie qu’ils se retrouvent dans la même situation encore“, s’est-il justifié. Un choix fort mais compréhensible pour le champion, qui avait déclaré à l’AFP avoir “vu la mort de trop près“. S’il fait figure de miraculé, Romain Grosjean a néanmoins eu les deux mains brûlées, une entorse à la cheville gauche et des contusions. Une expérience qui a particulièrement traumatisé ses enfants, qui ont pensé au pire pendant pendant 2 minutes et 43 secondes.
Une nouvelle vie
Grâce au soutien de son épouse et de ses trois enfants, Romain Grosjean a pu surmonter cette douloureuse épreuve, en repensant totalement ses priorités. Désormais, le Français tient à privilégier sa famille, et ne souhaite plus s’exposer à des situations potentiellement dangereuses. “Mais je pense vraiment qu’une chose que j’ai apprise de mon accident est que la vie est courte et que je veux avoir le choix de dire non à quelque chose“, a-t-il également affirmé. Le choix du coeur.
Ivanka Trump et son mari Jared Kushner se sont envolés vers Miami avec leurs enfants, où ils ont acheté un terrain appartenant à Julio Iglesias pour 32 millions de dollars sur l’île d’Indian Creek, réputée pour être un bunker de milliardaires hautement sécurisé.
En quittant avec pertes et fracas la Maison-Blanche, Donald Trump a provoqué une onde de choc dans le monde entier. Une déflagration qui n’a pas épargné sa fille, Ivanka Trump, ni son gendre, Jared Kushner. Alors que leur couple fait l’objet d’un violent rejet de la haute société de New York, dont ils sont originaires, les deux époux ont dû rejoindre l’ancien président américain en Floride, où le milliardaire de l’immobilier et sa compagne Melania Trump sont difficilement acceptés par leurs voisins de Mar-a-Lago. Avec des revenus estimés à 120 millions de dollars, Ivanka Trump et Jared Kushner ont pu acquérir un terrain de 7 500 mètres carrés face à la mer, au sein de l’enclave ultra-huppée d’Indian Creek, non loin de la résidence de Palm Beach de Donald Trump.
Cet îlot isolé baigné de soleil, partagé par une trentaine de villas, est fréquenté par les stars les plus fortunées de la planète. Si Ivanka Trump a vu ses ambitions politiques douchées, elle devrait trouver sa place au sein de ce paradis pour millionnaires : d’après le Miami Herald, cité par Forbes, 79% des 53 votes présidentiels ont été attribués à son père lors de sa campagne de réélection. La sublime parcelle, d’un montant de 32 millions de dollars, appartenait à un ancien ami de la famille, en la personne de Julio Iglesias. Dans les années 90, ce dernier s’est produit en concert dans le club privé de Mar-a-Lago, propriété de l’ex-chef d’État américain, avant de couper définitivement les ponts avec le milliardaire de 74 ans quand celui-ci s’est engagé dans la course au Bureau Ovale.
Des voisins tous plus prestigieux les uns que les autres
Parmi les futurs voisins du couple, on retrouve le gratin de la finance, de la mode et du showbiz : le mannequin Gisele Bündchen et son époux, le joueur de football américain Tom Brady, le concessionnaire automobile Norman Braman, ou encore le chanteur espagnol Julio Iglesias. Comme le détaille Vanity Fair, Indian Creek a autrefois été le lieu de résidence de Beyoncé et Jay-Z, ou encore de Ricky Martin. Surnommé le “bunker des milliardaires”, cette enclave pour nantis est essentiellement occupée par un gigantesque country club, avec toute la sécurité nécessaire : l’île n’est accessible que par un pont strictement surveillé par des patrouilles de police. En attendant que leur gigantesque demeure soit construite, Ivanka Trump et Jared Kushner ont posé leurs valises dans une copropriété de luxe à Miami, au cœur d’un ensemble d’appartements où les loyers affichent la modique somme de 40 000 dollars par mois. De quoi patienter confortablement avant la fin des travaux.
Illustre écrivain et scénariste, notamment pour Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière est mort à Paris à l’âge de 89 ans, comme l’a annoncé sa fille Kiara.
Le monde de la culture perd un grand homme de lettres. Scénariste pour des maîtres du cinéma comme Luis Buñuel, Milos Forman ou Jean-Luc Godard, mais également auteur de textes pour Juliette Gréco ou Jeanne Moreau, Jean-Claude Carrière s’est éteint à 89 ans, lundi 8 février. Sa fille Kiara a précisé que l’écrivain ne souffrait d’aucune maladie particulière, et qu’il s’était éteint “dans son sommeil” à son domicile parisien.
La fin d’une vie à jamais riche en oeuvres marquantes, notamment pour le 7e art. Dans la foulée de Lézard, son premier roman remarqué, le natif d’un petit village de l’Hérault fait plusieurs rencontres qui vont changer sa vie : celle de Jacques Tati, Pierre Etaix ou encore Luis Buñuel, avec lequel il collabore longuement. Ce fils de viticulteurs, qui vivra ensuite à Montreuil-sous-Bois, où ses parents ouvrent un café, travaille notamment sur deux films parmi les plus fameux du cinéaste espagnol : Belle de jour puis Le Charme discret de la bourgeoisie, nommé aux Oscars dans la catégorie meilleur scénario original.
