Category: News

Home / Category: News

“La Nuit des morts-vivants”, un des films iconiques de la Pop Culture, oeuvre fondatrice d’un genre qui a bercé toute une génération de cinéphiles et dont l’influence est plus que jamais d’actualité. Retour sur un film culte en 10 anecdotes.

1. Judith O'Dea et Russell Streiner
+

© Films sans Frontières

Genèse du projet

George A. Romero et ses amis d’université ont toujours eu le désir de réaliser un long-métrage. Malheureusement, les démarches auprès des financiers se sont révélées catastrophiques. C’est ainsi qu’ils décident de fonder ensemble leur propre société de production : Image Ten, en la finançant par leurs propres moyens. Chaque actionnaire s’engage à rapporter 600 dollars à la société. Le capital obtenu sera alors quintuplé en étant vendu cher à des tiers.

Hommage à un classique du genre

Si nombres de cinéastes n’ont pas manqué de rendre hommage au film de Romero et s’en sont plus que largement inspiré -pour ne pas dire pillé-, Romero fait lui aussi avec son film un bel hommage à un petit classique du film d’épouvante : Le Carnaval des âmes de Herk Harvey, réalisé en 1962. Réalisé pour à peine 30.000 $ et tourné en trois semaines, le film devait être, selon les propres termes de Herk Harvey, “un mélange du style de Bergman avec l’influence d’un Cocteau”. Par sa réalisation soignée, sa musique obsédante et inquiétante, intégralement composée sur un orgue (si si  !), le film a non seulement biberonné toute une génération de cinéphiles, et a aussi influencé nombre de metteurs en scène, à commencer par un certain George A. Romero donc. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un hasard si  l’héroïne de sa Nuit des morts-vivants fait furieusement penser à l’actrice vedette du film de Harvey, Candace Hilligoss.

Un genre lucratif avant tout

Si George A. Romero est passé maître du cinéma d’horreur, il n’était pas spécialement amateur du genre lorsqu’il a commencé à tourner La Nuit des Morts-Vivants. Si le réalisateur et ses amis ont décidé de se tourner vers le genre pour leur premier long-métrage, c’est avant tout pour espérer rentabiliser les capitaux investis. En effet, à une époque où la télévision avait fait chuter les taux de fréquentation des salles de cinéma, il fallait surtout s’assurer que le film allait être lucratif tout en restant une oeuvre de qualité comme le confirme l’un des producteurs du film Russel Streiner : “Sans doute, nous aurions préféré réaliser un grand film dramatique. Mais une fois que nous avons opté pour un film d’horreur, nous nous sommes efforcés de le rendre le plus réaliste possible avec le budget dont nous disposions.”

Modeste budget

Le budget du film s’est élevé à 114.000 $. Dans cette perspective, c’est pour des raisons d’économie que le film a été tourné en noir et blanc, et non pas pour atténuer -comme on a pu le lire- les effets de gore. Par ailleurs, La plupart des personnages sont interprétés par des amateurs, de simples habitants de Pittsburgh, amis ou clients de la maison de production.  Russell Streiner et Karl Hardman, les producteurs eux-mêmes, jouent respectivement Johnny et Harry dans le film. Le succès du film fut très important, et près de 30 millions de $ au Box Office. Pour son malheur, et en raison de son inexpérience, Romero n’a pratiquement pas vu la couleur des billets… Il avait en effet mal négocié les droits avec le distributeur US de son film, The Walter Reade Organization, qui lui siphonna une bonne partie des recettes…

Ca s’en vient et ca repart pour Tom Savini

Initialement, Tom Savini fut engagé pour réaliser les maquillages sur le film. Les deux se sont rencontrés lorsque Savini débarqua un jour pour passer des auditions sur un film qui ne s’est finalement jamais concrétisé. Se souvenant que Savini était doué pour le maquillage (il avait apporté son book de photos montrant son travail aux auditions), Romero le contacte donc pour lui proposer de faire ceux de La Nuit des morts-vivants. Malheureusement, ce dernier ne pourra pas rejoindre l’équipe du film : il est appelé pour faire son service au Viêtnam, en tant que photographe de guerre.

Accident de voiture

Dans la scène du cimetière au début du film, tournée en deux jours séparés, un accident a obligé Romero à sensiblement modifier le script du film. La voiture conduite par Barbara (Judith O’Dea) et Johnny (Russell Streiner) appartenait en fait à la mère du comédien. Entre les deux journées de tournage de la scène du cimetière, un automobiliste rentra en collision avec le véhicule; collision dont les traces sont visibles dans le film. C’est pour cela que Romero a modifié la fin de la séquence, lorsque la voiture conduite par Barbara termine sa course contre un arbre.

Domaine public

L’une des plus fameuses anecdotes concernant le chef-d’oeuvre de Romero est que le film est tombé aux Etats-Unis dans le domaine public. Le copyright fut bien apposé par le distributeur The Walter Reade Organization, mais lorsque le film s’appelait encore La Nuit des mangeurs de chair. Mais le copyright passa à la trappe du côté du distributeur lorsque le film changea de titre, pour devenir La Nuit des morts-vivants.

