Nous sommes allés à la rencontre de Mehdi Aouichaoui, un animateur français installé à Tokyo, qui a notamment travaillé sur “Dragon Ball Super Broly” et la série “My Hero Academia”.

AlloCiné : Quel est votre parcours ? Comment en êtes-vous arrivé à travailler sur des grosses productions telles que Dragon Ball Super Broly et My Hero Academia ? 

Mehdi Aouichaoui : J’ai étudié l’animation à Supinfocom Rubika où j’ai pu apprendre certaines bases de l’animation 3D. J’ai également de mon côté beaucoup travaillé et étudié le dessin (anatomie, perspective, composition). Ensuite je suis venu travailler au Japon dans une petite boite multimédia puis de rencontres en rencontres j’ai pu intégrer un studio franco-japonais, Yapiko, qui sous traitait souvent des plans d’animations pour des studios connus en plus de développer ses propres projets. Après avoir constaté que j’avais un niveau suffisant, j’ai pu commencer directement en tant qu’anima genga.

En quoi consiste exactement votre métier ?

Je suis un animateur genga. L’équivalent français est animateur clé. Mon travail est de dessiner les poses clés des plans qui me sont confiés, et donc de définir la base du mouvement et des intentions en me basant sur la vision du réalisateur. Cette vision est communiquée via le storyboard du film mais aussi grâce à des réunions durant lesquelles on est briefé.

Comment décririez l’industrie japonaise de l’animation ? En quoi diffère-t-elle du modèle français ?

Il existe de nombreuses différences entre les deux modèles qui prennent source pour commencer dans la différence culturelle qu’il existe entre le Japon et la France. La façon d’animer est différente (plus réaliste, moins d’intervalles…) le système japonais est encore beaucoup basé sur un système papier alors qu’en France nous somme sur un système numérique. L’école japonaise a un style très énergique priorisant de fortes poses très dynamiques et expressives là où le style occidental met l’accent sur la fluidité et l beauté du mouvement.

Aussi, une autre différence fondamentale est le rythme de travail qui est vraiment de loin plus intense au Japon à ce que l’on peu connaitre en France. Il n’est pas rare de travailler très tard quitte à ne pas dormir pour finir certains plans car des fois le niveau de detail est très élevé et le temps manque. En moyenne on est proche de 90 heures par semaine.

Sur quelle(s) scène(s) de Dragon Ball Super Broly avez-vous travaillé ? Allez-vous de nouveau travailler sur la franchise ou sur My Hero Academia ?

J’ai travaillé sur la scène ou l’on voit Golden Freezer pour la première fois dans le film. Pour la série Dragon Ball Super non. Pour le nouveau film My Hero Academia, c’est encore trop tôt pour le dire mais ce n’est pas impossible.

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The Sauber F1 team has announced that it will forfeit the post-Spanish Grand Prix test, the first of two in-season sessions scheduled this year.

The Swiss outfit has tweeted that it will skip the opening group running for two reasons. First, they will not introduce an upgrade to the Ferrari-powered C35 at Circuit de Barcelona-Catalunya, thus lessening the significance of testing.

Secondly, Sauber claims it cannot meet the requirement whereby teams have to field young drivers who have not started more than two grands prix in at least two of the four days of in-season testing. Last year, it run former reserve driver and Ferrari protégé Raffaele Marciello.

News of the cancellation comes in the wake of Sauber’s very challenging start to the 2016 F1 season, both on the sporting and financial sides. The Hinwill-based outfit is one of only two squads – with Manor – yet to score points, while team principal Monisha Kaltenborn recently admitted that meagre resources were delaying evolutions to the C35.

Sauber also saw former technical director Mark Smith leave the team on the eve of the season.

The first in-season test is scheduled for May 17/18, while the second session will take place after the British Grand Prix on July 12/13.

1/2 – Quick news: We cancelled the first in-season test in BCN. There are 2 reasons: 1. We will not introduce a car update at the #SpanishGP

— Sauber F1 Team (@SauberF1Team) 3 mai 2016

2/2 … 2. We do not have a young/test driver available that fulfills the requirements #F1

— Sauber F1 Team (@SauberF1Team) 3 mai 2016

FEATURE: Hamilton, or when a picture is not worth so many words

DRIVER RATINGS: Russian Grand Prix

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Breakfast with … Martin Brundle

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The driver of a train on Atru-Salpura railway line on Kota-Bina stretch, Rajasthan, saved life of a man as the driver reversed the train for about a kilometre in order to take an injured passenger to hospital who had fallen from the train.