Jean-Claude Carrière, qui avait abandonné ses études d’historien pour se lancer dans l’écriture, signe au total 90 adaptations pour le cinéma. Et obtient une multitude de récompenses : un Oscar partagé avec son ami Pierre Etaix pour Heureux anniversaire (1962) et un prix d’honneur en 2014, un César pour Le Retour de Martin Guerre (1983), un Molière pour La Tempête (1991) et même le Prix spécial du jury au Festival de Cannes pour son propre court métrage La Pince à ongles (1989). “Il y a quelque chose en moi qui se satisfait d’être au service d’un auteur, de se couler dans sa pensée, de l’adapter au mieux. Je n’ai pas d’ego“, assurait-il.
Egalement auteur du roman La Controverse de Valladolid, de nombreuses pièces de théâtre et d’apparitions en tant qu’acteur, Jean-Claude Carrière sera le président de la Fémis, l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son, pendant dix ans. Le scénariste de Cyrano de Bergerac (1990) restait actif ces dernières années : il soutenait le festival de cinéma Un réalisateur dans la ville, qu’il a créé en 2005 avec Gérard Depardieu et Carole Bouquet à Nîmes, près de sa maison familiale, sans oublier d’écrire, toujours. Un dernier essai (La vallée du néant, 2018) et la co-écriture du scénario du film Le sel des larmes (2020) de Philippe Garrel.
“Un petit paysan qui s’émerveille de tout”
Marié avec la peintre et actrice Augusta Bouy, avec laquelle il a eu Iris, sa première fille, Jean-Claude Carrière épousera ensuite Nahal Tajadod, femme de lettres iranienne. Ensemble, ils ont traduit de la poésie persane et eu une fille née en 2003, Kiara. Celle-ci vient d’annoncer qu’un hommage au scénariste, décoré de la Légion d’honneur, sera rendu prochainement à Paris. Avant que le “petit paysan qui s’émerveille de tout ce qui lui arrive“, comme le décrivait Buñuel, ne soit inhumé dans son village natal de Colombières-sur-Orb.
Comme elle l’explique dans le documentaire Élysée : neuf femmes aux marches du palais, récemment rediffusé sur LCP, Carla Bruni-Sarkozy s’est pliée au protocole de Sa Majesté Elizabeth II. Règles dont elle s’amuse volontiers.
En mars 2008, Carla Bruni-Sarkozy a accompagné son mari, Nicolas Sarkozy, durant un voyage officiel au Royaume-Uni. Un baptême du feu pour la chanteuse devenue Première dame : c’est alors qu’elle a eu l’occasion de rencontrer Sa Majesté Elizabeth II, en chair et en os. Le faux-pas n’a pas été une option. Dans le documentaire Élysée : neuf femmes aux marches du palais, rediffusé sur LCP ce vendredi 5 février, elle a révélé comment elle a fait craquer la Firme et ménager l’intransigeance des sujets de la monarque. Pour le plus grand émoi de son époux. “J’ai fait tout ce que voulait la Reine”, a-t-elle glissé. Et donc suivi le protocole à la lettre, bien qu’elle s’en amuse désormais.
C’est donc pour cette raison que, lors de sa première révérence face à Son Altesse Royale, Carla Bruni-Sarkozy est apparue vêtue d’un chapeau et d’un ensemble sobre, gris et chic. Une tenue qui ne pouvait que plaire à Sa Majesté Elizabeth II. “La Reine aime beaucoup si l’on porte un chapeau, mais vous n’être pas obligée d’avoir un chapeau. La Reine préfère si on a des gants, mais vous n’êtes pas obligée d’avoir des gants. La Reine aime bien la révérence, mais vous n’êtes pas obligée de faire la révérence. La Reine n’aime pas le noir ou le blanc, mais vous n’êtes pas obligée d’être tout le temps en gris”, s’est rappelée la principale concernée. Des rappels qui ont fait son succès.
Durant ce déplacement, la mère de Giulia a prouvé qu’elle était aussi à l’aise en carrosse, lorsqu’elle est apparue souriante et en pleine discussion avec le prince Philip. Des débuts de Première dame qui n’ont fait que balayer son image sulfureuse et rock’n’roll – décriée par certains – d’un revers de la main. Son triomphe a été célébré par les gros titres de presse britannique : “Le président Sarkozy peut revenir du moment qu’il est accompagné de son épouse Carla”, était-il écrit en Une du Daily Mirror au lendemain de cette visite.
Si elle a brillé de mille feux lors de ce voyage, Carla Bruni-Sarkozy n’a pas voulu faire de l’ombre à son époux. “J’ai vraiment tout fait pour me fondre dans le décor”, explique-t-elle, toujours dans Élysée : neuf femmes aux marches du palais, “pour apporter le plus de classicisme possible.” Ses principaux modèles ? Anne-Aymone Giscard d’Estaing, Claude Pompidou mais aussi Bernadette Chirac. Pourtant, celle-ci n’a pas connu le même succès auprès de Sa Majesté Elizabeth II, invitée à Paris le 11 novembre 1998. “Je devais l’accueillir à l’entrée du palais et, à cause d’une erreur du protocole, je suis arrivée avec cinq minutes de retard !“, s’est rappelée la veuve de Jacques Chirac auprès de Paris Match. Heureusement, la souveraine accepte avec “calme, humour” et même “gaîté” les entorses légères à son protocole.