Maison à vendre

La maison servant de refuge au groupe de survivants fut louée à l’équipe du film par un propriétaire qui envisageait de toute façon de la raser ! Il leur donna du coup sa bénédiction pour que l’équipe fasse absolument ce qu’elle voulait dedans durant le tournage. Du pain béni pour la production, qui cherchait à rationaliser au maximum les coûts.

Charcutage / hérésie en règle pour les 30 ans du film

En 1998, tout juste 30 ans après la sortie du film, John A. Russo, coscénariste sur La Nuit des morts-vivants avec Romero, a rendu un drôle d’hommage au classique de 1968 : il a en effet tourné 16 min de métrage en plus, en noir et blanc, qu’il a inséré dans l’oeuvre originale, sans en parler à Romero.  Une séquence où figure notamment S. William Hinzman, le fameux zombie des premières minutes du film original, et dont le maquillage devait être raccord avec le film sorti en 1968. On a connu des hommages plus respectueux face à un tel caviardage.

Ci-dessous, une Featurette d’époque, sur le tournage de ces scènes supplémentaires…

Le négatif original perdu

Le négatif original, ainsi que tous les éléments originaux du film, ont malheureusement été définitivement perdus. Conséquence d’une inondation survenue dans le sous-sol de la maison où ils étaient stockés. Il s’agit de la même maison, propriété de Latent Image Inc., où furent tournées les scènes situées au sous-sol. Quoi qu’il en soit, cela n’a pas empêché la Bibliothèque du Congrès américain de faire entrer le film de Romero dans son prestigieux catalogue, en novembre 1999, eut égard à l’importance “culturelle, historique et esthétique” de cette oeuvre dans l’Histoire du cinéma.

Et en bonus, ci-dessous : le film en version intégrale (mais réservé aux plus anglophones d’entre vous !)…

 

Box-office US : Dunkerque remporte la bataille

December 8, 2019 | News | No Comments

La tension était palpable autour du week-end du 21 juillet 2017 aux Etats-Unis où sortaient le même jour deux mastodontes : “Dunkerque” de Christopher Nolan et “Valerian et la Cité des Mille Planètes” de Luc Besson.

1. N°5 – Valérian et la Cité des Mille Planètes : 17 millions de dollars de recettes
+

© EuropaCorp

Christropher Nolan retrouve aux Etats-Unis le même succès qu’avec son dernier film, Interstellar, qui avait réalisé le même premier week-end en 2014. La marque Nolan continue donc à être un gage de qualité et d’enthousiasme chez les spectateurs américains qui lui réservent toujours un bon accueil. Nolan remporte donc haut la main le duel contre Luc Besson et son Valérian et la Cité des Mille Planètes.

Box-office américain du 21 au 23 juillet 2017 : le Top 10

Rang (Rang précédent) Film Recettes (en dollars) Total US (en dollars)

1 (Nouveauté)
Dunkerque
50 500 000
50 500 000
2 (Nouveauté)
Girls Trip
30 370 720
30 370 720
3 (2e)
Spider-Man: Homecoming
22 010 000
251711581
4 (1e)
La Planète des singes – Suprématie
20 400 000
97 750 914
5 (Nouveauté)
Valérian et la Cité des Mille Planètes
17 020 000
17 020 000
6 (3e)
Moi, moche et méchant 3
12 714 475
213 322 700
7 (4e)
Baby Driver
6 000 000
84 233 939
8 (5e)
The Big Sick
5 000 000 
24 539 378
9 (6e)
Wonder Woman
4 630 000
389 033 279
10 (7e)
I Wish – Faites un voeu
2 477 816
10 522 081

Pire encore pour le Français, car une autre nouveauté de la semaine lui grille aussi la politesse en deuxième place : la comédie afro-américaine Girls Trip avec Queen Latifah dans le premier rôle intéresse aussi beaucoup plus outre-Atlantique, le week-end de sa sortie, que le nouveau film européen de science-fiction.

En réalité, Luc Besson doit se contenter de la cinquième place du classement, ne parvenant pas à faire mieux que deux blockbusters sortis les semaines précédentes sur le territoire américain : Spider-Man: Homecoming et La Planète des singes: Suprématie se portent bien mieux que Valérian, qui fait un démarrage catastrophique aux Etats-Unis avec seulement 17 millions de dollars de recettes sur son premier week-end.

Box-office France : Moi, moche et méchant 3 toujours au top

Luc Besson, qui avait pourtant cartonné chez les Américains en 2014 avec Lucy, comptait beaucoup sur le succès de son nouveau film outre-Atlantique. Produit pour un budget vertigineux de 180 millions d’euros (soit environ 210 millions de dollars), Valérian et la Cité des Mille Planètes devra donc compter sur son succès sur d’autres marchés, notamment en Europe mais plus particulièrement en Asie. S’il n’y parvient pas, il risque de devenir le second accident industriel majeur de 2017, après Le Roi Arthur de Guy Ritchie.