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On Friday, the Kota-Bina stretch around 4 pm saw an accident when a 32-year-old mentally ill person whose name was Rajendra jumped off the train. In order to save his brother, Vinod also jumped from the train.

Alors que le célèbre classique Disney “Aladdin” s’offre aujourd’hui une nouvelle version en prises de vues réelles, nous avons eu la chance de rencontrer le réalisateur Guy Ritchie, qui nous a raconté cette aventure…

AlloCiné : Comment avez-vous abordé “Ce Rêve Bleu”, la mythique séquence musicale et romantique en tapis volant entre Jasmine et Aladdin ?

Guy Ritchie : Évidemment, je connais très bien l’originale. Il y a quelque plans qu’on était obligés de garder tels quels. Ils sont iconiques, et ils auraient manqué au public s’ils n’avaient pas été là. Ils font partie de l’ADN du film, on ne pouvait pas les ignorer. Mais nous avons essayé de faire en sorte que ce voyage en tapis volant reste dans un monde un peu plus ancré, pour qu’Aladdin et Jasmine puissent visiter les magnifiques origines du Moyen-Orient plutôt que de partir explorer des montagnes enneigées. 

Qu’en est-il du Génie, emblématique personnage incarné par Robin Williams dans le dessin animé original, qui est cette fois-ci interprété par Will Smith ?

Will est un vrai personnage. Il avait sa propre idée bien précise de la façon d’aborder le Génie. Mon travail était en quelque sorte de l’encourager quand je sentais qu’il était sur la bonne voie. Lorsqu’il trouvait une nouvelle personnalité, mon boulot était d’encourager cette personnalité, sans toutefois marcher sur les plates-bandes de Robin Williams. Donc une fois de plus, il y avait une espèce de cohérence à faire en sorte que le résultat soit suffisamment familier, et suffisamment nouveau. C’est une approche que nous avons appliquée à toutes les séquences du film.

Parlez-nous de votre collaboration avec Alan Menken, compositeur original des célèbres chansons d’Aladdin qui a activement participé à ce nouveau projet…

C’était une collaboration enthousiasmante. Alan était rempli d’enthousiasme par rapport à ce film, et je peux travailler avec n’importe qui pourvu qu’il y ait de l’enthousiasme. Alan était très heureux d’intégrer ce projet, et de répondre à mes attentes. Et en retour, j’étais très heureux de répondre aux siennes. C’est quelque chose que nous avons partagé tous ensemble tout au long de ce projet. Chacun était aussi enthousiaste et passionné par ce projet que je l’étais moi-même. Cela facilite grandement la tâche.

(Re)découvrez la bande-annonce d'”Aladdin”, en salles à partir d’aujourd’hui…

Aladdin Bande-annonce VF

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Exam results of both CBSE and ICSE boards have been announced and several students have managed to score extremely well. It’s a rarity that students manage to get ent per cent marks in their board exams but two students who appeared in the ISC exam managed to score 100 per cent marks.

BCCl/Representational Image

Kolkata’s Dewang Kumar Agarwal and Bengaluru’s Vibha Swaminathan topped the class 12 ISC examination with 100 per cent marks. The second rank has been shared by 16 students with 99.75 percent and the third rank has been shared by 36 students with 99.50 per cent marks. Girls outshone boys in the ICSE Class 10 and 12 examination, with two students scoring 100 per cent marks. This is the first time that students have scored 100 per cent marks in the ISC exam.Click Here: liverpool mens jersey

Haas team principal Gunther Steiner is still targeting points in today’s Russian Grand Prix despite starting 15th and 16th.

Romain Grosjean and Esteban Gutierrez have been unhappy with the car’s handling all weekend but managed to progress to Q2 in qualifying, finishing the second part of the session as the slowest two cars. Despite the gap to the top ten, Steiner is hopeful Haas can capitalise on any trouble for cars ahead.

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“Once you get out of Q1 I was pretty happy,” Steiner said. “Or in general we were happy, so all in all this is what we expected from this race because we could not find any grip. So it is pretty good.

“The race will be interesting because a lot will be going on there, so hopefully we are on the good end of a lot going on, and not on the back end of a lot going on. We are still aiming for points because even if we are 15th and 16th we can still get there.”

But Steiner admits it will need some luck for Haas to move forward, saying the team needs to focus on steering clear of any incidents.