Dans les cinq places suivantes du classement, de jolis succès déjà bien installés se confirment, de Moi, Moche et Méchant 3 à Wonder Woman en passant par Baby Driver et la comédie produite par Judd Apatow The Big Sick. Seul le film d’épouvante I Wish – Faites un vœu à la dixième place rate sa cible et de remonte pas son petit budget de 12 millions de dollars au terme de sa deuxième semaine d’exploitation. 

Découvrez la bande-annonce de Dunkerque, le nouveau film de Christopher Nolan

Dunkerque Bande-Annonce Officielle VOST

 * Les chiffres mentionnés dans l’article sont des estimations, publiées dimanche soir par la société spécialisée Exhibitor Relations.

Click Here: liverpool mens jersey

Si Melania Trump s’est longtemps montrée discrète, elle participe désormais à de nombreux événements. Une stratégie lancée par la Maison Blanche ?

Mélania Trump sous les feux des projecteurs ! Longtemps restée dans l’ombre de Donald Trump, la First Lady semble “rattraper son retard”, comme le remarque Vanity Fair.Ces derniers temps, l’épouse du président américain participe à de nombreux événements. Une série d’engagements qui mérite de se poser quelques questions. Serait-ce une stratégie des conseillers de son mari ? Alors que POTUS est menacé d’une procédure d’impeachment (destitution), cela pourrait être un moyen de faire diversion.

Dernier événement en date :la lutte de Melania Trump contre le vapotage qui rencontre un succès fulgurant auprès des adolescents outre-Atlantique. Dans le cadre de ce projet mercredi 9 octobre dernier, l’ancien mannequin a pris la parole auprès de jeunes âgés de 13 à 18 ans, qui ont témoigné de leurs expériences autour de la cigarette électronique. À l’initiative de l’homologue de Brigitte Macron, la Maison Blanche s’est ainsi exprimée :“L’administration Trump souhaite interdire la vente de la plupart des cigarettes électroniques aromatisées, alors que des centaines de personnes ont été écœurées par de mystérieuses maladies liées au vapotage.”

Nouveau court de tennis à la Maison Blanche

Quelques jours auparavant, le 8 octobre dernier, Melania Trump se réjouissait d’un nouveau projet sur la Toile : la construction d’un court de tennis ouvert à la Maison Blanche. “Ravie de donner le premier coup de pelle au pavillon de tennis à la Maison Blanche aujourd’hui. Merci à tous ceux qui rendent ce projet possible, un héritage qui permettra aux futures familles présidentielles de se rassembler et de s’amuser dans les prochaines années”, a-t-elle tweeté. Ce bâtiment de 1200m2 et de 6 mètres de hauteur sera installé entre le potager “Kitchen Garden” et le “Children’s Garden” de l’épouse du président Johnson.

Rafting et prévention anti-drogues

Autre sortie officielle : l’escapade de Melania Trump dans l’état du Wyoming pour une séance de rafting avec des scouts le long de la rivière Snake, dans le cadre de sa campagne Be Best qui vise à améliorer le bien-être des enfants. Qui dit bien-être, dit sorties en extérieur, retour aux sources loin du bruit, et connexion avec la nature. Aussi, le 7 octobre dernier, la Première dame a assisté àun événement caritatif au sein de l’agence fédérale anti-drogues, en Virginie. Accompagnée de l’acteur Dean Norris, elle s’est ainsi adressée au public : “Je suis très heureuse d’être ici et d’avoir l’occasion de parler de l’importance de ne pas consommer de drogueet de contribuer à la diffusion du message de la Semaine du ruban rouge.” Un programme étrangement chargé… mais qui fait plaisir à voir !

Click Here: liverpool mens jersey

Yesterday I met Jackson District Boy Scouts at the elk antler arches in town square learning about their conservation…

Posted by First Lady Melania Trump onFriday, October 4, 2019

Crédits photos : Bestimage

Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? La Rédaction d’AlloCiné vous indique les films et séries à voir à la télé. Au programme : une romance entre Joaquin Phoenix et Emma Stone, une dramédie sociale et solidaire, et un thriller signé Jodie Foster.

Click Here: liverpool mens jersey

« Permis de mater »

L’Homme irrationnel de Woody Allen avec Joaquin Phoenix, Emma Watson (Ciné + Premier, 20h45) : “Si le scénario concocté par Woody Allen est sans surprise, énième variation de Crime et Châtiment, il réserve toutefois des moments très cocasses. On doit surtout cela à la présence à la fois lourde et envoûtante de Joaquin Phoenix sous les traits d’un prof totalement désabusé. Son duo avec Emma Stone fonctionne bien, les deux comédiens ayant une tendre complicité. Un bon cru de l’ami Woody, qui parvient même à nous gratifier d’un dénouement cynique à souhait !” Vincent Formica

Pride Bande-annonce VOST

 

Pride de Matthew Warchus avec George MacKay, Ben Schnetzer (Arte, 20h55) : “Pride est une véritable bouffée d’air frais dans le paysage un peu trop sérieux des films qui abordent la thématique de la cause LGBT. A travers l’histoire méconnue mais vraie de l’alliance entre la communauté gay et lesbienne, et celle des mineurs sous le gourvernement Thatcher, Matthew Warchus signe une dramédie bienveillante et lumineuse. Impossible de rester insensible devant les scènes de liesse et de rassemblement. Le frisson est là. Le sourire aussi. Un feel-good movie comme on en voit rarement.” Caroline Langlois

Money Monster Bande-annonce VO

 

Money Monster de Jodie Foster avec George Clooney, Julia Roberts (OCS Max, 20h40) : “Jodie Foster signe un thriller efficace et haletant emmené avec une énergie folle par George Clooney. Le duo qu’il forme à distance avec Julia Roberts est très bien rythmé, faisant contrepoids avec un autre tandem, celui formé par Clooney et Jack O’Connell, excellent dans la peau d’un preneur d’otages au bord de la crise de nerf. Au passage, Foster fustige avec acidité le monde pourri de la finance, sans oublier d’égratigner également les médias.” Vincent Formica

« Permis de parler »

Et sinon, parmi tous les films qui passent ce soir, quel est votre favori ?

Pour retrouver l’ensemble des programmes, accédez directement à la grille en cliquant ici.

Si elle a toujours été proche de son père Jacques, Claude Chirac n’a jamais été dupe concernant ses infidélités. Au point de savoir exactement ce qu’elle voulait ou non pour elle, et de ne surtout pas prendre sa mère Bernadette pour modèle, notamment en ce qui concerne sa carrière.

La vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour Claude Chirac. Comme la plupart des membres de sa famille, la cadette de Jacques et Bernadette Chirac a eu son lot de coups durs, entre une adolescence agitée, le décès de sa meilleure amie Christine Colette en 1987, suivi de celui de son époux Philippe Habert en 1993, quelques mois seulement après leur mariage. C’est donc auprès de son père qu’elle s’est fait une place, en devenant dès 1989 un membre à part entière de son équipe de communication à la mairie de Paris, et ce, jusqu’en 1995. Avant de finalement devenir la gardienne de l’image de Jacques Chirac, qu’elle a préservée jusqu’à sa mort le 26 septembre dernier à l’âge de 86 ans.

Néanmoins, si elle a toujours semblé être une parfaite “fille de”, fidèle et aimante envers ses parents, il se trouve que Claude Chirac n’a jamais été dupe quant aux infidélités de son père. Ce qui lui a permis de savoir ce qu’elle désirait pour elle, ou non, comme prendre le même chemin que sa mère Bernadette, dévouée à la carrière de son mari jusqu’à son ascension à l’Elysée. “Je ne serais pas capable de me sacrifier pour un homme comme maman”, avait-elle ainsi lancé, quelques mois seulement avant de rejoindre l’équipe de Jacques Chirac à la mairie de Paris, comme le rapporte Renaud Revel dans son livre, l’Egérie, l’énigme Claude Chirac.

Une référence probablement aux infidélités de son père Jacques Chirac, tandis que son épouse Bernadette est toujours restée à ses côtés, même si parfois elle se vengeait de son comportement volage. Et un comportement dont Claude Chirac, malgré parfois son jeune âge à l’époque, avait pleinement conscience. “J’ai des souvenirs d’enfance avec ma soeur à Matignon oùnous étions tristes d’entendre des disputes, des pleurs, des éclats de voix. C’est un classique malheureusement, n’importe quel enfant peut être témoin de ces tensions dans le couple”, regrettait-elle d’ailleurs dans l’ouvrage Bernadette Chirac, les secrets d’une conquête d’Erwan L’Éléouet.

Claude Chirac jalouse des maîtresses de son père

Si elle confiait notamment que Bernadette Chirac n’avait “pas toujours été très heureuse” et qu’elle en avait parfois même “vraiment bavé”, il se trouve que Claude Chirac avait également tissé avec son père des rapports très fusionnels. Au point parfois d’évincer sa propre mère, et de ressentir de la jalousie envers les maîtresses de Jacques Chirac. “Chirac est pour Claude l’astre autour duquel s’ordonnent ses jours. (…)Au point de se montrer jalouse des maîtresses avec lesquelles Chirac entretient des liaisons sérieuses– Elisabeth Friederich, notamment –, qu’elle perçoit comme de dangereuses rivales”, raconte Michel Feltin-Palas à travers son ouvrage Le Roman des Chirac : enquête sur 60 ans d’amour et d’ambition (Michel Lafon).

Crédits photos : Best Image

Click Here: liverpool mens jersey

La scénariste et cinéaste Alice Winocour (“Maryland”, “Augustine”), membre du jury long métrage de la 43ème édition du festival de Deauville, a évoqué pour nous ses films américains favoris.

A l’occasion du 43ème festival du cinéma américain de Deauville, AlloCiné a rencontré les membres du jury pour leur faire évoquer leurs souvenirs de spectateurs de cinéma outre-Atlantique. Aujourd’hui, c’est au tour d’Alice Winocour.