“Yes if we achieve that there is a possibility to get in the points because as we all saw the grip level is pretty low. So there could be some people going off, and hopefully it is not us because our grip level is not fantastic. But if we keep our nose clean I think we can achieve to get in the points.”

REPORT: Rosberg takes pole as ERS problem hits Hamilton

AS IT HAPPENED: Russian Grand Prix – Qualifying

Exclusive Valtteri Bottas Q&A

Romain Grosjean column: Haas brought back down to earth

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A l’occasion de la sortie au cinéma de “Godzilla II – Le Roi des monstres”, découvrez cinq anecdotes autour du célèbre monstre géant japonais.

Il est né en 1954

Le tout premier long métrage Godzilla sort le 3 novembre 1954 au Japon. Né de l’imagination du producteur Tomoyuki Tanaka en réponse au blockbuster américain King Kong, ce premier volet jette les bases du Kaiju-eiga, nom donné aux films de monstres japonais. Mais bien plus qu’un simple divertissement, Godzilla est avant tout le portrait d’un Japon en reconstruction, portant encore les stigmates des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki.

Si les opus qui lui feront suite mettront davantage l’accent sur l’aspect divertissant de la franchise, Godzilla reste à ce jour une figure symbolique pour le public japonais, celle d’un monstre né de la folie des hommes, conséquence écologique et allégorique d’une société industrielle dont les excès tuent peu à peu toute vie (végétale comme animale) de cette planète.

A l’origine, il était méchant

On aurait tendance à l’oublier, mais à l’origine Godzilla n’était pas un gentil montre aimé des enfants, mais bien une créature sanguinaire qui semait chaos et destruction, tant par sa taille gigantesque que pour ses pouvoirs surnaturels (et notamment son rayon laser). Toutefois, alors que de nouveaux monstres ont fait leur apparition dans les opus successifs de la franchise, Godzilla s’est assagi en devenant l’allié des hommes face aux ennemis qui ont menacé la Terre ces soixante dernières années.

Et bien qu’il soit périodiquement redevenu méchant à l’occasion des divers reboot réalisés au fil des années, la popularité de Godzilla est devenue telle que plus jamais il n’est apparu aux yeux du public comme un monstre effrayant.

Il a été le héros de plus de trente films

En Occident, on connaît essentiellement le premier opus de Godzilla, et ses deux remake américains, réalisés par Roland Emmerich (en 1998) puis par Gareth Edwards (2014). Pourtant, plus de trente longs métrages – pour certains inédits chez nous – ont vu le jour depuis 1954 : parmi les films les plus notables, citons par exemple Mothra contre Godzilla (1964), Godzilla contre Mecanik Monster (1974), Le Retour de Godzilla (1984) ou encore Godzilla Resurgence (2016), co-réalisé par Hideaki Anno (le créateur de la série animée Evangelion).

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A noter que le Godzilla de Roland Emmerich n’est pas seulement détesté du public occidental, puisque le long métrage a été évincé des archives officielles de la franchise par les studios Toho, tandis que les fans l’ont surnommé GINO, Godzilla In Name Only (soit “Godzilla seulement de nom” en français).

Interprété dans une vingtaine de films par le même acteur

Avant que l’ère des effets spéciaux numérique ne s’empare de la franchise Godzilla, la créature a été incarnée pendant deux décennies, soit environ 20 longs métrages, par Haruo Nakajima, un acteur de second plan apparu dans plusieurs chefs d’oeuvre d’Akira Kurosawa, dont Les Sept Samouraïs et La Forteresse cachée.

Si son visage est demeuré inconnu du grand public, Nakajima aura néanmoins acquis une immense popularité auprès des fans de la franchise, et demeure à ce jour une véritable légende du cinéma de divertissement japonais. Retiré des écrans depuis Godzilla vs Gigan en 1972, le comédien est décédé le 7 août 2017 à l’âge de 88 ans. Des hommages lui ont été alors rendus aux quatre coins du globe pour son apport inestimable à l’une des plus grandes franchises du 7ème Art.

Il possède une étoile sur Hollywood Boulevard

Godzilla est une véritable star du cinéma. Est-il donc étonnant que le monstre se soit vu attribuer une étoile sur le célèbre Hollywood Walk of Fame qui honore les plus grandes stars du cinéma et de la télévision ? Au Japon, la créature n’est pas en reste, puisqu’une statue de Godzilla trône dans le quartier branché de Ginza à Tokyo.