 

AlloCiné : Quel est votre premier souvenir de film américain ?

Alice Winocour : je suis très marquée par le cinéma français, mais beaucoup aussi par le cinéma anglo-saxon mais mon désir de cinéma m’est venu du cinéma américain. Le premier film auquel je pense ce sont les films de Cronenberg et aussi Psychose d’Hitchcock. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il a bercé mon enfance. A la campagne, avec mon petit frère c’était le seul film qu’on avait. On était complètement obsessionnels, on le regardait plusieurs fois par jour.

En cachette ?

Ah non justement, mes parents n’avaient absolument aucun problème, alors que je pense que je devais avoir 9 ou 10 ans. Ces films font vraiment partie de moi. Tous ceux d’Hitchcock évidemment, mais avec Psychose il y a une part d’intime.

Ce n’est pas banal ! Et pour Cronenberg ?

Ses films ont été extrêmement importants pour moi, car je suis fascinée par les films charnels, les films sur le corps. Et ce sont sur des films comme Crash ou Faux semblants que je me suis construite en tant que cinéaste. C’est pour ça que je suis très contente de faire partie du jury de Deauville car je me sens aussi très proche du cinéma américain contemporain comme Jeff Nichols avec Take Shelter ou Midnight Special. J’aime que l’intime y soit mêlé à des histoires “bigger than life”. Dans le cinéma français, quand on veut parler de l’intime on est autobiographique, alors que j’en suis incapable. Plus je parle de quelque chose d’intime, plus ça doit être loin de moi.

Votre film de chevet ?

Safe de Todd Haynes avec Julianne Moore, qui est impressionnant.

Et le film qui a traversé les époques ?

Les films de Coppola. Et les films du Nouvel Hollywood. Ils avaient une manière très humaine et libre de décrire le monde et des personnages un peu marginaux, avec une forme de chaleur. Tandis que le cinéma qui décrit notre époque aujourd’hui est très marqué par une mesquinerie dans les rapports humains. (…) Un film comme Cinq pièces faciles par exemple…

De Bob Rafaelson.

Oui, il a plein de personnages de marginaux qui se dévoilent. Et ce sont des films qui me transportent. J’adore cet anticonformisme et cette insolence.

Le film qui vous a fait le plus peur ?

Pas Psychose, car je le connais tellement qu’il ne m’a pas fait peur. Peut-être le film de John Carpenter Assaut. Les films de Carpenter m’ont beaucoup influencée pour Maryland dans le rapport au son et au hors-champ. Assaut m’a terrorisée avec ses ombres dans la nuit et ses bruits.

A quel réalisateur diriez-vous oui pour une coréalisation ?

J’ai testé la codirection d’un film [Maltonius Olbrene à la Fémis, NdlR] et je pense que je ne le ferai plus jamais, même avec un réalisateur prestigieux. C’est quelque chose de trop difficile. [Je dirais oui à] Todd Haynes ou Cronenberg. Lodge Kerrigan aussi, pour un côté plus indépendant. Keane m’a beaucoup marquée : Damian Lewis d’abord, mais aussi la manière de filmer, très fébrile, l’impression de suivre un personnage comme en apnée. Ce sont des cinéastes qui inventent beaucoup.

J’aime le cinéma indépendant américain comme celui de Kelly Reichardt. Wendy et Lucy m’a bouleversée ou même Certain Women…

…Qui était à Deauville l’année dernière.

Voilà. Maryland a été très apprécié aux Etats-Unis, car il revisitait le film de genres en essayant de le décaler et ça a beaucoup plu. Du coup j’ai reçu plein de propositions de films d’action et d’autres. Maryland va être remaké par James Mangold sur un scénario de Taylor Sheridan. Je suis très contente car j’admire énormément le travail de James Mangold. Et c’est pour cela que j’étais représentée là-bas et que j’ai eu des propositions. Mais je dois sentir des connexions entre l’intime et le sujet. Je sais aussi ce que c’est que de travailler dans cette industrie sans final cut, mais c’est quelque chose qui m’attire.

Vous avez des titres de films que vous avez refusé et qui ont été fait par quelqu’un d’autre ?

Le système américain est fait de telle façon qu’un projet est proposé à beaucoup de réalisateurs. J’ai reçu plein de projets de Bad Robot et la société de George Lucas. (…) Et puis j’aime écrire mes propres films et je pense que j’ai encore des choses à raconter [avant m’essayer au système américain].

Rassurez-moi, vous n’avez pas dit non à Star Wars, quand même ?

Elle rit de bon coeur.

 

Alice Winocour est l’auteur de “Maryland” :

Maryland Bande-annonce VF

 

 

Click Here: liverpool mens jersey

Dans son livre “The Other Side of the Coin: The Queen, the Dresser and the Wardrobe”, que The Mirror s’est procuré, la couturière Angela Kelly lève le voile sur une anecdote surprenante, au sujet du baptême du prince George.

Pour que le baptême du prince George soit parfait, la famille royale britannique a eu recours à une technique inattendue. La cérémonie remonte au 23 octobre 2013, au sein de la chapelle royale du Palais Saint James à Londres. Comme ses frère et sœur ainsi que son cousin Archie Harrison, le fils aîné de Kate Middleton et du prince William portait une robe en satin et dentelle couleur ivoire, réalisée par la couturière Angela Kelly. Cette pièce commandée par la reine Elizabeth II en 2004, est la réplique exacte de la tenue portée par les bébés royaux depuis 1841. À travers son ouvrage intitulé The Other Side of the Coin: The Queen, the Dresser and the Wardrobe, dont The Mirror dévoile quelques extraits, l’habilleuse principale auprès de la reine d’Angleterre fait une révélation étonnante : pour que la couleur de la robe soit impeccable, Sa Majesté lui a confié la tâche de la tremper dans du Yorkshire Tea, une marque de thé noir britannique.

Angela Kelly s’est envolée pour l’Italie avec la coiffeuse Barbara Buckfield, afin de trouver la dentelle adéquate. “Ensemble, nous avons acheté de la dentelle pour compléter celle fabriquée en Italie et pour la rendre authentique, nous l’avons teinte au thé Yorkshire (le plus fort, comme nous le savons tous)”, écrit-elle dans son livre. Pour que la couleur soit parfaite, le processus a duré neuf mois. Et la reine Elizabeth II a suivi de près cette réalisation. “Sa Maesté avait à cœur de voir comment cela se développait”, ajoute l’auteure. C’est le vicomte Severn, fils du comte et de la comtesse de Wessex, qui a porté ce nouveau vêtement en premier, en 2008.

Click Here: liverpool mens jersey

Le public a pu découvrir la robe du prince George, qui a fêté son 6e anniversaire le 22 juillet dernier, lors de la diffusion des photos officielles capturées par Jason Bell, peu de jours après l’événement. Sur l’un de ces clichés pris dans la Morning Room (salon du matin) de Clarence House baignée de lumière, le royal baby se trouve dans les bras de sa mère, Kate Middleton, vêtue d’une robe assortie, et entourée de son époux, le prince William et la monarque. Derrière eux, le prince Philip, le prince Charles, Camilla Parker Bowles, le prince Harry, Pippa et James William Middleton, ainsi que les grands-parents du petit bout de chou, Carole et Michael Middleton, sont présents, rayonnants de bonheur.

Photo officielle du baptême du prince George, dans la Morning Room de Clarence House, en 2013. – Non renseigné

Crédits photos : Bestimage

Selon les informations rassemblées par USA Today, l’acteur aurait touché 1,5 million de dollars pour retourner les scènes du long métrage de Ridley Scott suite à l’évincement de Kevin Spacey, contre moins de 1000 dollars pour sa partenaire à l’écran.

Ainsi que l’a révélé USA Today ce mardi, l’actrice Michelle Williams aurait été payée moins d’un millier de dollars (soit 80$ par jour) pour les reshoots de Tout l’argent du monde, le nouveau long métrage de Ridley Scott, suite au départ de Kevin Spacey. Quant à son partenaire de jeu Mark Wahlberg, élu acteur le mieux payé de l’année 2017 par le magazine Forbes, il aurait touché un cachet supplémentaire de 1,5 million de dollars. 

Un énorme écart de salaire qui a créé la polémique et déchainé les critiques, notamment sur Twitter :

“J’ai entendu dire qu’elle a touché 80$ par jour pour les reshoots en comparaison de ses MILLIONS. Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer ? J’espère vraiment qu’à la lumière de tout ça, elle sera payée décemment. C’est une excellente actrice et elle est merveilleuse dans le film.”

“Michelle Williams a été payée 1% du salaire de son partenaire masculin sur leur dernier film. C’est totalement inacceptable.”

Click Here: liverpool mens jersey

Nouvelle preuve de l’inégalité salariale entre hommes et femmes à Hollywood, cette situation survient également suite au quasi-bénévolat de Michelle Williams, qui aurait accepté comme la grande majorité du casting (excepté Mark Wahlberg, donc) de retourner ses scènes gratuitement pour le film de Ridley Scott :

Je leur ai dit que je viendrai là où ils auraient besoin de moi, au moment où ils auraient besoin de moi,” a-t-elle déclaré à USA Today. “Et qu’ils pouvaient avoir mon salaire, mes vacances, et tout ce qu’ils voulaient. Parce que j’appréciais beaucoup le fait qu’ils fournissent cet effort impressionnant.”

Un effort motivé par la récente éviction de Kevin Spacey au profit de Christopher Plummer au casting du film. 

Le 30 octobre dernier, dans le sillage de l’affaire Weinstein qui secouait violemment toute la planète Hollywood, c’était en effet au tour de Spacey d’être mis en cause par le comédien Anthony Rapp à six semaines de la sortie en salles de Tout l’argent du monde dans lequel il devait tenir l’un des rôles principaux.

Les retombées de l’affaire mettant sérieusement à mal la production du film, le réalisateur Ridley Scott avait pris la décision de remplacer Spacey par Christopher Plummer. Une initiative qui impliquait bien évidemment de retourner un certain nombre de scènes dans un temps très court.

(Re)découvrez la bande-annonce de “Tout l’argent du monde”, en salles depuis le 27 décembre…

Tout l'argent du monde Bande-annonce VO

 

WASHINGTON — 

The Justice Department’s internal watchdog has determined that political bias did not influence the federal investigation of potential links between Russia and the Trump campaign in 2016, according to people familiar with the matter, countering White House claims of deliberate partisan influence.

Inspector General Michael Horowitz, who will release his long-anticipated report Monday, also found that the FBI had enough evidence to justify obtaining a foreign intelligence warrant in 2016 to conduct secret surveillance of a former Trump campaign advisor who had multiple contacts with Russian officials, the people said.

The report’s findings are expected to effectively reject or dismiss the most explosive allegations from President Trump and his allies — that FBI officials and agents broke rules and laws in their pursuit of evidence, and deliberately sought to derail Trump’s candidacy.

But the report also will provide grist for other criticism, and thus may create new partisan friction even as Trump battles an impeachment inquiry in the House.

Horowitz uncovered cases of FBI agents and lawyers acting in careless and unprofessional ways, according to the people, who spoke on condition of anonymity to discuss the report’s conclusions.

Trump said Saturday that he is “looking forward” to the release of the inspector general’s report.

“Because it’s a horrible thing that took place, and it should never happen to another president,” he told reporters before leaving the White House for a fundraiser in Florida.

The Senate Judiciary Committee has scheduled a public hearing Wednesday into Horowitz’s findings.

The report will be released as the House Judiciary Committee holds its second impeachment hearing into whether Trump abused his power when he pressured Ukraine to announce investigations of his political foes. Lawyers for the House Intelligence Committee will present findings of that panel’s investigation.

After two months of depositions and hearings, Democrats on the Intelligence Committee concluded that Trump improperly “solicited the interference of a foreign government, Ukraine, to benefit his reelection.” In a minority report, Republicans argued the process was unfair and that it showed no evidence of impeachable offenses.

The dispute echoes, in some ways, the earlier investigations into the Trump campaign and Russia’s role in the 2016 election. A special counsel investigation found that Trump’s aides welcomed Russian offers of help during that race, but did not coordinate with them.

Trump said Saturday he considers the impeachment inquiry an extension of the earlier probe, calling it “just a continuation of this three-year witch hunt.”

Horowitz is not investigating Trump’s efforts regarding Ukraine. Instead, Horowitz looked into the FBI’s handling of secret warrants obtained in 2016 to help determine whether Carter Page, a former Trump campaign advisor, was working for Russian spy services.

Trump’s allies have alleged that the Justice Department failed to adequately disclose to the Foreign Intelligence Surveillance Court that its application for a warrant on Page relied, in part, on unverified information from Christopher Steele, a former British intelligence officer who compiled a dossier on Trump in 2016 that was ultimately funded by Democrats.

The inspector general also looked at whether the FBI allowed political bias to shape counterintelligence probes involving potential connections between the Kremlin and the Trump campaign.

Peter Strzok the FBI agent who oversaw the initial investigation, exchanged private text messages with an FBI lawyer that were disparaging of Trump. Strzok later served as the lead agent on the investigation led by special counsel Robert S. Mueller III, a former FBI director.

Strzok was removed from Mueller’s team in 2017 after the text messages were discovered. He was eventually fired.

Strzok also oversaw the FBI’s much-maligned probe into Hillary Clinton’s use of a private email server while she was secretary of State. Horowitz examined the handling of the email investigation and found no evidence it had been influenced by political bias.

The inspector general, however, chastised Strzok and the FBI lawyer, Lisa Page, writing that their text exchanges helped create “the appearance that investigative decisions were impacted by bias or improper considerations.”

The FBI first obtained warrants from the FISA court in October 2016 to conduct surveillance on Carter Page, an oil industry consultant. It renewed those warrants three more times, the last time in June 2017.

Click Here: liverpool mens jersey

The first warrant was obtained a few weeks after Page disclosed he had left his job as an unpaid foreign policy advisor to the Trump campaign amid controversy over his contacts with Russian officials. Trump campaign manager Kellyanne Conway told CNN that September that Page was “not part of the campaign I’m running.”

Page has not been charged with any crimes. In an email to The Times, he wrote that the report was “an important first step in the process. It’s by no means the final word.”

Page has asked Sen. Lindsey Graham (R-S.C.), chairman of the Senate Judiciary Committee, to permit him to testify at the hearing Wednesday, calling the FISA warrant process a “debacle.”

Horowitz is not the only Justice Department official reexamining investigations into the 2016 campaign.

Atty. Gen. William Barr tapped a U.S. attorney, John Durham, to conduct a parallel investigation into the Russia probes. It is not known when Durham will publish his results or whether it will result in criminal charges. Horowitz has referred at least one person to Durham for a potential criminal investigation.

That referral involves a junior FBI lawyer who doctored an email that was part of the FISA warrant process.

Former federal prosecutors and FBI agents said they don’t expect Horowitz’s report to change the dynamics or close the partisan divide in Washington.

Many Trump supporters “don’t deal in reality or in facts,” said Peter Zeidenberg, a former federal prosecutor. “They deal in conspiracy. So this report will just be further evidence of a ‘deep state’ conspiracy.”

Frank Montoya, a former FBI agent who specialized in counterintelligence, said he expects Horowitz to recommend changes to the way FISA warrants are obtained.

In a statement, Justice Department spokeswoman Kerri Kupec said Horowitz had done “excellent work.”

“Rather than speculating,” Kupec said, “people should just read the report for themselves next week, watch the Inspector General’s testimony before the Senate Judiciary Committee, and draw their own conclusions about these important matters.”

Staff writer Christopher Megerian contributed to this report.


HAZLEHURST, Ga. — 

When local election officials shut down a polling site in a predominantly black area of a rural Georgia county, displaced voters couldn’t look to the federal government to intervene as it once did in areas with a history of racial disenfranchisement.

So residents banded together, circulating petitions pressuring the Jeff Davis County elections board to reconsider, while advocacy groups sent pre-lawsuit demands and organized turnout at board meetings. The grass-roots struggle took two years, but county officials finally relented and agreed to reopen the polling site.

With hundreds of voting sites closing or consolidating nationwide, the victory in Jeff Davis stands out as a rare expansion of in-person voting access since the 2013 Supreme Court decision that freed Georgia and other states from the Voting Rights Act of 1965’s requirement to prove to the federal government that voting changes won’t be discriminatory.

Most of the African American residents of Hazlehurst, about 100 miles west of Savannah amid pine forests and cotton fields, have voted at the polling site for years and were surprised when it was closed in August 2017. They were reassigned to a new, consolidated poll across town just as the Georgia governor’s race was beginning to heat up.

“We couldn’t understand or see why the poll was closed,” Helen Allen said in a recent interview.

The 67-year-old had been voting at the little white clapboard building in a dirt lot between a cemetery and an office supply warehouse since she moved just down the road in 1982.

She said some older and disabled residents became concerned about how they’d get to the new polling place. Residents began “talking about the hardship and how they didn’t want to go all the way across town,” Allen said.

Julie Houk, managing counsel for election protection for the Lawyers’ Committee for Civil Rights Under Law, said polling site closures can create tremendous barriers for voters, especially those with low incomes or no personal vehicle, and they are too often carried out in minority communities.

“We’ve seen that happen in Georgia time and time again where it’s the minority voter community who are more disadvantaged by these poll closures than anyone else, and that raises serious concerns,” Houk said.

Poll closures were one of several voting rights issues that arose during the heavily scrutinized 2018 governor’s race between Democrat Stacey Abrams — the nation’s first black woman to be nominated for governor from a major party — and current Republican Gov. Brian Kemp, previously the state’s chief elections officer.

A plan by local elections officials to close seven of nine voting locations in majority-black Randolph County months before the election drew a national media storm. The plan was quickly sidelined after facing strong opposition from voters and civil rights groups.

A recent report from civil rights group Leadership Conference Education Fund found 1,688 polling place closures between 2012 and 2018 in areas previously subject to the Voting Rights Act preclearance requirement that was invalidated by the Supreme Court in 2013.

The report cites data gathered by the Atlanta Journal-Constitution that found 214 Georgia precincts closed in that six-year period — about 8% of the state’s polling places.

Houk said that, with the preclearance requirement gone, it has been “open season, practically, on polling locations.”

Advocates say the stakes are especially high less than a year ahead of elections with the presidential contest and two U.S. Senate races on the ballot in Georgia.

“As we approach the 2020 elections, the focus should be on improving access to the ballot for Georgia voters, not on closing polling places and placing unnecessary burdens on voters,” Phyllis Blake, president of the Georgia State Conference of the NAACP, said in a statement about the poll’s reopening.

Just outside the county courthouse in Hazlehurst, where local election offices are housed, a large bust of Confederate President Jefferson Davis towers over visitors. Inside, Jeff Davis County elections supervisor Christy Riner wears a welcoming smile and a bright pink T-shirt as she encourages people to vote.

Riner, like many officials involved in recent poll closures, said the choice to consolidate polling places came down to budget concerns. “Basically, we looked at the money — the cost savings — and the distance” between polling sites, Riner said, before determining the county could get by with fewer.

As community pressure escalated, a key personnel change tipped the scales in the Hazlehurst precinct’s favor. Allen, spurred by the poll closure to throw her hat into the ring, was appointed to the county elections board.

With Allen on the board, officials reversed course and reopened the Hazlehurst site in August, two years after it closed.

“This reversal shows the power of resistance and the impact that we can have by leveraging our voices against injustice,” Lawyers’ Committee counsel John Powers said in a statement.


Click Here: liverpool mens jersey